C’est officiel, Elon Musk l’a annoncé lui-même : le Tesla Semi entre en phase de production et c’est Pepsi qui aura l’honneur d’accueillir les premiers exemplaires terminés à partir du 1er décembre.
Cinq ans, c’est le nombre d’années qu’il aura donc fallu entre la présentation du Tesla Semi, camion poids lourd 100 % électrique, en 2017 et sa mise en production ces jours-ci. Dans le plus pur style du constructeur américain, cette dernière devait avoir lieu en 2019, mais a été repoussée peu à peu et devait même, selon les dernières prévisions, n’intervenir qu’en 2023.
Cependant, Elon Musk a finalement indiqué en août dernier que les premiers Semi seraient livrés plus tard dans l’année et il vient de confirmer aujourd’hui sur Twitter que l’assemblage avait effectivement démarré et que le premier client, Pepsi, commencerait à recevoir sa commande de 100 unités à partir du 1er décembre.
Excited to announce start of production of Tesla Semi Truck with deliveries to @Pepsi on Dec 1st! pic.twitter.com/gq0l73iGRW
— Elon Musk (@elonmusk) October 6, 2022
Musk en a profité pour confirmer que l’autonomie était de 500 miles, soit 805 km, en une seule charge. Un chiffre absolument extraordinaire vu la taille et le profil de l’engin. De plus, le groupe célèbre pour son soda a déjà reçu au préalable sur son site de Modesto, en Californie, une station Megacharger, délivrant une puissance, comme son nom l’indique, de 1 mégawatt, et pouvant ajouter 640 km d’autonomie en 30 minutes.
Le Semi est assemblé dans le Nevada, près de la Gigafactory, à raison de cinq unités par semaine, mais Tesla prévoit d’augmenter le volume de production avec le renfort de sa Gigafactory du Texas.
À lire aussi Les camions électriques domineront le marché dès 2035
Ils se sont fait prendre de vitesse par Mercedes. C’est bête
L’autonomie dépendra surtout de la charge transportée. Celle annoncée par Tesla c’est à vide, à 40t, 60t ?
D’autres constructeurs de camions proposent déjà de l’électrique, voir travaille sur l’hydrogène. ll serai tout aussi intéressant d’en avoir des articles.
C’est drôle de voir ces deux grand rétroviseurs latéraux alors que je vois de plus en plus de tout petits retros caméra sur les semis que je double sur l’autoroute. Même profilés ça fait quand même une belle surface frontale à 90km/h. Sur la recharge, quand on voit le nombre de camions arrêtes pour se reposer sur les aires c’est sur qu’il faudra prévoir du débit pour les charger tous en même temps ! Mais sur un plan plus large, la décarbonation des flux qui nous servent à vivre au quotidien est un énorme défi … toutes les solutions seront bonnes , depuis l’électricité jusqu’au gasoil issu des cultures d’algues (recherches pour l’aéronautique)
Et le train il compte pour des prunes ?
Cela donne envie de traverser la grande flaque pour aller l’essayer.
Pour chaque camion diesel en moins sur les routes, on devrait déboucher du champagne, pas du pepsi !
L’ineffable Elon nous annonce aussi en filigrane que les questions de production sont en train de se résoudre, ce qui est une seconde bonne nouvelle.
Un PL fullbat va certes traîner plusieurs tonnes de poids mort en permanence, nous n’en connaîtrons les conséquences que sous deux ans, le temps de comparer avec les autres solutions PL dépollués en cours de mise en service.
C’est assez amusant de lire les commentaires de certains, du style: » cela ne marchera jamais… »
Les mêmes, au début de Tesla, disaient la même chose, et on a vu la suite …
Y’a quelque temps, quand on nous annoncait des e-pl avec 400 km d’autonomie, ils nous disaient : »trop peu », sauf que maintenant Tesla annonce le double !!!
Évidement les mêmes, (dont certains sont issus du monde automobile traditionnel), oublient que les temps de repos permettront largement de faire les recharges !
Ils ne reste plus que l’argument : » y’a pas de stations » 1MWh…, en oubliant que la mise en place va aller de pair avec le développement des flottes, la marque américaine reproduisant le même processus qu’avec les VE en développant un réseau ad hoc, et ce d’autant plus facilement que les finances le permettent, avec une chute de l’endettement.
Et enfin, pas un mot de la part de ces éternels passéistes sur le TCO…
« Musk en a profité pour confirmer que l’autonomie était de 500 miles, soit 805 km, en une seule charge ». Pour donner un ordre de grandeur, l’autonomie d’un camion Diesel, c’est environ 5000 kms
Ce qui serait le top, c’est que le camion qui livre les camions soit lui-même un Tesla semi.
Double effet kiss-cool
Voici la revolution du transport de marchandise, le PL électrique nous sommes sauvé.
Un transport faiblement carboné sera la solutiin pour contrer la crise énergétique.
Le premier client pepsi, l’industrie du soda est l’une des plus consommatrise de matiere plastique, et participe grandement a des problèmes d’obésité et l’absorption de substence toxique et cancérigène.
Danger un train peut en cacher un autre.
En attente de le voir décliné en camping car intégral pour comparer avec les modèles thermiques de grande dimension. A suivre !!!
Avec les ventes de Diesel en berne en France, c’est la 2ème bonne nouvelle de la semaine.
Question : avec 5 semis assemblés par semaine, pourquoi attendre le 01/12 pour les livrer ?
« on voit bien qu’il est sur une remorque, il ne roule pas ! comme le camion de Nikola ! »
sans rire, c’est bien si il tiennent leur delais et que les gens commencent a le voir rouler