Alors que les seuils de pollution aux particules fines ont été largement dépassés la semaine dernière, un important épisode de pollution pourrait revenir au cours de cette semaine.
Le « Moscou – Paris », comme est ainsi baptisée la vague de froid qui commence à balayer la France, ne devrait pas apporter que des températures négatives. L’épisode pourrait également générer un pic de pollution particulièrement prononcé sur l’Île-de-France. En cause : les particules très fines inférieures à 2,5µm. Émises principalement au niveau local par le trafic routier et l’épandage d’engrais dans les champs, elles s’ajoutent à celles importées par les vents depuis le nord-est de l’Europe.
Si les conditions anticycloniques et les températures basses qui empêchent la dispersion des polluants se poursuivent, le pic devrait alors se produire et être renforcé par le chauffage. « Il y a un risque » annonçait Airparif, l’organisme de contrôle de la qualité de l’air en Île-de-France en fin de semaine dernière. Les seuils pour les particules fines PM10 ont déjà été largement dépassés le 21 février avec 100 µg/m3 aux abords du périphérique et 60 à 65 µg/m3 au centre de la capitale. Des valeurs très au-dessus des recommandations de l’OMS, qui conseille de ne pas dépasser les 50 µg/m3 plus de trois jours par an.
Si la région Île-de-France a pu activer vendredi dernier son forfait anti-pollution offrant un accès à la journée aux transports publics pour 3,80 euros, la ville de Paris n’est pas arrivée à obtenir le déclenchement par l’état de la circulation différenciée.
Tout ça, c’est la faute du surpoids des VE, qui usent trop leurs pneus, et aussi de l’injection directe des hybrides Toyota.
Salauds !
Attention de ne pas faite le jeu des autorités.
Le pic de pollution de la semaine dernière est venu du benelux. Le nuage de particules s’est formé dimanche et lundi là-bas, et a ensuite traversé la France. Mais il n’était aucunement du aux voitures ou chauffages français…
Pour intéressant qu’il soit cet article « pic de particules sur l’Ile de France » qu’on nous ressort à chaque hiver avec un anti cyclone présent sur notre pays , ressemble un peu au marronnier cher aux journalistes !
Il semble n’y avoir de concentration urbaine qu’à Paris, tant pis pour Lyon, Marseille, Bordeaux , Toulouse, Lille … et j’en passe, sans oublier les vallées alpines avec et le cumul chauffage au bois + transport routier !
Et les animaux qui subissent la pollution tous les jours on en parle ?
Qui va aller nettoyer le mazout resté au sol des fonds marins, qui asphyxie la vie qui s’y trouve?
http://www.airparif.fr/calculateur-emissions/
Pour 100 km (pour avoir des valeurs significatives) :
– VE : 2,69 g de PM10, CRIT’AIR 0
– Hy essence Euro 5 ou 6 : 2,69 g de PM10, CRIT’AIR 1
– GO Euro 5 et 6 (FAP) : 2,86 g de PM10, CRIT’AIR 2
– GO Hy Euro 5 et 6 (FAP) : 2,76 g de PM10, CRIT’AIR 2
Soit entre 27 et 29 mg/km PM10 pour tout le monde.
Et la circulation différenciée est basée sur les certificats CRIT’AIR qui manifestement ne sont pas pertinents pour la pollution aux particules fines.
Par contre pour la pollution aux NOx ils sont pertinents.
Pour ma part il me semble beaucoup plus important de ne pas mourir de froid en chauffant mon logement BBC avec mon poêle à pellets qui émet des particules fines que de me déplacer.