Principal « concurrent » de l’hyperloop d’Elon Musk, Virgin poursuit activement le développement de son prototype. Un premier test avec passagers s’est déroulé avec succès.

Les deux premiers passagers à « voyager » à bord d’une capsule du Virgin Hyperloop ont parcouru 500 m à une vitesse maximale de 172,8 km/h. Il s’agit du cofondateur Josh Giegel et de la directrice de l’expérience passager Sara Luchian. Si la performance n’est pas exaltante, le symbole est fort : c’est le tout premier test habité pour le prototype de train à sustentation magnétique, après 400 essais à vide. D’ici 2030, Virgin espère lancer un hyperloop capable de transporter 28 personnes par module à une vitesse de 1 200 km/h. Les petits véhicules circulent en lévitation dans un tube sous vide et sont propulsés par un champ magnétique induit par un courant électrique circulant dans les rails.

Le concept est très en vogue et plusieurs sociétés sont sur les starting-blocks pour développer leur propre modèle. À commencer par « Hyperloop One », le projet d’Elon Musk lancé en 2013, qui avance à pas de fourmis depuis. La start-up américaine « Hyperloop Transportation Technologies » préfère se concentrer sur des prototypes urbains et s’apprête à réaliser des premiers tests habités dans son tube de Toulouse. Le projet porté par Virgin semble être le plus avancé. La multinationale détient déjà le record de vitesse (sans passagers) pour un hyperloop, avec 386 km/h atteints en décembre 2018.