1,2 personnes à bord en moyenne. Encore moins matin et soir aux heures de pointe à l’intérieur des grandes agglomérations françaises. L’automobile a beau être un moyen de transport très pratique et efficient pour voyager en famille, au quotidien c’est surtout pour effectuer des déplacements de quelques kilomètres seulement avec comme seule personne à bord le conducteur qu’elle est utilisée. Un gaspillage sans nom qu’il devient urgent d’enrayer pour espérer relever collectivement le défi de la mobilité durable. Les initiatives dans ce sens ont beau se multiplier un peu partout, sur le terrain, l’inertie des comportements est telle que les changements sont encore très insuffisants pour apporter une contribution visible.
Les usages aberrants pénalisent tous les autres
C’est une réalité dont peu d’automobilistes ont conscience : les usages aberrants – tant d’un point de vue foncier, énergétique que financier, pénalisent tous les autres.
A cause des trop nombreux automobilistes qui continuent d’utiliser leur voiture seul au volant, y compris pour réaliser des trajets facilement réalisables autrement qu’en voiture, les villes françaises sont de plus en plus congestionnées, notamment aux heures de pointe. Une congestion synonyme de multiples gaspillages et nuisances qui pourraient être considérablement réduites si les règles de bon usage de l’automobile étaient respectées par tous.
A cause des trop nombreux automobilistes qui continuent de préférer l’auto à pétrole en ville, y compris lorsque des alternatives existent, la qualité de l’air demeure une préoccupation majeure dans les villes françaises tout au long de l’année ou presque.
A cause des trop nombreux automobilistes qui persistent à vouloir se stationner au plus près de leur destination finale, les élus locaux rechignent à redonner l’espace qui manque cruellement aux piétons et aux cycles pour assurer leur confort et leur sécurité, y compris en centre-ville.
A cause des trop nombreuses villes qui refusent l’idée même de faire payer le stationnement aux automobilistes, de nombreuses voitures ventouses restent stationner inutilement durant de longues périodes sans bouger au détriment d’usages bien plus utiles.
Tout au long de l’année, la congestion et la pollution engendrés par ces nombreux usages aberrants pénalisent indirectement celles et ceux qui n’ont pas d’autre choix que n’utiliser leur voiture seul ou à plusieurs.
Les conséquences de ces usages aberrants ont beau être connues, matin et soir, plusieurs dizaines de milliers de litre de carburant sont lamentablement gaspillés dans les bouchons mais aussi en perte de temps et de productivité. Au-delà des problématiques sanitaires associées, se pose de plus en plus la question de l’inefficacité de la voiture individuelle en milieu urbain. Une problématique à laquelle l’électrification du parc n’apportera qu’une contribution très marginale si elle n’est pas couplée à des évolutions profondes d’usage et de propriété.
L’Île-de-France accrochée à la 1ère marche du podium de la gabegie
l’Île-de-France concentre à elle-seule plus de la moitié de la congestion quotidienne mesurée dans l’hexagone. Région la plus densément peuplée de France, elle est aussi celle qui démontre le mieux l’incroyable inefficacité de la voiture individuelle lorsqu’il s’agit de se déplacer seul à l’intérieur d’une zone urbaine dense, notamment aux heures de pointes. Combien d’années encore avant que les automobilistes franciliens finissent par comprendre qu’utiliser un SUV ou autre merveille du genre pour parcourir quelques kilomètres seulement à 30 km/h de moyenne est presque aussi aberrant que de s’autoriser à prendre l’avion pour relier Orly à Roissy – Charles de Gaulle ?
Constamment décrié au prétexte que c’est un mode de transport trop contraignant ou trop dangereux, le vélo – surtout à assistance électrique (!) – constitue une alternative crédible pour nombre de franciliens qui, s’il était utilisé à son plein potentiel, participerait à décongestionner le réseau routier, et dans une moindre mesure, les transports collectifs.
