Avec pour ambition de déployer 2000 véhicules électriques d’ici à fin 2019, Renault et la ville de Paris s’appuieront sur différents types de dispositifs pour remplacer Autolib’. Premiers déploiements attendus en septembre.

Alors qu’Autolib’ devrait officiellement s’arrêter fin juillet, le groupe Renault et la ville de Paris ont annoncé ce mercredi 3 juillet une collaboration pour remplacer le dispositif francilien avec une toute autre approche. Finies les stations fixes, le système proposé par Renault combinera plusieurs types de services avec un déploiement concentré sur les véhicules électriques et, dans une seconde étape, les voitures autonomes.

S’appuyant sur tous les modèles électriques de la marque – ZOE, Twizy, Kangoo Z.E et Master Z.E – l’offre de Renault sera déployée à compter du mois de septembre avec trois services annoncés :

  • Un dispositif VTC électriques qui s’appuiera sur Marcel, une filiale du groupe Renault
  • Une offre de véhicules électriques en libre-service semblable à l’actuel Autolib’ mais avec un fonctionnement en « free floating », c’est-à-dire sans stations fixes
  • Un service d’autopartage en « boucle » destiné aux trajets les plus longs. Egalement accessible 24h/24, celui-ci sera concentré dans les parkings des concessions Renault et de ses autres partenaires.

Sans donner davantage de précisions quant au calendrier de déploiement et aux tarifs de ses nouveaux services, Renault promet une flotte de 2.000 véhicules électriques d’ici à fin 2019. Soit de quoi remplacer près de la moitié des 4.000 Bluecar du service Autolib’.

D’autres réflexions en cours

Si la sortie précipitée d’Autolib a appelé la Mairie de Paris à apporter une réponse rapide pour rassurer les quelque 150.000 usagers du service, la capitale promet d’engager d’autres réflexions dans les prochaines semaines.

Associée au constructeur au losange, la Ville de Paris indique vouloir initier un groupe de travail associant métropoles et entreprises pour « penser collectivement » à de nouvelles formes de mobilité. Une réflexion qui s’appuiera également sur l’expérience du C40, un réseau regroupant une centaine de métropoles à travers le monde.

Renault ne sera sans doute pas le seul à investir la capitale avec de nouveaux services de mobilité. D’autres groupes ont également manifesté leur intérêt. C’est le cas de PSA qui devrait bientôt officialiser le lancement à Paris de Free2Move, un dispositif libre-service déjà déployé en Espagne.