Les Assises des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques se tiendront la semaine prochaine à Nice. L’objectif ? Réunir et faciliter les collaborations entre les différents acteurs de la recharge…
Pour leur 4ème édition, les Assises IRVE devraient à nouveau faire le plein et conforter leur place d’événement incontournable pour les professionnels du véhicule électrique.
Autour d’un cycle de conférences avec des acteurs nationaux et internationaux, les participants vont pouvoir échanger les bonnes pratiques pour développer les infrastructures de recharge dans notre pays. Industriels, opérateurs, constructeurs, énergéticien, collectivités : ces différentes parties prenantes de l’écosystème vont pouvoir faire progresser le déploiement et la qualité des infrastructures de recharge dont nous avons tant besoin.
Le programme des conférences est particulièrement intéressant avec notamment de nombreuses interventions issues du retour d’expérience de nos voisins européens : Ecotricity (UK), Clever (DK), Verbund AG (AT), etc. Bien entendu, la France y aura toute sa place avec une intervention attendue du Préfet Vuibert (en charge de la coordination des infrastructures de recharge en France) et d’autres orateurs de chez Sodetrel, Spie, Bolloré, etc.
Si du côté des constructeurs on retrouvera des conférences de Nissan, Volkswagen ou BMW, on peut s’étonner de ne voir personne de chez Renault parmi les intervenants. On regrettera aussi le fait que la quasi-totalité des conférenciers soient issus de grands groupes… il me semble qu’il existe quelques startups françaises et européennes qui pourraient certainement apporter leur pierre à l’édifice !
L’événement, organisé par Isabelle Rivière (présidente de l’AVEM) devrait également être l’occasion de quelques annonces autour de partenariats et de nouveaux projets de déploiement comme ça a déjà été le cas l’année dernière.
On devrait notamment en savoir plus sur l’association AFIREV (Association Française pour l’Itinérance de la Recharge Electrique des Véhicules) dont on ne connait pour l’instant que le nom et l’objectif : « favoriser l’échange de données entre les différents opérateurs pour les rendre plus facilement accessibles aux utilisateurs de véhicules électriques » (selon le site de l’AVEM).
J’aurais la chance d’y assister pour y représenter ChargeMap et Automobile-Propre.com. Si certains professionnels de la recharge souhaitent y participer, sachez qu’à priori les inscriptions sont encore ouvertes (voir le site officiel).
Ce type de rencontre peut sembler éloigné des préoccupations concrètes des électro-automobilistes mais ce qui s’y joue est primordial pour le déploiement de bornes de recharge fiables dans notre pays…
Actuellement les choses partent un peu dans tous les sens et il y a d’énormes disparités en fonction des villes, des départements, des régions et on pourrait même dire des pays mais cela ne concerne pas la réunion. Donc si un maire est favorable au développement des voitures électriques sa commune sera bien équipées en borne de recharge et on a l’exemple de Paris. Si un département est favorable au développement des voitures électriques alors il sera bien équipé en borne de recharge et on a l’exemple de la Vendée.
Chacun construit des choses dans son coin sans une vision globale de l’avenir. C’est mieux que s’il ne se passait rien mais c’est aussi très aléatoire. Il ne faudrait pas qu’une vision globale soit finalement un frein à toutes ces initiatives personnelles.
Qu’est-ce que l’avenir ? C’est 100 % de véhicules électriques et 100 % d’énergie renouvelable.
Pour être compris il faut faire simple.
Où mettre les bornes ? Là où les voitures restent stationnées longtemps, c’est tellement évident. Il faut les mettre dans les entreprises. Le crédit d’impôt de 30 % pour l’installation d’infrastructures de recharge va dans le bon sens.
Où mettre les bornes de recharge rapide ? Sur les autoroutes, c’est tellement évident. Le prix du péage est déjà très élevé les société d’autoroutes pourraient faire un effort pour financer la construction de ces bornes et elles sauraient aussi assez facilement mettre en place un moyen de paiement par carte bleue équivalent à ce qui se passe à l’entrée des autoroutes. La solution est vraiment évidente !