Si certains élus franciliens commencent à prendre la mesure des changements d’échelle à opérer en la matière, ils sont encore nombreux à se heurter à l’inertie des mentalités et au manque d’expertise de certains acteurs qui continuent à mettre l’automobile au centre des priorités.
Les villes moyennes à la traîne…
Elles sont trop petites pour espérer y voir circuler des transports collectifs performants et efficaces mais suffisamment grandes pour y voir déambuler plusieurs milliers de voitures par jour, y compris en plein centre-ville.
Toutes bataillent ou font semblant de batailler pour maintenir l’attractivité des commerces de centre-ville tout en ayant dit amen à l’installation de zones commerciales en périphérie entièrement conçues pour l’automobile.
Dans la majorité de ces villes moyennes, les commerces de proximité sont en voie d’extinction. Les espaces publiques s’apparentent davantage à de gigantesques musées à ciel ouvert d’une époque pourtant révolue : celle du tout voiture.
Conséquence directe : y circuler à pieds ou en vélo s’apparente bien souvent à un véritable parcours du combattant tant les aménagements sécurisés et les espaces dédiés aux piétons et aux cycles font défaut. Dans nombre de ces petites villes, les dernières évolutions réglementaires en faveur des modes actifs (marche, vélo, trottinette, etc…) sont loin d’être déployées autant qu’elles le devraient. Rien d’étonnant donc à ce que l’auto à pétrole continue d’occuper la quasi totalité de l’espace public au détriment de tous les autres modes ou presque.
Améliorer les usages : la priorité des priorités
Si en milieu urbain, le véhicule électrique apporte un certain nombre de réponses aux nuisances causées par l’auto à pétrole, force est d’admettre que sa contribution actuelle reste très anecdotique vu les volumes dont il est question.
Là où les technologies hybrides et électriques commencent à apporter un gain substantiel comparativement à la voiture individuelle à pétrole, c’est lorsque ces technologies sont couplées à de l’autopartage ou du covoiturage systématique. Dans ce cas de figure, y compris en usage urbain, l’automobile parvient alors à rivaliser sans trop de difficulté avec les transports collectifs : plus flexible, plus rapide, plus économique, elle devient une offre de mobilité parmi d’autre potentiellement très compétitive en fonction de l’usage et des besoins auxquelles elle doit répondre.
Ringardiser l’auto à pétrole en ville
Il suffit d’observer une entrée de ville un jour de semaine ou les abords d’une zone commerciale un samedi après-midi pour prendre la mesure de l’incroyable gabegie à laquelle des millions d’automobilistes continuent de prendre part un peu partout en France. Les appels à adopter des comportements plus vertueux ont beau se multiplier, une part non négligeable des automobilistes semble y être totalement indifférent. Beaucoup sont persuadés qu’ils n’ont pas d’autre choix que celui de continuer à gaspiller alors que les alternatives n’ont jamais été aussi nombreuses, notamment en milieu urbain, là où l’urgence à agir est la plus évidente.
Si les médias s’employaient à ringardiser l’auto à pétrole en ville avec la même énergie que celle régulièrement mobilisée pour décrédibiliser le véhicule électrique lors de longs trajets autoroutiers, on peut raisonnablement penser que beaucoup d’automobilistes finiraient par comprendre que pour circuler en ville, l’auto à pétrole est d’abord une formidable machine à gaspiller l’espace et l’énergie avant d’être un mode de transport…
Les alternatives qui restent à développer
Si les transports en commun, le covoiturage ou encore l’autopartage sont régulièrement cités comme étant des alternatives à développer pour faire reculer la place de la voiture en ville, force est d’admettre qu’en dehors des grandes villes où ce type d’offre existe déjà, les conditions sont rarement réunies pour que ces alternatives deviennent réalité à court et moyen terme un peu partout en France.
D’une manière générale, on peut assez simplement résumer la situation de la manière suivante : partout où la contrainte sur la possession et/ou l’usage d’une voiture individuelle est faible ou inexistante, les offres alternatives peinent à séduire les usagers au prétexte qu’elles sont généralement perçues comme trop contraignantes ou qu’elles répondent mal au besoin des personnes cibles.
