
Présentée en septembre dernier au salon international des véhicules industriels de Hanovre, la version électrique du best-seller (50.000 Citaro vendus en 2 générations) de Mercedes en matière de bus est désormais en cours de production et de livraison.
Hamburger Hochbahn AG, la société organisatrice des transports à Hambourg, en Allemagne, a commandé 20 unités du eCitaro, après avoir essayé durant plusieurs années les offres branchées proposées par différents constructeurs. C’est elle qui a reçu le premier exemplaire de série, équipé d’une batterie modulaire (15 modules de 12 cellules) installée sur le toit, d’une capacité de 243 kWh. La recharge sera effectuée de nuit au dépôt, via connecteur Combo 2 (jusqu’à 150 kW de puissance acceptée).
Mercedes précise que la commande passée par Hamburger Hochbahn AG « est la plus importante en bus 100% électriques, reçue à ce jour, d’un opérateur de transport allemand ». Et les perspectives sont importantes, puisque l’entreprise, qui exploite environ 1.000 bus sur 111 lignes, a prévu de n’acheter que des modèles électriques à partir de 2020.
Le eCitaro « est le premier bus urbain entièrement électrique développé et fabriqué en Allemagne », souligne le constructeur. Afin d’améliorer son autonomie, ce bus électrique est équipé de différents dispositifs pour économiser l’énergie. Ainsi la pompe à chaleur qui assure le chauffage à bord, ou encore l’éclairage, intérieur comme extérieur, qui emploie la technologie Led.
A quand une loi en France, imposant à toute opérateur public subventionné de transport en commun (communes, agglo etc), L’OBLIGATION de bus électriques (à batterie ou hydrogène produit par hydrolyse), lors de tout remplacement ?
Si c’est possible pour des villes allemandes, qu’on ne me dise pas que chez nous, cela ne l’est pas …
La RATP aurait pu acheter des BE Mercedes et BYD deja disponibles,au lieu de remettre en service une centaine de diesels. En attendant livraison de la commande principale (et cela aurait permis d’établir des bases de comparaison à l’exploitation).
J’espère qu’il s’agit d’un véhicule de transition, et que dans les prochaines versions, le plancher soit dédié au stockage batterie.
Ce serait bien aussi d’envisager la recharge par induction aux terminus des lignes; les allemands ne sont pas trop producteurs d’électricité propre la nuit.
J’ai lu ailleurs que seulement une partie de la batterie était sur le toit. Sur 10 modules au maximum, il y en aurait 4 à 6 situés là où se trouvait le moteur diesel.
Que deviennent les BUS diesel mis au rebus? seconde vie pour déplacer la pollution dans les pays moins développés ? Comme les voitures ? ou mise a la casse et donc recyclage ?