Et on peut faire mieux mais c’est moins évident. Il faudrait mettre un système de stockage de l’énergie électrique avec des batteries inusables comme celles que sait déjà en fabriquer Bollore. Les sociétés d’autoroute ont bien les moyens de faire cela et elles pourraient même revendre l’énergie stockée aux heures de pointe à EDF en cas de besoin car les jours d’affluence sur les autoroutes sont rares et correspondent en général aux périodes de départ en vacances.
Je vois néanmoins un problème temporaire : l’autonomie des voitures électriques est actuellement trop faible pour envisager de faire des longs trajets sur autoroute. A l’exception de Tesla. Je comprendrai alors que les sociétés d’autoroute ne soient pas pressées d’investir dans un secteur qui ne peut pas être rentable pour l’instant. J’estime qu’il faut une batterie de 45 kWh pour pouvoir faire environ 200 km sur autoroute dans de bonnes conditions avec une voiture électrique. Ce qui fait une consommation d’environ 20 kWh au 100 km et cela permet de rouler relativement vite, entre 110 ou 120 km/h. Ces autonomies sont prévues pour 2017 et alors il faudra construire des stations de recharge performantes tous les 200 km.
Bonsoir à tous
Il est inexact de dire que l’ensemble des acteurs des infrastructures de recharge seront présents à Nice…
L’O.I.E. et E-Way ne sont pas invités à présenter les programmes en cours de montage.
Il est vrai que nous ne proposons pas de recharge filaire…
mais de l’induction ou du conductif !
Bien à tous
Du papier au terrain, il serait temps!
J’ai un exemple malheureusement récent qui montre que malheureusement l’exception française fini par nous coûter cher:
En effet, avec l’arrivé de 2 eNV200 j’ai été amené a acheter des câbles supplémentaires pour la recharge de ses véhicules avec prise type 1. Ce n’est pas cette dernière qui posse problème car il n’y a pas de différence de prix significative entre un câble avec prise type 1 côté voiture où type 2. Mais côté borne le problème est majeur et l’exception française nous coûte cher. les câbles se retrouvent avec des prix très élevés avec nos prise type 3 en 32A 350€ ttc contre moins de 200€ pour le même en prise type 2 côté bornes. De plus ce dernier est beaucoup plus facilement trouvable sur le marché et il est plus facile de faire jouer la concurrence.
Je rajoute que la prise type 3 en plus d’être plus difficile a brancher elle est très fragile. Il est temps d’en sortir. Mais ma conclusion pour ce petit hors sujet, attention de ne pas crée encore une fois un machin typiquement français compliquer et qui coûtera très cher aux utilisateurs.
Moi je veux un système Européen unique le reste ne m’ intéresse pas.
Il y a le problème des micropaiements (le courant n’est pas assez cher) qui sont grignotés par les commissions fixes de la CB, et puis le principe légal qui interdit à qui que ce soit (sauf EDF, Poweo, GDFSuez…) de revendre de l’électricité. Mais ces problèmes sont faciles à énoncer et faciles à régler entre gens de bonne volonté (y compris le gouvernement). Sera-ce le cas?
Si quelqu’un pourrait m’expliquer, pourquoi ai-je besoin d’un abonnement chez « un opérateur » pour pouvoir utiliser sa borne et payer sur place ma consommation? Sur la question d’itinérance, pourquoi compare-t-on l’utilisation d’une borne de recharge à un abonnement de téléphonie mobile? Je n’avais pas d’abonnement chez Totale ou Shell, ou BP et pourtant ils arrivaient prendre mon argent :P Mais comment faisaient-ils??? C’est du magie noire…
Paiement par code SMS, ou payer par son téléphone portable, ou au pire payer par carte bancaire, la GIREVE, et maintenant une autre invention, l’AFIREV – ils sont au courant que ça existe déjà et que ça marche plutôt bien? Une entreprise qui installe des bornes, sans un moyen de paiement sur la borne, et qui oblige d’être abonné chez eux, perdra des clients/de l’argent. Point. « Problème d’itinérance » résolu.
Cher Mr Nussbaumer, pourriez-vous leur poser ces questions?