La troisième fut la bonne ! Après deux essais infructueux, le buggy électrique d’Acciona est parvenu à boucler le Dakar, entrant dans l’histoire du mythique rallye-raid.
Piloté par les argentins Jaton et Rolon, l’Acciona EcoPowered a terminé en 53ème position au classement général, bouclant ainsi ce 39ème Dakar à 82h31 mn et 48 secondes du vainqueur, le français Stéphane Peterhansel sur Peugeot. Une édition qui n’aura pas été simple pour les concurrents et les organisateurs, les conditions météos ayant conduit à la modification de certains parcours et à l’annulation de 1500 kilomètres de spéciales, soit environ un tiers du tracé.
200 kilomètres d’autonomie
Animé par un bloc moteur de 340 chevaux, l’Acciona Ecopowered autorise jusqu’à 150 km/h de vitesse maximale. Fournie par Panasonic, la batterie cumule environ 140-150 kWh de capacité énergétique (Acciona ne donne pas l’info précise) et annonce 200 kilomètres d’autonomie en conditions de course.
D’environ une heure, la charge est réalisée par des générateurs électriques fonctionnant au bioDiesel embarqués à bord de camions suivant le véhicule tout au long de la course. Certes, cela gâche un peu la performance écologique de l’aventure mais difficile de faire autrement dans des régions désertiques et souvent dépourvues d’électricité.
Rendez-vous en 2018
« Nous savons que nous avons un peu marqué l’histoire en devenant la première voiture électrique à terminer le Dakar » a déclaré le pilote argentin, déjà prêt à répéter l’expérience la saison prochaine si Acciona renouvelle son sponsoring…
J’ai déjà lus des articles sur des prototypes de véhicules militaires électriques : 4 roues motrices avec 4 moteurs situés dans les roues, grosse batterie, mais, surtout, un diesel pour les longs trajets et la recharge des batteries. Batteries utilisées pour se déplacer sans bruit, et avec une signature thermique bien plus faible qu’avec un moteur thermique.
Pour l’instant il s’agit de prototypes hors de prix, mais ça roule, ça existe et ça existera bien un jour. Les militaires ont souvent beaucoup d’imagination pour créer leurs jouets, et certaines armées bénéficient de très gros budgets de recherche.
Sinon, pour une course comme le Dakar, effectivement, c’est plutôt un hybride qu’un tout électrique qui correspond à la philosophie de la course.
L’Acciona est un proto intéressant, la traction électrique n’est pas sans avantage (couple et 4 roues motrices potentiellement indépendantes) sur un mauvais terrain… Sauf qu’elle fait la démonstration que pour faire parler la poudre, il faut de l’hydrocarbure. Fallait-il encore le démontrer ?
Alors certes, on a brûlé du « biodiesel », moins sale que l’huile fossile, mais sur le fond, c’est un véhicule HYBRIDE qu’il faut développer pour le « Dakar », pas un 100% VE surchargé de batterie avec un gros camion électrogène qui le suit plus lentement comme fil à la patte.
Belle performance néanmoins cette année. Saluons le courage du Team Acciona, des pilotes et des mécaniciens
Ça pourrait sembler totalement futile et vain sauf que ça permet de situer des limites inconnues tant que personne n’a le budget et la motiv pour aller jusque là.
La leçon c’est qu’on ne peut traverser 200 bornes et lutter face au thermique en situation off road et sans assistance avec 150 kWh.
Pour être large un tel véhicule devra probablement embarquer le double.
Pour un devis poids réaliste il faut probablement attendre encore une génération de batterie.
En version plus utilitaire et utilisation moins intense un petit camion 4×4 devrait s’en sortir dans le même environnement avec 200kWh.
Le remplacement du thermique meme dans les environnements les plus hostiles est à portée de vue, mais pas encore disponible
Si je comprends, le VE voyageait presque en permanence en compagnie du camion chargé du générateur et du réservoir de bio-diesel ? Euh…
Sinon, 200 km d’autonomie en conditions de course, je trouve ça tout à fait concurrentiel !
… »allo la planète terre, il y a encore quelqu’un de censé ?
