Basée à Aix-en-Provence, la start-up Maca développe un modèle de voiture volante à hydrogène baptisé Carcopter. Le projet sera présenté à l’occasion du CES de Las Vegas.

L’engin ne ressemble à aucun des taxis-drones ou voitures volantes présentés jusque-là. Normal, avec sa silhouette insectoïde, la Maca Carcopter vise la compétition automobile du futur. S’il peut sembler farfelu au premier abord, le concept est très sérieux : il sera présenté du 11 au 14 janvier lors de la messe technophile, version numérique, du CES de Las Vegas.

Le carcopter est né en 2018 dans l’esprit de l’ex-pilote de chasse Thierry De Boisvilliers et de Michael Krollak, un ancien cadre d’Airbus. Ils ont fondé leur start-up à Aix-en-Provence en novembre 2019, mais disposent déjà d’une réplique à petite échelle de leur engin. Longue de 2,5 m et équipée de batteries, elle esquisse le modèle définitif qui devrait s’étendre sur 5 à 6 m. Maca espère un premier décollage d’ici la fin 2021 et une mise en compétition d’ici 2023. L’appareil fonctionnera d’abord à l’électricité, mais la start-up annonce qu’elle testera l’hydrogène.

Avec une pile à combustible et ses réservoirs, le carcopter devrait s’affranchir des limites d’autonomie imposées par l’électrique à batterie. Capable d’atteindre 246 km/h selon ses concepteurs, le drone semi-automatique sera proposé à des circuits automobiles comme celui de Paul-Ricard, du pôle Alès-Cévennes et des 24h du Mans. Une première carrière à visée pédagogique destinée à populariser le concept de voiture volante. Dans une interview accordée au média Made in Marseille, Thierry De Boisvilliers annonce en effet vouloir « les rendre accessibles à monsieur Tout-le-Monde d’ici 15 ans ».