Même le vélo – éventuellement à assistance électrique – qui constitue pourtant une solution très bon marché comparativement à la voiture peine à convaincre les usagers quand bien même il demeure très souvent la solution la plus efficace pour se déplacer seul en ville sur quelques kilomètres seulement.
Quant à la marche à pieds, elle fait bien entendu partie des alternatives à développer, prioritairement pour les déplacements d’hyper-proximité, ce qui la limite plus encore au monde urbain dans la très grande majorité des cas.
Partout ailleurs, et notamment en milieu rural, la voiture individuelle reste une alternative de choix. D’où l’intérêt de multiplier les initiatives en faveur de la voiture électrique, surtout lorsque la station service la plus proche se situe à plusieurs kilomètres du domicile…
Réduite souvent à tort à une voiture de ville compte tenu de son impact environnemental très inférieur à celui d’une voiture thermique, la voiture électrique a beaucoup d’atouts à faire valoir en milieu rural : recharge à domicile, coût d’utilisation, facilité d’entretien, solution de stockage pour les ménages équipés d’installation photovoltaïque en autoconsommation, etc…
Pourvu que 2018 soit l’année ou les médias vont enfin s’emparer de ces sujets et les traiter avec le sérieux qu’ils méritent !
Vive le futur sobre et intelligent !
Il faut commencer par changer les mentalités des dirigeants. Je suis allé à une réunion sur la mise en place d’un nouveau PLU au niveau de l’agglomération. Il s’agit d’une agglomération majoritairement rurale avec un habitat dispersé (65 communes, 100 000 habitants, 950 km2).
Afin de diminuer l’utilisation de véhicules thermiques « il faut améliorer les transports en commun ». voilà la réponse à une question posée sur l’absence de pistes cyclables dans les nouveaux investissements routiers.
Pour ces décideurs « le vélo c’est parfait pour se promener le dimanche en famille sur les petites routes ».
Nous ne sommes donc pas sorti du tout thermique.
@+
Rainbow System présente la micro voiture électrique concept VELO 4.0 Solution pour la ville !!
http://acti-ve.org/rainbow-system-presente-la-micro-voiture-electrique-concept-velo-4-0/mobilite-electrique/2017/08/
« Partout ailleurs, et notamment en milieu rural, la voiture individuelle reste une alternative de choix ».
Soyons sérieux! Venez vivre quelques jours en milieu rural et vous constaterez que la voiture n’y est pas une « alternative de choix » mais qu’elle est tout simplement indispensable!!
Tant que la possession de véhicules passera avant des analyses et décisions courageuses complètes, sur des « choix » d’achat qui n’ont rien à voir avec les contraintes de circulation, de stationnement, de pollutions faites (à cancers inévitables…) ; et que ne sera pas créé des politiques de transport cohérentes (y compris entre la route et le rail pour les poids lourds, le transport fluvial, si économique), l’on ne verra pas des véhicules individuels très profilés légers, performants (à deux places en ligne sinon) polyvalents sur toute route et autoroute.
C’est la stupide loi commerciale qui encore prendra le dessus jusqu’à saturation complète des réseaux à l’absurde…!
___Mais que pourront satisfaire les réseaux d’alimentation électrique si les V.E. que toujours plus embouteillés, avec des véhicules surpuissants, sans nucléaire derrière ?
