
Alors que Toyota annonçait début mars vouloir arrêter la vente de véhicules diesel en Europe dès la fin de l’année, Nissan lui emboite le pas mais avec un calendrier beaucoup plus progressif.
« En Europe, où se concentrent nos ventes diesel, la poussée de l’électrification va nous permettre d’arrêter graduellement le diesel pour les voitures particulières à chaque renouvellement de modèle« , a déclaré à l’AFP un porte-parole du groupe sans pour autant préciser son calendrier.
Désormais tournée vers l’électrification, le partenaire de Renault ambitionne de multiplier par six ses ventes annuelles de véhicules électrifiés avec un objectif mondial d’un million d’unités d’ici à 2022. Une stratégie qui reposera sur ses modèles 100 % électriques, tels que la Nissan Leaf, mais aussi sur la technologie e-Power, déjà proposée au Japon sur la Note et le Serena.
En Europe, la marque nippone estime que les véhicules électrifiés pourraient représenter 40 % de ses ventes d’ici 2022 et 50 % d’ici 2025.
Kof kof !
Il était temps.
Et là on pense très fort à l’abruti de chez Nissan Europe qui – au lieu de promouvoir davantage la LEAF de première génération – n’avait rien trouvé de mieux que de réintroduire des Pulsar Diesel en Europe alors que l’Almera n’était plus vendue depuis des lustres… Plus cannibal, tu meurs !
Il faut savoir que Nissan prévoit un plan social de 1000 personnes pour son usine Anglaise de Sunderland suite à la mévente des versions diesel de son Qashqai et de son Juke ?
Cela aurait du sens de prévoir le remplacement des ces véhicules par des versions élec (comme la Leaf) ou des versions avec l’e-power (comme la Note ou la Serena), ne nécessitant qu’une adaptation mineure de la chaîne de montage.