Depuis 2010, Google travaille sur son projet de voitures autonomes, pouvant circuler sans conducteur. Elles ont déjà été testées sur des routes peu dangereuses et ont récemment été expérimentées, avec succès selon le géant américain, dans un contexte urbain réel.
Assurer la sécurité des personnes
Ce test grandeur nature est destiné à vérifier la fiabilité du système. En effet, la voiture automatique doit être capable de repérer et d’éviter tous les obstacles pouvant survenir sur la route : cycliste, piétons, voitures, objets… Pour ce faire, Google s’appuie sur le postulat selon lequel tout comportement peut être prévu et anticipé grâce à des algorithmes appropriés.
Une technologie présentée comme supérieure à l’homme
En outre, pour Google, cette voiture autonome conduit mieux qu’un pilote professionnel : elle peut analyser en même temps des centaines d’objets, tout remarquer, être constamment en alerte, sans jamais être distraite ni fatiguée. Elle gérerait ainsi mieux les situations dangereuses qu’un individu.
Un système encore loin d’une commercialisation
En dépit des progrès annoncés, ce système pour l’instant testé sur les véhicules du groupe Toyota (Lexus RX ou Prius), n’est pas prêt à être commercialisé. Si ces voitures ont parcouru plus de 700.000 miles, soit près de 28 fois le tour de la Terre, elles comportent de nombreuses failles. Les ingénieurs vont devoir travailler encore longuement sur cette technologie avant de pouvoir la mettre sur le marché.
La vidéo suivante donne un bon aperçu du challenge technologique que représentent ces véhicules :
Je ne suis pas prêt à laisser conduire ma voiture par l’électronique!
Car quand on voit déjà tous les bugs sur les voitures actuelles soi-disant fiables…
Il faudra beaucoup de temps avant que cette fantastique technologie soit parfaitement au point et vendue à un prix décent, et aussi que le citoyen ait suffisamment confiance en elle.
Dommage que notre P2 bleue comme celle illustrant l’article ne possède pas un volet d’aération sous le parebrise comme la deudeuche : volet ouvert, je pourrai m’amuser à circuler en ville en baissant la tête pour faire comme si…
Y aurait juste à ajouter qlq autocollants sur la carosserie, une pseudo galerie avec un radar factice sur le toit et appeler en numéro masqué les journalistes pour les prévénir que les Google Car arrivent en France… :o
Le principal problème sera surtout juridique. Qui sera responsable en cas d’accident? Surtout que les américains adorent se faire des procès!
Big Brother ne se contentera plus de nous surveiller. Il va nous remplacer :-)))
« tout comportement peut être prévu et anticipé » c’est une affirmation qui ne manque pas de toupet. En même temps il faut bien reconnaître que les conducteurs (moi compris) commettent quand même énormément de bêtises que le véhicule autonome ne ferait pas. Heureusement que les bêtises ne se soldent pas toujours par un accident, mais quelquefois quand même.
Si un tel véhicule peut se comporter mieux qu’un conducteur humain lorsque les conditions de circulations sont « normales », je ne suis pas sûr qu’il puisse anticiper certains signes discrets qui nous avertissent d’un danger potentiel comme par exemple la façon dont un véhicule est « décoré » ou la « souplesse » avec laquelle il nous dépasse, juste avant de faire une embardée… Sans parler de l’observation du terrain non routier à la campagne pour évaluer le risque de rencontrer un troupeau de sangliers!
Bonjour,
Je trouve cela vraiment extraordinaire et cela ouvre la porte à des projets vraiment passionnants ! Quand on voit déjà la difficulté à détecter proprement les lignes de rive sur une autoroute déserte, je n’imagine pas la complexité du dispositif pour qu’une voiture devienne réellement autonome dans toutes les situations !
C’est un beau défi !
Geoffrey