Cette année encore, l’industrie automobile européenne est crise. Et à vrai dire, c’est tout sauf une surprise étant donné les multiples mutations auxquelles l’automobile est confrontée depuis quelques années déjà.
Plutôt que de persévérer dans la voie des vieux remèdes hérités du XXème siècle pour écouler les stocks de voitures neuves et plus encore ceux des occasions récentes, pourquoi ne pas faire preuve d’un peu d’audace et de créativité pour créer des emplois nouveaux tout en préservant vraiment l’environnement ?
1. Halte au gaspillage
Les raisons qui doivent nous inciter à imaginer un futur beaucoup plus sobre en ressources que ce que nous connaissons aujourd’hui sont nombreuses. Avec désormais plus de 7 milliards de consommateurs potentiels sur la planète dont plus de la moitié issus des grands pays émergeants (BRIC), il est clair que les « vieux » pays développés vont devoir apprendre à faire mieux avec beaucoup moins dans de très nombreux domaines. L’automobile en fait évidemment partie.
Pourtant depuis la prime à la casse initiée en 2008, le gaspillage bat son plein dans le secteur automobile. Objectif : écouler coûte que coûte les stocks de voitures neuves et plus encore des occasions récentes qui encombrent les parkings des concessions automobiles et ceux des marchands de bien. Les victimes s’appellent Renault Clio / Mégane, Peugeot 106 / 206 / 306, Citroën Saxo / Xsara / C2 / C3 et beaucoup d’autres encore. Des voitures majoritairement de marque française – elles constituent la plus grosse part du parc roulant – qui pour diverses raisons pas toujours justifiées finissent prématurément leur vie à la poubelle en l’échange d’un modèle plus récent, plus sophistiqué, plus puissant, mieux fini…
2. Comment en est-on arrivé là ?
Les raisons qui nous ont conduit à ce gâchis inacceptable sont nombreuses. Mais il y a en a une qui mérite d’être citée devant toutes les autres : le coût de la main d’oeuvre et plus encore celui de certaines pièces détachées, en tête desquelles les organes mécaniques que l’on trouve sous le capot des mécaniques modernes, notamment sur les moteurs Diesel. Au delà d’un certain kilométrage ou selon la valeur résiduelle estimée de l’auto, le coût des réparations est tel que beaucoup d’automobilistes se laissent tenter par une nouvelle voiture plutôt que de réparer l’ancienne.
Résultat : même avec une carrosserie et un intérieur encore en bon état, tous les ans, plusieurs milliers de véhicules partent à la casse faute de trouver une seconde vie à petit prix.
3. Quels sont les véhicules facilement électrifiables ?
En France, sur les 1,4 millions de véhicules usagés qui partent tous les ans à la casse, seuls quelques dizaines de milliers sont électrifiables à moindre coût et méritent de l’être. Il s’agit le plus souvent de véhicules agés de 8 à 13 ans, dont le poids à vide avant transformation n’excède pas 1100 kg, très disponible sur le marché de l’occasion et dont l’état intérieur et extérieur est correct. Idéalement, le coût d’acquisition de ces véhicules usagés ne doit pas dépasser 750€.
L’objectif après transformation étant de proposer un véhicule à moins de 10 000 € batterie incluse sans aucune aide publique. À noter que l’électrification est également envisageable pour de petits utilitaires tel que le trio Peugeot Beepper / Citroën Némo / Fiat Fiorino. Sont également concernés les véhicules de société ne disposant que de 2 places à l’avant (clio société, mégane société, etc…) d’autant qu’ils constituent une part non négligeable du parc automobile roulant.
4. Bénéficiaires potentiels
Les véhicules transformés n’ont pas vocation a être revendu à des particuliers. Les acheteurs potentiels sont plutôt à aller chercher du coté des collectivités locales, des établissement publics (collège, lycée, hôpitaux, epad…) ou encore de certaines structures associatives. Des bénéficiaires potentiels dont les besoins en mobilité peuvent assez facilement être couverts par des véhicules électriques à faible autonomie (100 km max). Dans le cas des collectivités locales notamment, l’investissement dans une ou plusieurs bornes de recharge se justifiera d’autant plus que l’accès à ces bornes pourra aussi bénéficier à d’autres utilisateurs de VE.
5. Quels sont les freins à lever pour faciliter l’électrification des véhicules existants ?
Lorsque l’on évoque l’électrification des véhicules existants, ce sont très souvent les aspects techniques qui sont évoqués en premier. A tort. En France par exemple, les principaux freins à lever sont d’abord d’ordre économique et réglementaire.
La faute à un coût du travail bien trop élevé1 et à des normes réglementaires aussi nombreuses que contraignantes, l’électrification des véhicules existant reste à ce jour un véritable parcours du combattant pour qui veut s’y essayer. Un constat d’autant plus regrettable que l’électrification de l’existant est une manière concrète d’aller vers ce nouveau paradigme du faire mieux avec moins.
A l’heure où l’obsolescence programmée continue d’envahir nos vies et de gaspiller les ressources naturelles de la planète2, ce genre d’initiatives, créatrices d’emplois et de richesses locales, seraient donc bienvenues dans nombre de territoires où l’activité économique continue de reculer mois après mois, années après années.
1. En France, le coût du travail est plus taxé que beaucoup de ressources non renouvelables comme par exemple le gaz naturel, l’électricité d’origine nucléaire, le fioul domestique, etc…
2. En 2013, pour produire une voiture neuve de A à Z, il faut entre 15 000 et 25 000 kWh d’énergie primaire selon le type de véhicule. En remplaçant un véhicule usagé par un véhicule neuf consommant 1,5 L/100km de moins que celui qu’il remplace, il faudra parcourir au moins 120 000 km avant d’amortir l’impact énergétique due à la fabrication du véhicule.
