C’est dans le cadre des Journées hydrogène dans les territoires, qui se sont déroulées à Marseille (13) il y a quelques jours, que la centrale d’achat public a annoncé son projet qui vient soutenir le Plan 1.000 bus.

Porté par Mobilité Hydrogène France, cette nouvelle feuille de route prévoit un parc de 1.000 bus électriques à pile hydrogène en circulation en France à échéance 2023. Un chiffre bien plus ambitieux que les 200 poids lourds H2 du Plan national hydrogène révélé en juin 2018.

Concrètement, l’UGAP proposera à ses clients, les collectivités, d’imaginer ensemble des offres qui rendront visibles des constructeurs le volume des véhicules attendus sur les 4 années à venir. Ceci afin de motiver les industriels concernés à développer et introduire sur le marché français des modèles qui feront alors l’objet d’achats groupés.

Pourquoi ces entreprises commercialisant des bus embrayeraient-elles sur un tel scénario ? Tout simplement parce que plus de 25.000 véhicules sont vendus par l’intermédiaire de l’UGAP chaque année.

En outre, la centrale d’achat public avait déjà procédé de façon similaire, il y a une dizaine d’années, afin de précipiter l’émergence d’une nouvelle génération de véhicules électriques. L’appel d’offres lancé en avril 2010, avait été remporté par Renault pour la fourniture, sur 4 ans, de 15.637 Kangoo Z.E., et par Peugeot, pour une commande de 3.074 iOn à livrer sur la même période.