En recul de plus de 20 points ces cinq dernières années, la part de marché des voitures particulières à moteur diesel repassera cette année sous la barre symbolique des 50% des immatriculations neuves. Loin de la révolution annoncée par les médias ces dernières semaines, ce recul historique des ventes de voitures particulières à moteur diesel est d’abord un juste retour des choses eu égard à la réalité des besoins des ménages et plus encore des usages automobiles un peu partout en France. Explications.
Un recul historique des ventes de voitures particulières diesel
de 73% de part de marché en 2012, la part des voitures particulières (VP) à moteur diesel a clôturé l’année 2016 à 52%[1]. C’est 5 points de moins qu’en 2015 alors que 2014 avait déjà enregistré un recul de près de 7 points des immatriculations de VP diesel neufs par rapport à 2013.
A ce rythme, les voitures particulières diesel devraient donc représenter moins de 1 immatriculation neuve sur 2 en 2017. Un juste retour des choses quand on regarde attentivement l’usage que les français font de leur voiture, qu’ils soient habitants des grandes villes ou non.
Précisons à ce stade que ce chiffre des ventes de VP neufs ne veut plus dire grand chose quand plus de 50% des ventes en question sont désormais le fait d’entreprises diverses et variées, y compris des sociétés de leasing, qui immatriculent des voitures neuves pour le compte de leurs clients, professionnels ou non. Or, s’agissant des clients professionnels, est-il besoin de rappeler ici le rôle déterminant que joue la fiscalité qui s’applique aux véhicules en question et au carburant qui va avec ?
[1] Le recul est plus marqué encore si l’on isole des ventes la part des VP neufs achetés par des entreprises qui, fiscalité oblige, continue à carburer très majoritairement au gazole.
A propos de l’usage…
Si la fiscalité carburant a une responsabilité majeure sur la composition actuelle du parc roulant et sur la répartition des ventes de voitures neuves, l’autre paramètre qui devrait, au moins en théorie, jouer un rôle tout aussi important au moment de l’achat d’un véhicule, c’est évidemment les besoins et les usages auxquels il est supposé répondre.
Même après l’affaire Volkswagen, n’ayons pas peur de dire que ce n’est pas seulement le moteur le problème mais bien l’usage que les automobilistes en font ainsi que l’origine du carburant qui l’alimente.
De ce point de vue, même un diesel – surtout Euro 6 – ne déroge pas à cette règle. En d’autre terme, si tous les monospaces, SUV et autres crossovers diesel à vocation familiale qui sillonnent les routes de France quotidiennement ne circulaient qu’avec au moins 3 personnes à bord sur route et autoroute en prenant soin d’éviter les trajets effectués seul au volant en milieu urbain dense, l’air des grandes villes françaises serait assurément de meilleur qualité que ce qu’il est aujourd’hui. Sauf qu’entre cet idéal et la réalité des pratiques, il y a un gouffre que plus personne aujourd’hui ne peut nier, pas même les professionnels du marketing pourtant si habiles lorsqu’il s’agit de mettre en scène le dernier crossover à la mode du moment au milieu de paysages tous plus extraordinaires les uns que les autres…
Même constat s’agissant de la fiabilité : si l’automobiliste français était un peu moins dépendant de sa voiture, y compris pour parcourir quelques kilomètres seulement moteur froid, les véhicules à moteur diesel n’auraient certainement pas connu la hausse spectaculaire de dysfonctionnements en tout genre constatés ces quinze dernières années !
Ces deux seuls exemples montrent que les constructeurs seuls ne peuvent être tenus responsables des nombreuses pollutions dont l’automobile est aujourd’hui à l’origine même s’il faut bien avouer que tous ou presque font semblant d’ignorer depuis des années le décalage criant entre les produits qu’ils conçoivent et l’usage qu’en font les automobilistes.
La problématique fiscale
C’est une problématique bien connue des lecteurs d’ Automobile Propre et des chefs d’entreprises mais qui en revanche reste très mal connue par ailleurs : la fiscalité applicable au carburant utilisé par les véhicules des entreprises, que ce soit les véhicules de tourisme des sociétés (VTS) ou les véhicules utilitaires (VU). Or, on a déjà eu l’occasion de l’expliquer à de multiples reprises, cette fiscalité a joué un rôle absolument central dans la surdieselisation du parc automobile français ces 20 dernières années. Pour mémoire, jusqu’en 2016, seuls les véhicules carburant au gazole (ou à l’E85…) permettaient de récupérer tout ou partie de la TVA des dépenses annuelles en carburant, à hauteur de 80% pour les véhicules de tourisme des sociétés et 100% pour les véhicules utilitaires.
