
BYD a révélé son autocar électrique en première européenne à Paris. Une présentation qui souligne les ambitions du constructeur chinois dans l'hexagone.
Opération séduction pour BYD à Paris qui a présenté ce vendredi 11 mars son nouvel autocar 100 % électrique au pied de la Tour Eiffel. Un choix loin d’être anodin et qui permet au constructeur chinois de présenter son offre à la RATP, engagée à convertir 80 % de sa flotte au tout électrique d’ici à 2025.
Une offre diversifiée
Si la plupart des constructeurs limitent leur offre à un ou deux modèles électriques, BYD fait le choix de la diversité avec une gamme complète allant du 8 au 18 mètres. Le constructeur se démarque également en lançant une offre électrique sur le segment des autocars alors que la majeure partie des constructeurs restent sur du bus urbain.
Long de 12 mètres, l’autocar électrique présenté à Paris peut accueillir 51 passagers. Animé par deux packs batteries lithium de 40 kWh, soit 80 kWh au total, et autorise jusqu’à 200 kilomètres d’autonomie. En termes de temps de charge, le constructeur revendique 2h30 via une borne rapide. Une autre version de l’autocar, capable de transporter 90 passagers et dotée de 300 kilomètres d’autonomie, sera également proposée.
La France comme premier marché européen
« Nous allons prochainement annoncer nos plans d’introduction pour notre autocar en Europe. La France sera notre premier marché européen » a indiqué Isbrand Ho, Directeur Général de BYD Europe.
Et si BYD ne fait pas partie des constructeurs sélectionnés pour les tests de la RATP, le constructeur a déjà su séduire d’autres acteurs européens comme la ville de Londres avec des bus électriques à double-étage ou encore l’aéroport de Schipol, aux Pays-Bas.
Voir arriver des cars électriques sans passer par la case »car hybride » est un peu étrange.
Pour rouler »propre », si cet autocar consomme 210 kW/h par jour, il a besoin de :
– une puissance photovoltaïque de 70 kW
– 280 panneaux (environ 40000 € HT mais rentabilisé assez rapidement par rapport au prix de l’électricité)
– 460 m² de surface
(données pour le pourtour Méditerranéen)
Environnementalement dans le Sud de la France c’est cohérent.
Oui car un véhicule électrique c’est bien mais avec une énergie propre, c’est encore mieux.
Solution moins chère et largement éprouvée : le trolley-bus.
http://www.lowtechmagazine.com/2009/07/trolleytrucks-trolleybuses-cargotrams.html
Mais c’est moins high-tech, donc pas intéressant.
Il y a un bus de ligne 100% élec , 12m environ, qui est actuellement en test sur la Ville de Nice, par la régie des transports de la Métropole Nice côte d’Azur. C’est agréable de « ne pas » l’entendre passer sous nos fenêtres! :) Quant au test de bus élec par biberonnage autour de l’aéroport de Nice, ben, on ne les voit pas très souvent!
En tous cas, c’est bien que le bus électrique, surtout de ville se développe!
autant je suis pour les bus urbains tout electriques, avec biberonnage si les batteries ne permettent pas de tenir toute la durée de service, autant dans ce cas je trouve ça crétin: 200km d’autonomie pour un autocar inter-urbain! quelle est l’utilité de ce véhicule? oui à un autocar hybride rechargeable qui roule en tout electrique en ville en au diesel sur l’autoroute
C’est quel prix un bus ?
Car en prenant un prix très attractif à 150$ le kWh, on est déjà entre 40 500 $ et 48 000$ rien que pour les batteries. C’est un sacré investissement.
je soupçonne une erreur dans la capacité des batteries?
Un bus élec, c’est 1,35 à 1,5 kWh/km. Pour atteindre 200 km d’autonomie, même dans un « petit » bus de 12m, il faut embarquer une batterie de 270 kWh utile minimum!
Sur son Bluebus 12m, Bolloré annonce 180 km d’automie avec 240 kWh de batterie (8 batteries de Bluecar de 30kWh chacune).
De mémoire, la capa des bus élec BYD oscille plutôt entre 250 et 375 kWh (!) à ce jour…