Des ponts pas assez larges, des rues, des routes trop étroites, deux à trois véhicules par ménages, des transports en communs de plus en plus nombreux, bref si au départ votre habitation ne comporte que trois chambres, à l’arrivée du troisième va bien falloir trouver une solution, et c’est bien souvent le garage qui va devenir une chambre !! Quel intérêt il y a de faire des mégapoles et d’y concentrer chaque jour des millions de personnes obligées de faire 4 heures de transport en commun pour travailler. 78 % des travailleurs sont dans le tertiaire de ce fait tout est saturé, bloqué et rien ne change, nos villes deviennent ingérables dans tous les domaines, nos décideurs continuent dans la bêtise et la médiocrité, les lobbies se régalent notamment dans l’immobilier, et tout devient contradictoire, les véhicules thermiques sont de plus en plus performants et offrent des sécurités exponentielles, mais à quoi cela va servir puisque les vitesses vont être en deçà de 110 km/h sur tout le territoire dans une dizaine d’années, regardez le temps que nous avons mis pour nous faire comprendre que la boite automatique représentée un confort de conduite sans égal, au lieu de bidouiller un levier de vitesse , là encore c’est loin d’être gagné (50 ans de retard sur les ricains…) Il en va de même pour les VE, sommes nous prêt à lâcher nos belles voitures thermiques qui nous donnent l’impression d’appartenir à une caste importante et à la banque du coin de la rue !! Dans tous les cas c’est impossible, car remplacer les thermique par des VE causerait d’autres problèmes, il faudrait construire à minima une vingtaine de centrale nucléaire en plus, restructurer tous nos constructeur automobiles, nos pétroliers, les sous traitants, garages, et ça tout le monde le sait. Et ça n’est pas nos politicards qui font que les lobbies existent, vont trouver les solutions qui abonderaient dans le bons sens, pour le bien de la population. On peut parler des heures entières ça ne sert à rien, nous n’avons pas les bonnes cartes en main. Donc c’est aux enfants qui naitront aujourd’hui de trouver les solutions de demain, en espérant qu’il en aient les moyens et la force, car avec ce que nous allons leur laisser, c’est pas gagné.
Le problème, c’est qu’il faudrait une voiture pour chaque utilisation (disons au moins 2: ville ou voyage en famille), mais les assurances ne jouent pas le jeu; que vous ayez 2 ou 4 voitures pour un même nombre de conducteurs, c’est le même prix par voiture alors que le nombre total de kilomètres ne change pas. Prendre la grande familiale pour aller en ville présente un risque plus important a assurer que la petite citadine, mais pour ne pas payer plus cher d’assurance, on prend la grande familiale pour tout faire. Quand à la solution de louer une voiture pour partir en vacances, la moindre rayure sur une portière est facturée au minimum 500€ en carrosserie dès lors qu’il faut refaire une peinture, et là ça fait cher la location. Je ne compte plus les rayures sur mes carrosseries mais ça restera comme ça jusqu’à la casse!
Bon article, mais il manque la raison essentielle pourquoi demain sera pire si on ne fait rien !
ex; l’agglomération LYONNAISE fait maintenant largement plus de 1.200.000 habitants incluant une augmentation de 10% de la population sur seulement 5 ans.
Si on projette cette courbe 4 fois plus loin,… dans 20ans on aura au moins 40% de population en sus ! !
On assiste a un raz de marée qui désertifie les campagnes et ou les gens s’agglutinent en ville+banlieue…
En 2018, multiplions les initiatives pour faire reculer les usages aberrants de la langue française ! (orthographe, grammaire, syntaxe, sémantique). Utilisons des correcteurs numériques efficients !
J’approuve ces évidences pour avoir subi 55 ans Paris et la R.P. avec toutes ses nuisances (sans oublier celles du chauffage au charbon puis au fuel l’hiver).
Il semble qu’une innovation sur l’hydrogène extrait plus facilement en solaire de l’eau pourrait faire bouger les choses.
– https://www.hakaimagazine.com/news/turning-water-into-fuel/ ….
La France est impardonnable pour ses inerties structurelles et organisationnelles !
VIVE LE vélo !!!!
