PepsiCo a dévoilé sa flotte de Tesla Semi aux couleurs de l’entreprise à Sacramento où elle sera utilisée à l’usine d’embouteillage de la célèbre boisson.
PepsiCo a été le premier client du Tesla Semi il y a presque cinq ans et demi. Cette semaine, la société de boissons est également devenue la première entreprise à présenter officiellement le camion électrique en tant que véhicule de flotte aux couleurs de l’entreprise après avoir, au début du mois de décembre de l’année dernière, reçu les premiers exemplaires de sa commande de 100 unités.
Un total de 21 unités de ces camions électriques de classe 8 devraient être utilisées à l’usine d’embouteillage située dans le sud de Sacramento et quinze autres véhicules devraient entrer en service dans l’usine de production de PepsiCo à Modesto, en Californie, exploitée par la société de snacks Frito-Lay, qui a annoncé sa transition en 2021. Des bornes en courant continu de type Mégachargeurs ont été installés aux deux endroits, avec, sur chaque site, quatre stations de charge de 750 kW ressemblant finalement beaucoup aux Superchargeurs V4.
The District is proud to help fund the @Tesla semis & chargers unveiled today at @PepsiCo’s South Sac facility. This project will help transition #Sacramento to a green economy & improve #airquality for our most vulnerable residents! @CaClimateInvest @AlbertoAyalaPhD @EricZGuerra pic.twitter.com/AfYMBt5ncH
— Sac Metro Air District (@AQMD) April 11, 2023
Pour l’achat des camions Tesla ainsi que pour l’infrastructure de recharge, PepsiCo a reçu plusieurs subventions, à commencer par la ville de Sacramento qui a, à elle seule, versé 4,5 millions de dollars (environ 4,1 millions d’euros). L’État a, lui, déboursé 10,5 millions de dollars (environ 9,5 millions d’euros) et le gouvernement fédéral a adjugé 40 000 dollars par véhicule (environ 36 000 €). Avec une estimation du prix s’élevant à 250 000 dollars l’unité (soit 226 000 €) pour cette version du Semi, cela représente une économie colossale pour l’entreprise, ce qui devrait créer de nombreuses autres vocations.
Avec des camions maintenant en service depuis quelques mois, on commence aussi à avoir des retours sur leurs performances réelles. Erica Edwards, vice-présidente de la fabrication chez PepsiCo, a ainsi communiqué que l’autonomie observée était d’approximativement 640 km avant de devoir recharger, sans aller jusqu’à la panne donc, ce qui n’est pas si loin de l’autonomie totale de 800 km annoncée par Tesla après quelques craintes au début.
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C’est le camion qui s’éteint souvent?
76% de subventions ! Aider l’électrique, ok, mais là c’est un peu abusé ! Si je compte bien Pepsi a déboursé seulement 60000$ par camion ?
Beau projet de société, transporter des boîtes en métal remplies de boisson bourrée de sucre ou d’aspartame, sur des poids lourds encore plus lourds qu’avant, en métal, bourrés de cobalt, nickel, cuivre, lithium et j’en passe.
À l’heure où nos sociétés se rendent compte de la finitude possible de leur environnement, c’est sûr que la priorité, c’est boire du soda.
Le semi était censé coûter 180 000 $ et non 250 000$, soit près de 44% en plus, et surtout son autonomie est 20% plus faible qu’annoncée, ce qui signifie qu’il faudrait l’augmenter de 25% (1/4)pour atteindre les fameux 500 miles. Bref, du pipeau. Ça reste sûrement une belle machine, mais que de mensonges, surtout quand on sait combien on a prévenu. Une batterie de 900MWh pour 400 miles. Ça fait bien 1125 MWh pour 500 miles.
Ca leur a coûté 5,250 millions et ils ont touchés 15 millions de subvention. Il doit manquer quelque chose ou y avait du trop plein ? À moins d’avoir pour plus de 10 millions de stèle de recharge ?
Belle subvention étatique pour PepsiCo. Bon après, c’est sûrement un grand pourvoyeur d’emploi dans la région, et les retombées fiscales doivent compenser l’investissement. PepsiCo a fait là une excellente affaire, surtout pour un usage bien borné. Et pour l’autonomie constatée, on retrouve le même ratio entre l’homologation et la vie réelle, soit environ 80%.
640km en moyenne c’est plutôt pas mal. Sachant qu’en Europe (partout?) les pauses sont obligatoires régulièrement, les pb d’autonomie ne le sont plus vue les distances parcourues. Manque juste… le réseau de recharge camion sur des parkings routiers.
Le ferroutage est plus indiqué mais déjà dans certaines vallées alpines ils respireraient un peu moins de cochonneries…
Il y a quelques années il existait des appels des projets d”équipements en camions GNL (Gaz Naturel Liquéfié) avec des possibilités de subventions sur une partie des équipements, ça pouvait aller jusque 80% selon les équipements, les quantités, l’implantation de l’entreprise …
Donc, l’investissement est conséquent, donc la subvention aussi.
Mais c’est habituel dans le cas de “premier” acheteur d’une nouvelle technologie.
Elon tu m’en donnes un !
16 millions de subventions , pour des camions qui coutent en tout 6 millions…..pas sur que pepsi ait pris un gros risque sur ce coup
Belles subventions.
Ce que je vois dans la démarche PepsiCo, c’est le risque qu’ils ont pris en tant que pionniers dans le domaine, sans parler des ventes des concurrents, Tesla encore une fois apporte une solution globale en installant les bornes de recharges en adéquation avec les besoins de l’entreprise.
Ce que j’aimerais savoir, c’est le montant des économies réalisées sur 1 an, puis 5 ans par rapport au coût du carburant fossiles puis coût de maintenance (par rapport au thermique)
Camions magnifiques ! je crois que je vais (re)boire du Pepsi ! ;-)))