C’est toujours par le biais de cette mesure fiscale d’un autre âge que les entreprises françaises continuent d’immatriculer tous les ans des centaines de milliers de voitures particulières neuves alimentées au gazole (certaines étant parfois transformées en VU pour pouvoir récupérer l’intégralité de la TVA carburant durant toute la durée de leur vie « utilitaire ») mais aussi des véhicules utilitaires.
Depuis le 1er janvier 2017, la récupération partielle de TVA sur les véhicules de tourisme des sociétés alimentés au sans plomb est enfin récupérable mais à hauteur de 10% seulement contre 80% pour le gazole, ce qui ne devrait pas changer grand chose dans l’immédiat hélas. Comme l’indique le tableau ci-dessous, ce n’est véritablement qu’à partir de 2019 que cela devrait commencer à influencer le choix des entreprises. Ce qui comme par hasard coïncide avec la date à laquelle nos champions nationaux commenceront à proposer des modèles hybride-essence (rechargeable) dans leur gamme. De là à dire qu’en France, les lois sont d’abord faites par les lobbys plutôt que par des politiciens compétents et visionnaires…
Le problème de l’offre
Conséquence directe de cette politique fiscale archaïque menée depuis des années : du coté des constructeurs, les alternatives au diesel ont été progressivement réduites voire totalement supprimées sur certaines gammes de véhicule. C’est notamment le cas de nombreux véhicules utilitaires mais aussi celui de certains ludospaces ou grands monospaces sur lesquels l’offre alternative au diesel se limite bien souvent à une ou deux motorisations à essence intrinsèquement moins bien adaptées à ce genre de véhicules dès qu’il s’agit de prendre la route en famille, chargé, qui plus est sur des parcours exigeants (montagne, autoroute, etc…).
Quant aux alternatives GNV, hybride ou électrique (avec ou sans prolongateur d’autonomie) les doigts d’une main suffisent à les comptabiliser. Saluons néanmoins nue nouvelle fois, l’arrivée très attendue du nouveau Kangoo ZE qui, au moins sur le papier, offrira enfin une réelle alternative au diesel pour un grand nombre de professionnels, qu’ils soient commerçants, artisans, entrepreneurs, professionnels du tourisme, etc… (parmi les clients potentiels, certains auraient certainement apprécié de pouvoir choisir en option un chargeur intégré 22 kW voire un prolongateur d’autonomie…)
Alimenter le marché de l’occasion avec plus d’hybride et plus d’électrique
Rappelant au passage que le marché du neuf reste le seul et unique moyen d’alimenter le marché de l’occasion avec des véhicules plus propres que ce qui le compose encore majoritairement aujourd’hui, on en vient alors à se poser la question suivante : faut-il encore acheter un diesel neuf en 2017 ?
A la lecture des éléments ci-dessus, on comprend bien que la réponse à cette question est malheureusement loin d’être simple. Car au delà de la problématique fiscale qui continue à encourager outrageusement les entreprises à rouler au gazole, il reste un problème de taille du coté de l’offre constructeur. C’est particulièrement vrai sur des véhicules au gabarit imposant et/ou à vocation familiale, pour lesquels le choix d’un moteur diesel demeure pertinent, surtout pour des usages majoritairement extra-urbains et/ou longs. Dans ce cas de figure, on préférera alors l’acquisition d’un modèle d’occasion récent plutôt qu’un modèle neuf, ne serait-ce que pour cesser d’alimenter le marché futur du véhicule d’occasion avec un type de motorisation qui manque finalement de polyvalence eu égard à l’usage réel qu’en font la majorité des automobilistes. En gardant précieusement les économies réalisées par rapport à un achat neuf pour l’acquisition d’un futur modèle hybride ou électrique…
Une autre solution consiste à restreindre volontairement son choix en direction des rares modèles disponibles en version hybride ou électrique, quitte à devoir faire quelques compromis sur l’autonomie, le volume de chargement disponible et/ou les équipements disponibles.
