
Admettant l'échec du système actuel, l’Europe va introduire une nouvelle méthodologie de tests des normes antipollution dès 2017. Une mesure assortie d'une hausse des seuils autorisés pour permettre aux constructeurs de s'adapter aux nouvelles règles.
L’affaire Volkswagen aura décidément eu de nombreuses conséquences sur le monde automobile. Dernière en date : l’annonce par l’Union Européenne de la mise en place d’une nouvelle méthodologie de tests pour les normes antipollution dès 2017. Pour l’Europe, il s’agit de « casser » les cycles actuels, bien connus et largement contournés par les constructeurs, pour introduire un nouveau protocole basé sur les conditions réelles d’utilisation (RDE).
Des seuils relevés
Même si le nouveau protocole ne sera pas appliqué avant 2017, difficile de le mettre en place telle quelle tant les différences constatées avec le cycle actuel risquent d’être importantes.
Pour laisser le temps aux constructeurs de s’adapter à ces nouveaux protocoles, l’Europe a donc décidé d’appliquer une « marge de tolérance » pour les oxydes d’azote qui pourront dépasser jusqu’à 110 % la norme actuelle. En d’autres termes, une voiture pourra polluer jusqu’à 2.1 fois plus que la norme en vigueur. A compter de janvier 2020, le delta sera ramené à 50 %.
Constat d’échec
Sans forcément l’écrire, Bruxelles avoue donc que les normes actuelles sont impossibles à tenir par les constructeurs en cycle réel et admet l’illusion des niveaux d’émissions imposés au cours des dernières années.
Bref, une raison de plus de passer à la voiture électrique qui ne produit ni Nox, ni CO2, ni particules et ce quel que soit le type de test réalisé !
cette décision n’est absolument pas favorable aux constructeurs qui devront faire homologuer leur nouveaux modèles comme prévu avec les seuils bas des règles Euro 6C et du nouveau cycle mondial WLTP; Ce sont les consommateurs, conducteurs, qui auront une plage de tolérance de 110% (pour les NOX notamment) entre seuil et plafond pour user sans abuser de leur belle voiture connectée; celle-ci avec tous ses capteurs caftera à une base de données en temps réel tout dépassement des plafonds de rejets polluants que la voiture soit à essence, diesel ou Hybride
Ainsi lors de la COP 21, l’Europe pourra se vanter de mettre les conducteurs face à leur responsabilité de pollueur potentiel car les constructeurs concevront des véhicules qui respectent les normes anti pollution dans la mesure où le compte tours n’est pas en permanence en surchauffe
Je suis atterré par votre titre !
Quand on change la méthode de mesure, pour la rendre plus réaliste, on n’est plus dans les mêmes conditions ce qui explique les limites (dont on ne connait pas comment elles ont été fixées) DIFFERENTES.
Quand on dit qu’il y a trop de sucre et/ou trop de sel dans les soupes industrielles, c’est qu’on les y a ajoutés. Là il s’agit de polluants qui sont les conséquences de la Combustion. Le même raisonnement ne peut donc pas s’appliquer
Quand je vois qu’on voulait nous faire croire qu’un petit moteur essence ne polluait pas plus qu’un hybride.
Avec les test foireux, on arrivait à des émissions de CO2 quasi équivalente aux hybride, sauf que dans la réalité c’est tout autre. Démarrez au feux vert en ville pour atteindre 50km/h (en un temps raisonnable) et le petit moteur emmétrera bien plus de polluant en tout genre provoquant asthme et allergie aux riverain qu’un hybride de type Toyota. Bon évidemment le VE est encore mieux dans ce genre d’exercice.
Ce qui me met en rogne, c’est que ces technocrates européen « normalise » les excès des constructeurs (plus particulièrement les gros moteurs) et ce sont les mêmes qui menaçait la France d’amande pour la mauvaise qualité de l’air des villes français.
Mais qui est responsable de la pollution en France! Les maires qui subissent des pressions énormes (comme 40 millions d’automobilistes) pour que rien ne change? Ou ces technocrates qui légalise des moteurs qui n’ont de place que dans les musées?
Quelle misère, quelle misère….donc récapitulons:
Pour les Nox, Euro 5: 0.180g/km, Euro 6: 0.080g/km)
1. Les voitures qui vont passer encore par le NDEC jusqu’en 2017 (ou encore en 2018-19?), pourront en réalité polluer 4x, 7x, 15x, 23x plus en Nox que l’actuel Euro6.
Super. Excellent.
2. Après, en 2017, on « progresse » vers une norme qui sera à peu près pareille que la norme Euro5 (introduite en 2009!!!) (2.1x 0.080 = 0.168g/km).
Wow.
Juste pour préciser et éviter des erreurs d’interprétation : La mise en place des normes qui seront en vigueur pour les voitures mis en service en 2017 n’est pas une conséquence du vwgate…
Quand on pense qu’une Prius 2 de 2003 émet 10g de Nox /km et que maintenant on va tolérer 160 g/km pour les moteurs Diesel , on se demande où est le progrès ….
Voilà bien les dernières résistances du moteur thermique et c’est aussi une confirmation de ses limites, alors que les batteries ne cessent d’être améliorées !
..
Si on appliquait le principe du « pollueur-payeur » basé sur le nouveau « protocole basé sur les conditions réelles » ?
C’est quoi le protocole basé sur les conditions réelles d’utilisation (RDE) ?
Est-il différent du WLTP qui devait être introduit justement en 2017 ?