De route ou de ville, électrique, tous-terrains, pliable ou confortable… en tandem, en location, refistolé ou récupéré…
Le vélo, c’est simple, sain, économique, pratique, agréable, rapide, vertueux, etc…
Donnons au vélo de l’importance pour le rendre moins ringard. Il faut :
– PLUS DE VOIES POUR VELOS ,
– UNE INDEMNITE TRANSPORT A VELO
– DES PEAGES CITADINS POUR VEHICULES
Article inutile qui enfile perles sur perles ! Ho les méchants automobilistes ! C’est gentil de taper sur les uns ou les autres mais pas un mot sur les USAGES et pourquoi telle ou telle personne utilise le train pour un trajet quotidien ou sa voiture, son vélo. Le coup de la voiture avec 1 personne à son bord ou le coup du covoiturage obligatoire…. J’ai bien ris; J’espère que l’auteur est irréprochable car sinon….. Bref, trop facile de taper sur les SUVs (par exemple)…. Vous êtes au courant que 1 SUV sur 2 n’est même pas équipé d’une transmission intégrale….
Personnellement, je viens au travail en vélo au maximum mais ça dépend de la météo du jour et si j’ai beaucoup de dossiers ou pas à prendre avec moi….. en conclusion : Voyons les usages des uns et des autres et proposons de solutions !
En dessous de 40km, c’est soit trotinette, velo, metro, rer ou scooter.. ca c’est etre responsable.. pour les autres qui veulent leur confort absolu au detriment des autres, il faut les taxer a fond , sans limite..
Donc l’utilisation des véhicules individuels en accord avec ce pour quoi ils existent est une aberration ?
Eh beh…
Quelquesoit le VP, un usage à une ou deux personnes à bord est un usage aberrant et plus particulièrement en ville.
Déjà il faudrait interdire la location obligatoire !
Maintenant que j’ai mon i3 est que je fais essayer cette voiture électrique à mon entourage je me rend compte que beaucoup de personne pense que électrique rime avec location de batterie et par conséquent ne s’y intéresse pas …
J’ai tilté dès les premières lignes… On attaque direct les automobilistes. J’ai malgré tout fait l’effort de lire jusqu’au bout.
On prends aussi en exemple cette belle région parisienne. Mais les Transports en commun sont catastrophiques! Il suffit de les prendre régulièrement pour se rendre compte qu’il faut aussi les améliorer en priorité. Il est très compliqué de se déplacer sur certaines zones parisiennes et je ne parle pas des nombreuses pannes. On parle des centres commerciaux mais certains ne sont pas bien ou pas assez desservis non plus par les transports… Donc c’est bien de tirer sur les voitures (sur les 4×4 aussi à première vue) mais il faut une politique d’ensemble. L’amélioration des transports est un premier pas, l’autopartage est une excellente solution, etc… mais on en est qu’au début. On va bientôt pouvoir partager sa voiture de manière bcp plus simple avec toutes les technologies qui arrivent chez les constructeurs automobiles.
Donc avant de tirer à boulet rouge sur les (méchants) automobilistes, on devrait d’abord comprendre pourquoi certains prennent la voiture et apporter une réponse à leurs pbs.
Je précise que je dis cela en étant usager d’une moto au quotidien. J’ai arrêté la voiture car je partage le point de vue que les routes périurbaines sont saturées par des voitures avec une seule personne à bord. Mais je n’ai pas choisi les Transports en Commun car peu ou pas fiables, pas bien adaptés à mon trajet et … un temps de trajet doublé par les TC versus la voiture! J’ai donc privilégié un autre moyen qui me permet de mieux maîtriser mes temps de trajets. Si les transports en commun pouvaient répondre efficacement, je les prendrais sans sourciller!
Je suis intéressé par les nouveaux moyens de locomotion, sinon je ne suivrais pas ce site, mais tirer comme ça sur les méchants automobilistes gaspilleurs sans prendre en compte leurs problématiques manque un peu de sérieux à mes yeux.
Peut être qu’en province, les TC sont mieux développés… et que donc la problématique est différente.
A noter que l’on tire toujours sur les 4×4 (souvent choisi plus pour leur conduite en hauteur que leur qualité de franchisseurs) mais les monospaces vides… c’est tout aussi énergivore. Je trouve que c’est caricaturale… mais bon ça n’engage que moi.