Vivre au futur plutôt qu’au passé
Considérant que moins de 15% des véhicules neufs vendus se justifient encore en version diesel au regard des usages réels auxquels ils auront à répondre tout au long de leur vie, on mesure le formidable potentiel que constitue les technologies hybride et l’électrique pour répondre plus efficacement aux besoins des automobilistes français.
Malgré une offre qui reste bien plus limitée que l’offre thermique classique, on ne saurait que trop conseiller à tous les automobilistes qui circulent très régulièrement en ville d’opter sans attendre pour l’hybride ou l’électrique plutôt que le diesel. Quant aux professionnels, malgré une fiscalité qui reste favorable au gazole, il est évident que les taxis, les VTC et autres professionnels circulant quotidiennement à l’intérieur des grandes villes ont tout à gagner à anticiper dès à présent les obligations réglementaires auxquelles ils auront à répondre à partir de 2020 pour rouler plus propre…
Vive le futur !
C’est la grande intox en cours ! le seul but c’est de mettre le prix du GO au m^me prix que l’essence : Peugeot est très en avance sur ce sujet avec des moteurs FABRIQUES EN FRANCE donc par des travailleurs français ………
ils fabriquent un 3cylindre essence Conso mixte 6l/100 CO2/gkm = 122/129 (classés B sur les normes !)
et un diesel : 1.6 120ch avec 4.2l/100 et CO2/gKM = 108/114 (également classé B sur les normes !) et destruction des NOX à 99.99%
a votre avis lequel pollue le moins ??? reste l’hybride OK le roi actuel est TOYOTA mais à l’usage la conso est proche des 6 à 7 L/100 avec CO2 :117/118 et à quel prix !!!
Reste tout électrique TESLA : à mon avis pas prévu pour les ouvriers ou alors trés spécialisés et rémunérés en conséquence…………
Donc que toutes les possibilités existent et permettent de satisfaire tout le monde et ainsi respecter la liberté de choix est très important. Continuer à mettre la pression sur les fabricants pour qu’ils améliorent les véhicules plus propres est très important.(perso j’ai un GROS 4×4 et une I3 et vait acheter la future citroen aprés beaucoup d’hésitations et calculs !
Ce sujet est très intéressant et central pour moi (je raisonne pour l’instant de façon égoïste mais pour moi l’écologie se conjugue avec économie).
Je suis actuellement dans une période charnière, où je me pose la question du renouvellement de mon véhicule (diésel évidemment) en regardant ce que propose le marché face à cette mutation profonde de nos habitudes. Je dois avouer rester pour l’instant dubitatif quant à l’offre qui m’est actuellement proposée. Tel pour les smartphones, je ne suis pas du genre à changer de véhicule tous printemps pour céder à la dernière mode en vogue mais plutôt à éprouver mon achat jusqu’à ce qu’il me réclame de passer à autre chose.
Soyons clair, l’offre actuelle fait la part belle aux véhicules prémiums, inaccessibles au commun des mortels en neuf (sinon acte militant) et encore trop rares sur le marché de l’occasion (comme le précise l’article).
Les constructeurs quant à eux, n’ont manifestement pas encore trop envie de changer leurs motorisations existantes, qui ne sont pour moi que des améliorations continues de technologies déjà bien éprouvées afin d’améliorer la fiabilité (loin de moi l’idée de les critiquer) et n’amorcent donc pas le virage tant attendu de nous consommateurs.
Nous voulons des moteurs propres et accessibles au plus grand nombre et ce n’est pas la mode du downsizing qui achèvera de me convaincre; des petits moulins en surrégime lorsqu’ils sortent de leur plage d’utilisation optimale (ville < 2000 tr.mn ) qui polluent davantage et ne distillent aucun agrément de conduite.
Mais avant de faire la chasse au sorcières, il faut bien comprendre que l'emploi et l'économie du pays en dépendent encore grandement du thermique conventionnel (à fortiori diésel) et une mutation du tissus économique actuel ne pourra pas s'opérer du jour au lendemain.
Structurellement cela demandera de lourds investissements de la part de constructeurs et sous-traitants, de l'outil de production actuel, ainsi qu'un retour à la case formation pour des employés archis spécialisés, rompus à des années de production de moteur thermiques.