Dans le genre « électrification » d’une thermique, une C3 picasso, ça vous dit ? :
http://www.motor-talk.de/blogs/passat-cc-tdi-dsg/elektrisierend-citroen-c3-picasso-100-electric-t4608463.html
On peut voir les heureux propriétaires ici (équipe 14) :
http://2013.wavetrophy.com/en/wave2013/teams/
« PSA »? …Possible Seulement en Allemagne ? ;-)
j ai trouver sur le bon coin pour electrifier mon VTT a quant un qui pour ma voiture ?
Bonjour à tous,
je me permets d’en remettre une couche sur cette question de l’électrification d’une partie du parc de l’occasion, qui donnerait du travail à des garagistes et ouvriraient plus rapidement le marché aux véhicules électriques. Tout le monde peut-il s’acheter un VE neuf ?
http://michelin-challenge-bibendum.hosted.jivesoftware.com/message/2185#2185
Bonjour à tous,
Juste un petit mot pour vous dire que le plus difficile pour nous serait de faire évoluer nos décideurs au gouvernement qui ne pensent qu’au profit maximum, dites leurs qu’ils vont devoir ce passer de la Tipp et en plus de la TVA sur les véhicules neuf et vous verrez comment va être accueilli votre projet sur l’électrification des véhicules thermiques existants. Pour le moteur roue, ça existe déjà, voir lien:
http://www.clean-auto.com/Heuliez-Michelin-et-Orange-ont-concu-WILL-le-plus-abouti-des-vehicules-electriques-presentes-sur-le-salon?4883.html
Sinon pour ce qui veulent ce lancer et qui ne creignent pas les démarches administratives:
http://www.cleanpowerauto.com/Conversion1.html
et un autre site qui est une mine d’or: http://www.evtv.me/
Regarder les blogs, les archives, les vidéos, il y a des mines d’info.
Bonnes conversions à tous, et si quelqu’un arrive à faire bouger les choses qu’il donne des news.
L’électrification est une idée géniale mais en amateur elle a beaucoup d’inconvénients : L’incompatibilité avec les systèmes de recharge extérieurs pour la plupart, quant aux batteries, ce sont souvent des batteries de voiture en série qui n’ont donc pas une grosse autonomie, une charge plutôt longue et qui, en plus de tout ça, prends la place du capot ET du coffre pour une autonomie suffisante…
Le mieux serait qu’une branche pro de ce type de conversion se crée avec un montage propre, des batteries optimisées pour et la compatibilité avec les systèmes de recharge standards, et même pourquoi pas la recharge rapide ..!
L’électrification est une idée géniale mais en amateur elle a beaucoup d’inconvénients : L’incompatibilité avec les systèmes de recharge extérieurs pour la plupart, quant aux batteries, ce sont souvent des batteries de voiture en série qui n’ont donc pas une grosse autonomie, une charge plutôt longue et qui, en plus de tout ça, prends l
a savoir que le moteur electrique pour barque est dans l eau, que malgré sont faible cout 100 a 350 euro je me suis fabriquer le mien en demontant un moteur de benne de camion et en l adaptant a mon 6 cv essence yamaha
donc avec ou sans votre aide
je réussirer …. seul le temps risque de passer trop vite
Bonjour à tous,
Pour connaître quelqu un qui est en train de tenter l aventure avec une Fiat 500 de 73 je peux effectivement confirmer , comme certains l ont déjà fait plus haut , que les principaux freins sont les constructeurs et …l état !
D’habitude je serais plutôt favorable au réemploi et encore plus à l’augmentation de la durabilité, mais là pour le coup je pense que le changement d’un véhicule thermique vers un véhicule électrique est vraiment trop grand et qu’il faut mieux les envoyés à la casse pour en recycler les matières premières.
Par contre pour les nouveaux véhicules électrique, je pense qu’il faut les construire de façon plus durable et de façon modulaire de manière à prolonger leur durée de vie et rendre possible le remplacement des modules essentiels comme la batterie, le prolongateur d’autonomie, l’électronique de puissance ou le tableau de commandes. Pour ce faire il faudrait standardiser, un tant soit peu, les dimensions extérieurs de ces différents modules de façon à permettre, après un certain nombre d’années, leurs remplacement aisé par des nouveaux modules neufs équivalent ou plus performant. Et ce, tout en gardant le véhicules intact dans son ensemble. Pour moi, c’est justement là une nouvelle révolution qui devient permise avec la voiture électrique. On garde la caisse en Alu ou même en Titane pendant 30 ans mais on change la batterie tout les dix ans et on fait des upgrades comme pour un PC ou un Boeing 737. On remplace ou améliore des modules mais on ne jette plus l’ensemble de la voiture.
Malheureusement, il faut d’abord démarrer ce concept et les vieux véhicules thermiques sont trop anciens dans leur conception même, non seulement de machine 100% thermique mais également dans leur absence totale de modularité, que pour pouvoir les sauvés.
je renouvelle ma demande, peu etre en france ou en croatie.
un moteur electrique de roue, monter sur une flasque adaptable a toute les jante. relier a des batterie annexse.
peu etre un axsesoiriste style valeo ou autre pourrais en faire une grande diffusion?
j en ai les plan; mais il faut m aider a le mettre au point?
Comment est-ce possible? Déjà que j’ai du mal à digérer qu’il éxiste en Croatie un gars capable d’inventer un truc comme la Rimac. Comme ça, on est sûr que les « Grands fabricants » se foutent de nous « Quand même un petit peu »:)