… »les conditions météos ayant conduit à la modification de certains parcours et à l’annulation de 1500 kilomètres de spéciales, soit environ un tiers du tracé. » … mais qui suit encore ce néant sur 4 ou 2 roues ce jour ?! sponsorisé par la boisson satanique « rouge bulles » ?! et ces tarés qui défoncent tout sur leur passage… mais que va faire Peugeot dans cette galère ?! en plein déluge climatique… je ne comprend pas, cette obstination de la destruction… comme s’ils étaient « possédés » ?! aveugles, sourds…et ceci ne représente plus en rien du tout ce jour la France ! à part faire tourner un système à bout et qui tourne en rond… allez, merci à la divine zaZiE d’avoir si bien résumé ce monde des brutes masculines ! je n’en enlève pas une seule miette tellement ça sonne juste…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_un_homme_(chanson_de_Zazie)
La chanson expose la vue pessimiste sur la nature de l’Homme et son attitude envers le monde. Elle y fait également une critique de la société de consommation (« Pur produit de consommation »), de la nature égoïste de l’Homme (« je suis un homme au cœur de lion », « je fais le monde à ma façon ») et de l’intolérance dont il peut faire preuve (« À la guerre en toute saison »). Tout ceci aboutit à d’inévitables résultats qu’elle expose également (« C’est moi, le maître du feu / Le maître du jeu, le maître du monde / Et vois ce que j’en ai fait / Une Terre glacée, une Terre brûlée / La Terre des hommes que les hommes abandonnent »). La chanson montre la chanteuse comme étant une femme qui semble concernée par la dégradation du monde et regrettant la nature de l’être humain (« Je suis un homme au pied du mur / Comme une erreur de la nature / Sur la Terre sans d’autres raisons / Moi je tourne en rond, je tourne en rond. »).
Celle-là est est pour PSA le lion rugissant genre spéciale dédicace » je suis un homme au cœur de lion », « je fais le monde à ma façon » comme disait le grand patron de PSA ancien de Renault avec son plan « back in the race » ! la co2urse en Argentine, hé bein elle a pris l’eau de toutes parts malgré les millions d’euros jetés par la fenêtre, pour rien ?! à part tourner en rond… et dans le cercle vicieux !
Bonjour,
la question est surtout de savoir combien de litre de « bio-diesel » utilisés ?
@micalement,
Manu
Bonjour
Je ne suis plus du tout le Dakar, mais je connais plusieurs personnes qui l’ont courus, à l’époque du départ à Paris (ou a Arras:) et arrivée à Dakar.
Et je comprends pas comment font ils, ou alors en étant suivis en permanence par les camions générateurs, et en ayant le droit de faire de multiples « pleins ».
Ex d’infos données par un participant : avec un Range V8 : réservoir 500 L, au centre du véhicule, consommation entre 20 ou 50 L / 100 km, et jusque 100 L à l’heure dans les dunes et le sable.
Comment font ils avec leur électrique ?
Le plein avant la dune, et le plein en sortie ?
Certaines étapes faisaient largement plus de 200 km ? avec de très nombreuses h de routes (départ le matin, et arrivée la nuit) ?
Autant sur un truc comme Pikes Peak, qui dure quelques min je peux comprendre la participation de véhicules électriques (moto et auto) mais sur un rally raid ?
ou alors avec un réglement spécifique électrique ?
Comme avec les diesel sur Le Mans :)
cdlt
ils ont eu pas mal de pénalité (41 h)
sans ça ils ne serait pas dernier en plus
je ne trouve pas la raison des pénalités
ravitaillement hors des zone d’assistance ? certaines spéciales dépassant largement les 200 km
ou plus classiquement délais de liaisons dépassé ? s’il faut rouler au ralenti ou faire un ravitaillement pendant la liaison ils doivent dépasser les délais à chaque fois
en tout cas bravo à eux
Etant aux Canaries ces deux dernières semaines l’émission spéciale Dakar de le télévision publique espagnole donnait régulièrement des informations sur ce véhicule…comme ici je suppose (?)
Les commentateurs de dire que c’était l’avenir…
Bravo, remarquable, parce que là, on est pas simplement dans la performance pur, ou l’électrique peut facilement rivaliser et même surpasser le thermique, sur un tour de circuit par exemple.
Mais avec cet exploit ils viennent de démonter que l’électrique à aussi ça place en endurance.
Le camion de ravitaillement n’aurait pas été nécessaire s’il y avait une infrastructure de recharge sur le parcourt. Infrastructure pouvant facilement être alimenté par du Solaire et de l’éolien. Je suppose aussi que le carburant des autres concurrents n’est pas tombé du ciel, mais à été lui aussi transporté par camion, et ça on ne pourra jamais le remplacer par du solaire ou de l’éolien.
Encore bravo, en plus ça donne un sens à cette course qui sans ça est une totale aberration.