Avons-nous suffisamment anticipé ce virage par l'adaptation des filières de formations professionnelles conventionnelles, quand des thermiciens doivent se transformer en électriciens?
Autre sujet mais il ne faut pas trop en parler actuellement. Quid du recyclage des batteries Li-Ion de ces véhicules électriques actuellement en circulation, lors de leur arrivée en fin de vie?
Encore une filière mal anticipée car inexistante il y a encore quelques années. Il faut dire qu'une batterie de véhicule électrique ne se recycle pas comme peut l'être une batterie conventionnelle au Plomb (Pb). Elle ne l'est actuellement qu'à 50% au mieux ( http://www.avere-france.org/le-recyclage-des-batteries,1235.html ).
Cela nécessite encore de nouvelles compétences, dans des filières jusqu'alors confidentielles sinon inexistantes, pour un besoin industriel massif lorsque tous ces véhicules seront arrivés à obsolescence et d'une amélioration significative du recyclage de ces batteries.
Mon opinion est que nous sommes encore dans une période de transition et que nous cherchons encore "LA" bonne solution. Je plaiderais pour un retour à la recherche développement de la pile à combustible (Hydrogène). Cette technologie fait encore peur mais nous savons sécuriser des centrales nucléaires donc pourquoi ne saurions-nous pas le faire pour l'hydrogène. Nous avons un géant industriel Français il faut le souligner, qu'est Air Liquide, qui me semble-t-il à fait de grandes avancées en ce sens. Ces recherches sont elles vouées encore une fois à passer aux oubliettes pour laisser place aux hobbies prônant une technologie plutôt qu'une autre?
Il faut le savoir, l'hydrogène est aujourd'hui la seule solution de mon point de vue, suffisamment transparente par rapport à notre utilisation des motorisation thermiques:
– Rechargement en 5 minutes à une pompe, s'apparentant à une station service conventionnelle (pistolet utilisable comme un pistolet GPL).
– Cycle de vie de la production, utilisation et démantèlement du véhicule plus favorable que les batteries aux métaux lourds, nécessitant l'utilisation de métaux précieux rares et donc écologiquement discutable.
– Ne rejette que de l'eau à "l'échappement" et du point de vue bilan énergétique très intéressant.
Cette technologie est encore trop marginale et donc chère voir prohibitive, comme le fut l'électrique à ses tout débuts. Seul TOYOTA et sa Mirai (https://www.capital.fr/entreprises-marches/on-a-teste-la-mirai-la-premiere-toyota-roulant-a-l-hydrogene-1240184) en fait actuellement le pari. Même-si je salue le risque pris sur cette technologie prometteuse, le véhicule en l'état ne répond ni à mes critères stylistiques, ni à mon mode de vie (famille de cinq personnes) et encore moins à mon budget.
Tout cela pour dire que, je reste encore dubitatif sur mon futur achat et songe à faire encore durer mon véhicule actuel, faute de solution crédible des constructeurs automobiles. Doit-on également parler de volonté de l'état de prendre en compte la fatale "sur-décote" de véhicules diésels dans les années à venir, par incitations fiscales (telle une prime à la casse bis). En tant que consommateurs, nous ne sommes là que les victimes collatérales de politiques menées jusqu'alors pour inciter la consommation du sacro saint diésel.
Peut-être que ceci pourrait aider à ceux qui cherchent à racheter ou à revendre leur voiture d’occasion.
En effet, J’ai changé de voiture 3 fois de suite depuis cette époque là, mais j’ai toujours la marque. Grâce à l’équipe de l’entreprise Rachat Voiture, cela m’a été vraiment facile de vendre mes petites voitures d’occasion. Un des personnels est directement venu chez moi pour ce faire en proposant des tarifs très intéressants et surtout une démarche très facile avec les paperasses et tout le reste. Si vous voulez, pour infos http://www.rachat-voiture.fr/
Bonjour Article très intéressant, je suis tombé dessus en cherchant une solution pour mon cas particulier. Je roule dans une vieille zafira diesel, elle marque des signes de fatigue, j’ai donc besoin d’un véhicule d’au moins 7 places car ma famille compte autant de membres. Or l’offre en Hybride ou électrique est plus que limitée : Toyota Prius + : coffre ridicule – Nissan e-NV200 EVALIA autonomie réduite et absence d’un réseau de charge concluant. Même avec toute la bonne volonté du monde je vois mal comment je peux échapper au diesel… si vous avez une solution je suis preneur :)
Une question simple. Comment on fait lorsque que l’on tracte une caravane ?
