
Harley davidson avait présenté fin janvier de mauvais résultats financiers pour 2017 (ventes en baisse de 6,7 % et C.A. de 6 %), et décidé de fermer une usine à Kansas City (Missouri) et une autre en Australie. Le PDG, Matt Levatich, avait à cette occasion fait part de la volonté du constructeur, surtout connu pour ses gros bi-cylindres, de lancer une moto électrique avant 2020, et d'investir pour promouvoir ce type de véhicule.
Un grand pas vient d’être fait dans cette direction avec un investissement financier – conséquent semble-t-il même si les montants n’ont pas été précisés – dans la marque Alta Motors. Cette marque a déjà fait ses preuves dans le domaine du cross grâce à la Redshift, une moto électrique capable de s’aligner face à des 250 4-temps en course, et pas pour faire de la figuration !
Elle propose également une enduro et un scrambler : les redshift EX et ST qui développent 40 cv de puissance, 162 Nm de couple et pèsent respectivement 125 et 113 kg. D’une capacité de 5.8 kWh, la batterie leur autorise une autonomie de 80 km.
Ce rapprochement devrait profiter aux deux parties. D’un coté Alta motors fera bénéficier Harley Davidson de sa technologie et de son expertise dans le domaine de l’électrique, et de l’autre Harley ouvrira son réseau mondial à la jeune marque de motos électriques…
En gros, HD veut tuer Alta afin que les motos électriques restent du domaine de l’exotique (Zero ou Energica), et que la clientèle HD continue bien gentiment de rouler sur les bruyants rails tubulaires qu’on leur présente comme étant une tradition incontournable, sinon t’es pas un mec.