
Alors que les prix du gazole et du SP95-E10 sont de plus en plus souvent affichés en France à moins de 1,20 euro le litre, en retrait d’environ 30 centimes depuis le début de l’année, la société d’analyse et de conseil GlobalData estime que les effets secondaires du confinement auront un impact négatif sur les efforts de l’UE pour une mobilité plus vertueuse sur son territoire.
La sortie de crise du coronavirus pourrait se traduire par une baisse des demandes en véhicules électriques neufs et une moins grande attention portée à l’empreinte carbone lors de l’achat d’une nouvelle voiture.
Une situation « très problématique pour l’industrie dans une année qui devait marquer le grand virage vers les véhicules électriques afin de réduire les émissions moyennes de CO2, conformément aux nouveaux objectifs plus stricts de l’UE en la matière », alarme Mike Vousden, analyste automobile chez GlobalData.
Avec des stocks de pétrole très importants qu’il faudra écouler rapidement afin de remettre en route la filière, les prix à la pompe pourraient demeurer plusieurs mois à un niveau bas, encore plus proche de 1 euro. Le temps nécessaire pour amortir le surcoût à l’achat d’un véhicule électrique, par rapport à son équivalent thermique, s’allongerait en conséquence.
Ainsi, l’économie sur le budget auto tomberait en dessous du seuil symbolique des 100 euros par mois avec une voiture électrique, par comparaison avec l’utilisations d’un modèle thermique équivalent consommant environ 6 litres d’un carburant à 1 euro pour parcourir de l’ordre de 1.500 kilomètres.
L’affaiblissement de l’avantage économique de posséder une voiture électrique se traduirait par des difficultés à respecter les objectifs ambitieux de l’UE en décarbonation, entraînant par effet de bord des risques plus importants de fortes amendes à l’encontre des constructeurs les plus mal placés.
Les conclusions de GlobalData sont quasiment une lapalissade tant il est évident qu’une sortie de crise s’effectue le plus souvent au détriment des efforts en cours pour provoquer une mutation majeure dans la société.
En outre l’affaiblissement plus ou moins temporaire du pouvoir d’achat sur une majorité de ménages entraînera également des reports de projets parmi ceux qui nécessitent une importante mobilisation financière. L’achat d’un véhicule est de cette nature.
Par ailleurs les constructeurs ont déjà demandé à l’UE une forme de souplesse, pour 2020 au moins, sur les nouvelles contraintes d’émission de CO2. Il serait étonnant que l’institution refuse catégoriquement tout aménagement devant les pertes conséquentes que vont subir les industriels, surtout si le confinement se poursuit après avril dans différentes régions du monde.
L’actuelle crise internationale appelle forcément à remettre à plat bien des politiques à moyen et long termes. Le faire d’une façon plus vertueuse, c’est mieux. La réduction des émissions polluantes et de CO2 peut aussi passer par une réduction durable des déplacements (télétravail, regroupement des besoins, etc.).
« le prix à la pompe pourraient demeurer plusieurs mois à un niveau bas » : en même temps, ça fait des années que les industries pétrolières et l’état via les taxes se gavent avec un prix artificiellement très haut…
Bien malin qui sait ce qu’il va se passer. Un économiste qui fait des bonnes prévisions, ça se saurait… à moins d’avoir une boule de cristal.
Une chose est certaine selon moi, « too big to fail », les constructeurs, les compagnies aériennes, las avionneurs seront soutenu car trop d’emploi en jeu.
La seule inconnue pour les voitures, le comportement des potentiels acheteurs. Après cette épreuve, la soif de vie, d’achat et les ventes explosent pour ceux qui n’ont pas perdu leurs job ou bien alors le retour à des valeurs essentielles genre famille, maison et la bagnole passion devient outil de déplacement « utile » avec des achats plus raisonnés et rationnels voire garder la vieille voiture jusqu’au bout.
L’absence de circulation, de bruit, des odeurs d’échappements rares, aura au moins le bénéfice d’avoir ouvert les consciences d’une vie rêvée sans bruits de moteurs et de puanteurs de gaz d’échappement si vous suivez ou je veux en venir. Bon, j’ai le droit de rêver un peu.
un oubli majeur dans cet article : les VT participent à la violence du virus (actuel) et à divers autres problèmes majeurs de santé publique
çà risque de coincer sérieusement auprès des populations de relancer un aide virus qui va être là pour au moins 18 mois
Il n’y a que sur ce site où on affirme que l’électrique est moins cher à l’usage qu’un VT.
Aucun constructeur de VE n’ose s’aventurer sur ce ce sujet. Peugeot dit juste que la 208 VE a un coût d’utilisation proche d’un Vt.
Ce qui est certain c’est que l’automobile et le Ve vont pâtir de la crise du covid.
Les entreprises et surtout les particuliers vont freiner les dépenses et l’automobile neuve sera l’une des grosses victimes. Les VE avec leur coût bien plus élevés et leur manque de polyvalence auront bien plus de mal à convaincre.
La chasse au CO2 n’est plus la priorité des gouvernements.
C’est maintenant qu’il faut augmenter la TIPP pour garder le prix du carburant vers les 1,4 € . Des rentrées en plus pour l’Etat qui va en avoir grand besoin et la voiture électrique qui garde sa compétitivité.
Justement j’espère que ce confinement va permettre à certains d’intégrer le montant de leur budget carburant mensuel et plus globalement leur budget automobile mensuel.
Si cela peut leur faire prendre conscience qu’une voiture cela coûte chère.
Malheureusement on voit qu’en Chine, l’après Covid19 c’est le retour de la voiture individuelle pour éviter les confinements en transports en commun…C’est pas comme çà qu’on va réduire le CO2, les émissions polluantes, le bruit, la congestion des axes de transpoirts etc
Si en Europe c’est pareil…. D’autant plus que les gens vont vouloir sortir, bouger, rouler, et que la voiture est un second chez soi…