Ville de 10 000 Habitants , pas de transports en commun.Nous sommes dans l’obligation d’avoir un véhicule. Pour nous c’est la voiture diësel le plus économique.Maintenant: Electrique ou hybride ??
Vendre ma voiture diësel de 4 ans pour une hybride
Avec cette révolution de l’automobile .Que dois je
acheter? Ou je dirai que devons acheter??
D’accord pour rouler plus propre mais…
Concernant les hybrides utilisant majoritairement de l’essence il faut bien constater que pour la majorité des constructeurs les conso. Co2 sont supérieures aux moteurs Diesels moderne (Ex chez PSA..avec le BLUE HDI.et bien d’autres marques..souvent inf.à 100g CO2/km).
Concernant les hybrides rechargeables: Prix exorbitant ! moyenne de +10.000€ et +… à rajouter sur le prix par rapport à un véhicule thermique et une fois la batterie vide, vous roulez avec uniquement l’essence et encore une fois des coefficient de CO2 exorbitant qui n’ont rien à envier avec un véhicule thermique moderne.
Malheureusement les véhicules » propres » ne peuvent rouler que sur de court trajet ( aucune infrastructure de ce nom pour recharger sans Stress… … Recharger ou? sur l’autoroute? en campagne? en montagne?). Il faudrait que toutes les stations essences soient équipées de chargeurs performant et qui fonctionne à coup sur.. ( PAS… se retrouver une fois sur place avec écrit….. »APPAREIL HORS SERVICE MOMENTANÉMENT » ! )…. Encore quelques années à attendre à coup sur!
Un petit comparatif de tests wltp et rde intéressant :
https://www.adac.de/infotestrat/tests/eco-test/detail.aspx?IDMess=3939&info=Toyota+Yaris+Hybrid+Style
HC: 5 mg/km
CO: 76 mg/km
NOx: 2 mg/km
Partikelmasse: 0,3 mg/km
Partikelanzahl: 1,45907 10¹¹/km
Christophe
1 second ago
Un petit comparatif de tests wltp et rde intéressant :
https://www.adac.de/infotestrat/tests/eco-test/detail.aspx?IDMess=3939&info=Toyota+Yaris+Hybrid+Style
HC: 5 mg/km
CO: 76 mg/km
NOx: 2 mg/km
Partikelmasse: 0,3 mg/km
Partikelanzahl: 1,45907 10¹¹/km
https://www.adac.de/infotestrat/tests/eco-test/detail.aspx?IDMess=3956&info=Toyota+Prius+1.8+Hybrid+Executive
HC: 4 mg/km
CO: 40 mg/km
NOx: 5 mg/km
Partikelmasse: 0,2 mg/km
Partikelanzahl: 2,22183 10¹¹/km
Assez incroyable d’avoir un changement de fiscalité étalée dans le temps pour satisfaire certains constructeurs. D’ailleurs non seulement l’essence et les autres carburants E100, GNC et E85 devraient être déductibles tout de suite à 80% et 100%, mais c’est au contraire le diesel qui ne devrait plus l’être du tout.
Au passage quelle est la déductibilité de l’électricité au travail, au domicile et à un chargeur sur la route?
La combustion du GNV produit en effet peu de polluants.
Mais le GNV c’est du méthane avec un PRG (Potentiel de Rachauffement Global) de 28. Il faut donc un réseau de distribution sans fuite et ça c’est pas gagné.
Le lecteur méditera l’étude de Transport&Environment « Natural gas in vehicles – on the road to nowhere » sic https://www.transportenvironment.org/publications/natural-gas-vehicles-%E2%80%93-road-nowhere
En 2016 il s’est vendu 52% de diesel et 44% de véhicules essence … 40% des véhicules essence, soit donc 44%*40% = 17% des ventes sont à injection directe et émettent DIX fois plus de particules fines qu’un diesel de 2011. Ces 17% là vont donc au cours de leurs vies, émettre TROIS fois plus de particules fines que les 52% de diesel vendus en 2016 …
Certes les diesel Euro6b émettent en moyenne, sic Emission Analytics, 4,3 plus de NOx que les véhicules essence.