La VE en ville est une alternative… Cependant la racine du problème est ailleurs: les prix de l’immobilier forcent à l’éloignement et empêchent la mobilité en termes de logement: on ne se rapproche pas d’un emploi si le loyer est trois fois plus cher que l’actuel!! Encore moins pour un CDD ou un quelconque siège éjectable. Les franciliens habitent loin (20 Km en ce qui nous concerne et nous sommes encore privilégiés)… De plus en plus loin de leur lieu de travail… On constate à Lyon (belle famille) que plus le prix des logements augmente, plus les bouchons augmentent, étrange non? Et les transports sont de plus en plus aléatoires: autrefois on attendait… Parfois longtemps et le trafic repartait maintenant on a de plus en plus d’interruptions complètes sur les lignes de la grande banlieue, alors oui à l’écologie (je fais majoritairement du vélo électrique) mais soyons sérieux chers amis entre protéger sa santé lorsque l’on est totalement éreinté et protéger celle des autres, on préfère parfois la sienne et sa bonne pétrolette! On se retrouve alors tous dans les bouchons mais on est au chaud, au sec et on attend tranquilement que cele aille de l’avant! Réjouissons nous: il y a des gens qui acceptent encore d’aller bosser ;)
La description de la vie telle qu’elle est VUE par le prisme écolo-bobo… Magnifique !
Absolument irréel jusque dans le montage photo qui met en avant le vélo, le tram et… une voiture qui se trouve être le concept électrique BB1 que Peugeot a présenté (comble de la modernité) en 2010 ! En sachant que Peugeot ne propose aujourd’hui absolument aucun modèle électrique dans son catalogue, 8 ans plus tard !!! Ah si, il y a bien eu une tentative avec la Ion (ça fait bien électrique ça…) en re-badgeant la Mitsubishi i Miev. Le seul problème étant que ces « solutions » qui avaient le mérite d’exister ne répondent pas aux exigences de la vie réelle des gens, bien différente de celle, rêvée, des bobos-écolos !
Une preuve ? Le montage qui illustre votre article ! Le vert omniprésent (jusque sur le tee-shirt et les chaussures du cycliste, à la limite de l’obsessionnel), excellent du point de vue marketing mais totalement artificiel et irréaliste, comme vous propositions utopiques.
Je ne suis pas contre l’usage des moyens de transports collectifs, bien au contraire, car je les empreinte quotidiennement, comme nombre de gens. Seulement voilà, la réalité ne ressemble en rien à une balade à vélo sous le soleil avec le sourire… Le vélo ou la trottinette dans ces conditions c’est bien mais quand il pleut, ce n’est pas pareil et déjà bien moins idyllique…
Originaire de la campagne, je vis depuis plus de 20 ans en région parisienne dont plus de 15 intra-muros. Les transports collectifs et les alternatives que vous proposez ne ressemblent en rien à ce montage de la vie rêvée selon les bisounours écolos…
La vraie vie, celle qui est vécue au quotidien par des centaines de milliers de personnes, c’est l’entassement (comme du bétail) dans des rames de métro, de RER ou de trains de banlieue bondées, en étant incommodé par le bruit, les odeurs, les incivilités verbales ou physiques (combien de femmes se plaignent des frotteurs à juste titre ?), sans avoir l’assurance de se rendre à son travail à l’heure souhaitée à cause des problèmes techniques voire des mouvements sociaux…
Et avec de telles conditions de circulations, il y a encore des hurluberlus comme l’auteur de cet article pour critiquer ceux qui prennent leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail…
Juste une question à laquelle j’aimerais que le démago qui a pondu cet article réponde : comment faites-vous entrer les milliers d’automobilistes qui seraient autant de passagers supplémentaires dans le réseau de transports en commun d’Ile de France ?
