
Lourd de 26 tonnes, il s'agit du tout premier tractopelle d'un tel gabarit à fonctionner entièrement à l'électricité.
Électrifier un engin de chantier est un défi de taille. Gros consommateurs d’énergie, ils doivent contenir d’imposantes batteries pour fonctionner aussi efficacement que leur équivalent diesel. C’est le cas du tractopelle électrique de 26 tonnes développé par Caterpillar avec Pon Equipment. Dévoilé à Gjellerasen en Norvège pour l’entreprise de BTP Veidekke, le prototype embarque un pack de 3,4 tonnes d’une capacité de 300 kWh.
Une batterie spécialement conçue pour résister aux mouvements brusques de la machine. Le tractopelle disposerait ainsi d’une autonomie de 5 à 7 heures en opération, ce qui correspond aux usages d’une majorité de clients. L’engin est animé par un moteur électrique de 122 kW alimentant les pompes hydrauliques.
La société de construction souhaite en commander 8 exemplaires, dans l’optique d’améliorer les conditions de travail de ses employés et de diminuer la pollution sonore et atmosphérique sur les chantiers. Selon l’entreprise, cette seule machine permettrait de réduire de 52 tonnes ses émissions de CO2. Remplacer les 2500 tractopelles de même gabarit présentes en Norvège reviendrait à retirer 60.000 voitures de la circulation d’après elle.
Un groupe électrogène fonctionnant à régime stable et réglé pour ça pollue énormément moins que lors des montées de régime multiples.
Attention c’est UNE tractopelle (appris grâce aux livres d’enfants.. allez vérifier..).
Et pour la recharger on la met sur un porte-char à la recherche de la borne 22kwh AC la plus proche ?
Ou bien on apporte un groupe électrogène à Mazout sur le chantier ?
C’est bien mais ça ne pas régler toutes les situations loin de là.
Je trouve ça génial. En plus çà améliore les conditions de travail des ouvriers du bâtiment. Vivement que tous les engins de chantiers soient électriques.
Ce n’est pas un tractopelle, c’est une pelle hydraulique qui reste bien hydraulique.
Un tractopelle c’est sur pneus et cela possède un godet en retro à l’arrière et un godet en butte à l’avant pour pelleter et charge, on appelle cela aussi une chargeuse-pelleteuse.
A la base c’est une 320e qui pèse 22,5 t, en remplaçant le moteur diesel de 4,4 l et 122 kW elle augmente en masse. Cela peut avoir une incidence pour certains travaux sur sol de faible portance.
On va pouvoir faire du gros greenwashing sur nos bilans carbone en réduisant les postes 1 et 8 et même si cela augmente le poste 6. Comme on les prends en location, la fabrication et le recyclage on s’en fout, en plus c’est dans le poste 14 qui ne fait pas partie du bilan réglementaire que l’on doit publier.
Par contre, il va falloir la trouver l’alimentation pour recharger 300 kWh en une nuit.
Il est utile de rappeler qu’il existe bien d’autres causes que l’automobile pour le réchauffement climatique et la pollution. Taper toujours sur les mêmes c’est facile!
Sur ce type d’engin le poids des batteries n’est clairement pas un problème car elles font office de contre poids, ce dernier ayant disparu. Pour info ce n’est pas un tractopelle mais une pelle mecanique ou pelle hydraulique.
Pour moi c’est une évolution logique pour le secteur du BTP, surtout que le poid des batteries n’est plus un problème et devient un avantage.
Même si l’engin tient une journée de chantier, il reste le problème de la recharge, et cela oblige à devoir recharger la bête sur un camion tous les soirs et la ramener à un dépôt équipé pour une telle recharge.
Dommage car cela a du sens, le moteur pour l’hydraulique fonctionnant par intermittence (lorsqu’on actionne un vérin), et l’électrique s’y prêtant particulièrement bien .