Mais, car il y a un mais, selon l’Agence Européenne de l’Environnement, les particules fines provoquent SIX fois plus de décès prématurés que le NO2.
Donc au global et en moyenne les véhicules essence 2016 provoquent QUATRE fois plus de décès prématurés que les diesel 2016.
Moralité : il faut discréditer le diesel au profit de l’essence pour polluer plus et provoquer plus de décès prématurés.
Je viens de relire l’article, il y a une erreur, par le passé il était aussi possible de récupérer la TVA sur les VU et le carburant pour les véhicules GNV et GPL (pour le GPL, au moins de 1998 à 2015).
Pour les VP GPL utilisés par les entreprises il y avait un dégrèvement de la TVS, (c’était d’ailleurs aussi le cas des VE et hybrides) et la TVA sur le GPL était récupérable.
Dans le cadre professionnel, j’ai utilisé des véhicules GPL ( ainsi que GNV).
1)Imaginez un véhicule électrique avec une caravane derrière ! recharge tout les 50km…….
2) par -10C° pas assez d’électricité pour le quotidien…..que dire alors quand toutes ces voitures vont recharger le soir !!!!!
3) Hydrogène la solution ?
4) Pourquoi faire la course à la puissance pour être limité à 120/130 ? absurdité.
etc…..etc…… débat loin d’être clos !
Très bon article.
Pour compléter par un détail, les utilitaires essence sont soumis à un malus »CO2 » plus important que celui des diesel.
Ainsi la conclusion de la tendance actuelle serait : émettre moins de particules pour consommer plus de carburant et émettre un peu plus de dioxyde de carbone.
En effet, la question doit être posée.
Après, pour quel usage et pour quelle taille de VP ?
Car les gros véhicules familiaux (> 6 personnes) pour les vacances, ou les VUL (artisan rural, agriculteur, vétérinaire, marchant itinérant, etc…) seront encore trop gourmands en essence. Il faut attendre les hybrides équivalents dans cette catégorie. Les (gros) moteurs diesel, avec les derniers raffinements en cours (en terme d’antipollution, voire hybridés), pourront encore survivre jusqu’en 2025, après c’est fini, ils coûteront bien trop cher à l’entretien. Quant à sa correspondance en pur VE, faut attendre un peu pour le prix/performance. Un moteur diesel moderne peut donc encore avoir sa chance, mais il faut compter ne plus le revendre avant sa fin de vie, car il n’aura plus d’attrait dans 8-10 ans. Et encore, sur un usage périurbain, là où l’« Ayatollahette anti-sociale » (plus de VP intramuros) ne sévie pas !
§
que la fiscalité du gazole et de l essence soit mis a parité, et vous verrez le resultat sur les ventes . ajd la majorité des voitures neuves sont pour l entreprise, sans l avantage fiscal de la tvs , les choix serait surement differents.
Le fait d avoir des zone ‘interdite’ au diesel fait que deja les décideurs se posent des questions ….
Cette question ne devrait plus être posé depuis des années connaissant le problème lié aux véhicules légers. Nos politiques devraient les interdire.
De mon point de vue , le débat est dépassé.
1° si c’est possible, la meilleure solution reste l’élec pure.
2° L’élec avec Rex.
Le problème reste l’offre encore très réduite d’élec avec autonomie sérieuse (type Bolt ou Model3) et en taille (5 vraies places) ou trop chère (type Tesla S)
L’offre avec REX est actuellement beaucoup trop réduite (I3).
Les hybrides rechargeables sont rarement suffisante en elec.
Tout le reste est en réalité du THERMIQUE (essence ou diesel) ou à FORTE DOMINANTE thermique (hybride ou hybride rechargeable), et donc solution du passé et polluante.
Réponse de Normand : p’tet bin qu’oui, p’tet bin qu’non …
Pour les particuliers c’est l’usage, puis la disponibilité qui font le choix
Et il y a bien plus de choix de voitures au gazole qu’à l’essence e qu’à l’électricité
Pour les entreprises, la fiscalité y est pour beaucoup.