En sachant bien évidemment, que le réseau est déjà surchargé…
Pour information, je n’ai pris ma voiture que 2 fois en 20 ans de carrière pour me rendre à mon travail… à cause de grèves, à chaque fois. J’ai chaussé mes rollers en traversant Paris les autres (nombreuses) fois mais tout le monde n’a pas la chance de pouvoir en faire autant. Je pense évidemment ici à ceux qui habitent loin de leur lieu de travail. Ca aussi c’est une réalité que vous semblez totalement ignorer…
C’est bien beau d’avoir de grandes idées mais il faut savoir les confronter à la vraie vie et ce n’est pas en crachant aussi bêtement sur des gens qui, souvent, n’ont pas d’autre choix que de prendre leur véhicule faute de moyens de transports en commun adaptés, que vous parviendrez à faire changer les mentalités. En revanche, vous pouvez continuer ainsi pour flatter l’égo et conforter les idéaux de vos amis abruto-écolos qui goberont sans mal votre prose car convaincus d’avance sans même avoir réfléchi aux problématiques posées car n’y étant simplement pas confronté…
Oui, c’est un peu du rabâchage pour certains convaincus, mais cela permet le débat car c’est loin d’être une vision partagée par tous les utilisateurs de VE, pas que de thermiques.
1.2 personne par véhicule, ce n’est pas un scoop mais cela explique tout. Un calcul simple que je n’avais jamais fait. Nous partons le matin à 4 dans la voiture (2 enfants) : soit 4/1 pendant 1.7 km. Ensuite 3 km à 2 (même lieu de travail), donc 2/1. Le soir idem 3 km à deux, ou alors l’autre prend le bus, et quand c’est moi c’est à pied. Et de nouveau 1.7 km : 4/1. Dans tout cela c’est rarement possible de caser un trajet à vélo, dommage. En moyenne on est donc avec un taux d’occupation de 2 et des poussières. Après pour d’autres usages, comme les course, je suis souvent seul. Bref, dès lors qu’on vit dans une ville moyenne, en plus avec des enfants, même la meilleur volonté nous ramène à la voiture (transports collectifs limités, co-voiturage idem). Ici le VE n’apporte pas de solution particulière, hors pollution.
Faut sensibiliser inciter favoriser… puis imposer pénaliser (comme d’autres le font, pas le choix en Californie, en Chine…) sinon on ne s’en sortira pas. Tirer parti avec recul de l’expérience, de la Norvège par exemple…Marcher, prendre les TC, avoir des tarifs de recharge de VE uniques homogènes cohérents équitables vis à vis de l’énergie délivrée (TUBE), des VE accessibles en prix (15k€ pour une familiale 5 places), arrêter de créer des parkings bétonnés partout, des zones commerciales et d’activités en périphérie…Bref plein de choses faciles à écrire mais à faire tous les 365 jours c’est une autre histoire. Que nos dirigeants et responsables montrent déjà l’exemple au quotidien ce serait déjà un signal fort mais pour l’instant globalement c’est encore diesel seul à tout va (ou avec chauffeur)
J’ai arrêté de lire dès les premières lignes ressassant trop souvent la mauvaise volonté des automobilistes à utiliser les transports en commun, notamment pour les aller retour boulot dodo !
A quoi sert de s’entasser en hauteur ? plaisir à qui ?
La vie c’est pas être une sardine dans une rame de métro , la vie c’est prendre plaisir a voir la nature grandir
On est trop nombreux en ville,trop sur les pistes de ski,trop dans les supermarchés,etc etc
quand va-t-on penser à réduire cette population grandissante ?
Vouloir remplir les voitures c’est pas assez loin, il faut réduire la population !
c’est comme l histoire des 4*4 ….combien sont vendu chaque année et combien iront sur les chemins ?
Les présentations de voiture en documentaire TV se font en général toujours avec des versions au moteur surdimentionné ….
L’art de la publicité de nous vendre ce qu’on a pas besoin…. (si vous avez une voiture, vous serez grand musclé et vous aurez LA femme , vous pourrez aussi rouler sur mars avec votre 4*4 et vous n aurez pas de bouchon…….mdr )