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Le Sénat a voté les budgets pour 2021 et s’est penché sur le malus CO2 des véhicules neufs qui fait l’objet depuis cette année d’un durcissement. Initialement, le plan était de le rendre plus strict sur trois années, mais le Sénat a finalement voté un assouplissement sur cinq ans, avec une introduction progressive jusqu’en 2025.
Lorsqu’il a été voté initialement, le nouveau malus CO2 devait s’étaler de 2020 à 2022, en réduisant le seuil de déclenchement du malus à 131 g/km de CO2 rejeté l’an prochain, et à 123 grammes l’année suivante. Le mois dernier, ce seuil a déjà été ajusté avec un déclenchement du malus à partir de 133 g/km, et une réduction prévue de 5 g/km pendant deux ans, pour atteindre un déclenchement du malus à 123 g/km de CO2 rejeté en 2023.
L’apparition d’un malus au poids accompagnant celui des émissions de dioxyde de carbone a visiblement appelé les sénateurs à la prudence, et ceux-ci ont décidé d’assouplir davantage l’application du malus. Ainsi, le malus serait appliqué l’an prochain à partir de 135 g/km de CO2 rejeté, et il baisserait de trois grammes par an pour atteindre 123 g/km en 2025, décalant de deux ans l’objectif initial.
Le principe de ce nouveau malus doit désormais être validé par l’Assemblée nationale, qui devra trancher entre la proposition du Sénat et l’avis opposé du gouvernement. Par la suite, c’est le malus au poids qui sera étudié, et très certainement adapté à la décision finale qui sera prise pour les émissions.
Age moyen de 61 ans, moins de 15% des sénateurs ont moins de 50 ans. Décidément le vieille garde des politiques n’a toujours pas compris l’urgence. C’est triste.
Ah décidément les papis ont du mal avec le changement… Ils ne veulent pas que leur chauffeur privé les conduisent en Zoé. Dommage moins on agit maintenant plus on devra dans 5 ans.
A quand la taxe au kilomètre parcouru pour les VE ? L’Australie s’y met car il faut bien renflouer les caisses de l’état.
La France champion du monde de la taxation s’est fait doublée.
Encore une reculade des vieillards cacochymes et corrompus qui siègent à la chambre haute…
L’urgence sanitaire et le rôle de la pollution de l’air causée par les véhicules à été mise en évidence lors du premier confinement, les études, notamment de l’OMS, énonçant les 50.000 morts annuels en France causés par cette pollution ne semblent pas compter…
Enfin, l’intelligence doublée de sagesse et d’humanité se manifeste au Sénat !
L’article évoque le malus CO² pour la partie « client » (malus appliqué sur le prix d’achat).
Sur l’amende CO² des constructeurs (dispositif CAFE, même si ce n’est pas son vrai nom), j’espère qu’il n’y aura pas d’assouplissement, avec une cible moyenne revue à la baisse, et des VE qui ne comptent plus que pour une vente, et pas deux comme en 2020.
Il faut continuer à inciter les constructeurs à promouvoir les VE, et faire baisser leur prix !
J’avoue ne pas comprendre le raisonnement des sénateurs ici.
La France, qui dispose de constructeurs vendant des véhicules à émission modérée (comparé aux allemands), a une occasion en or pour s’appuyer sur la loi pour en faire un avantage concurrrentiel.
Renault sait faire des véhicules électriques de longue date, Peugeot a une plateforme flexible.
Pourquoi on ne sert pas franchement la vis un bon coup pour offrir un boulevard à nos constructeurs ?
C’est ce que les allemands ont toujours su faire à merveille : s’impliquer à fond dans la conception des normes et directives européennes pour que leur industrie soit avantagée (norme CCS vs ChadeMo, norme d’émissions très favorables aux Panzer PHEV allemands, etc.).
On limiterait la concurrence à nos constructeurs nationaux à :
– Kia/Hyundai
– aux petites Fiat, citadines du groupe VW
– des constructeurs de niche pour l’instant (Tesla, arrivants chinois)
Tout le reste serait hors concours: grosses berlines et SUV de Audi, BMW, Mercedes, Volvo, Honda/Toyota/Mazda
C’est une occasion en or, il ne faut pas avoir peur de liquider notre industrie du diesel si en termes de part de marché cela signifie plus de véhicules français électrifiés que de véhicules étrangers.
C’est comme si Apple mettait le frein à la promotion de l’iPhone en 2007 pour ne pas bouffer les ventes de l’iPod. Au contraire, il faut laisser toute la place à la voiture électrique (iPhone) en sachant que le gain sera supérieur à la perte de l’industrie thermique (iPod)
Il eut été intéressant de rapporter les arguments développés par les sénateurs dans les débats !
« Faire de l’argent, quoiqu’il en coute » !
Le Lobby des constructeurs nationaux d’automobiles a encore frappé. La pollution de l’air que nous respirons, les maladies et les décès qui en découlent semblent dérisoires au pouvoir de l’argent.
La gloire des politiques serait de protéger les populations et non d’assurer de confortables revenus à certains !
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/24/la-france-condamnee-pour-depasser-de-maniere-systematique-et-persistante-le-seuil-limite-annuel-de-dioxyde-d-azote-depuis-2010_6016735_3244.html