Et pour l’instant la TVA se récupère sur le diesel, sur le GNV mais il n’y a pas de pompes, sur le GPL mais c’est compliqué de se procurer un véhicule (idem GNV) …
L’électrique peut être un bon choix pour les déplacements locaux, mis le EMaster est prévu pour dans 1 an …
Et puis, franchement, il y a un sacré trou de tarif entre un Kangoo diesel et un ekangoo. Et je ne parle même pas des utilitaires d’autres marques comme les Fiat, Citroen, Ford … qui n’existent pas vraiment autrement qu’au gazole.
Donc; mon avis : pas de gazole, mais c’est compliqué à faire.
Faut-il encore ? Mais
Peut-on encore aussi ?
Question
– d’usages (pour quoi faire ? Tracter ? ce sera la seule voiture du ménage ou pas ?…)
– de facilités : accès facile à une prise ou pas, autres solutions à proximité
– de moyens financiers (quel budget peut-on mettre ?)
– de services à proximité (loueurs, autopartage, covoiturage, transports en commun…)
– de sensibilité personnelle au problème sanitaire mondial et local
– d’éducation (des générations formées au diesel…)
Il y a d’autres solutions c’est sûr mais c’est pas toujours donné et il faut déjà personnellement accepter de changer…changer ses habitudes, son organisation…
Bah moi je dirais simplement qu’il faut acheter un diesel si on a besoin d’un diesel : utiliser le couple en tractant par exemple ou faire de longs parcours autoroutiers où le rendement du diesel sera le meilleur. Dans tous les autres cas, l’électrique ou l’essence pour les petits rouleurs et l’hybride pour les plus gros rouleurs seront surement plus adaptés.
D’ailleurs, je trouve très dommage que PSA soit parti sur de l’hybride diesel pour booster les performances plutôt qu’avoir suffisamment d’autonomie pour être en électrique en ville et diesel pour les longs trajets.
Après, interdire le diesel je trouve ça idiot, ce type de moteur a des avantages quand même, il faut surtout renforcer la réglementation sur les rejets. On oublie aussi trop les rejets causés par les freins.
Faut pas se leurrer, on a beau avoir raison, on ne sera entendu au mieux que par les 8% de la « population » que les sociologues considèrent dans leur jargon comme « innovateurs ». Tout le reste suit le troupeau et passera à l’électrique longtemps après « le voisin ».
Electrique contre diesel, c’est pareil quand j’aborde le sujet « vélo contre voiture », tout le monde me félicite pour mes efforts à vélotaffer et souligne que c’est « ça qu’il faut faire », sauf ceux qui disent que c’est « dangereux », sans doute parce qu’ils craignent de m’écraser en téléphonant au volant, mais personne ne quitte sa douillette voiture (diesel).
Le fric, les taxes et les interdits, c’est la seule façon de forcer le destin.
Ça fait 7 ans que je roule en Duster essence (en plus de la 106 électrique), acheter ce véhicule en version essence m’a coûté à l’époque 750 euros de malus (contre 0 euros pour la version diesel). Mais je savais que je passerai un partie de mon temps dans des bouchons en ville, sur des petits trajets, alors je n’ai pas hésité car polluer ses concitoyens n’est pas une option viable dès lors que des alternatives existent.
Les gens qui « découvrent » aujourd’hui les inconvénients du diesel sont soit complètement idiots soit de bien mauvaise foie. Ceci étant dit, pour quelqu’un qui fait uniquement de grands trajets hors agglomération, ça reste une bonne solution, pour peu de ne pas être gêné de devoir utiliser les parkings relais en périphérie des villes dès lors qu’elles seront interdites aux véhicules les plus polluants.
On pourrait se poser une autre question. Faut-il acheter une voiture en 2017 ?
Des solutions autres que l’achat il y en a à la pelle (autopartage, location, etc.).
Pour ceux qui ne peuvent pas, par exemple utilisation quotidienne (justifiée !), il y a aussi la possibilité d’acheter un véhicule répondant à cet usage et de louer ceux qui conviennent pour les autres usages.
Parce que effectivement comme vous le dites « l’air des grandes villes françaises serait assurément de meilleur qualité que ce qu’il est aujourd’hui » si l’auto. était utilisée uniquement quand il n’y a pas de moyen plus adapté et plus efficient.