Pollution : 700.000 véhicules diesel Renault au-delà des seuils

Le parquet de Paris vient d’annoncer l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de Renault, soupçonné de tricherie sur ses moteurs diesel.

Sommes-nous sur la voie d’un dieselgate français ? L’affaire n’est pas nouvelle et devrait faire couler encore beaucoup d’encre… Ce vendredi 13 janvier, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire sur les dispositifs utilisés par Renault pour le contrôle des émissions polluantes de ses voitures diesel.

Selon les termes du parquet, l’enquête a été ouverte pour « tromperie sur les qualités substantielles et les contrôles effectués avec cette circonstance que les faits ont eu pour conséquence de rendre la marchandise dangereuse pour la santé de l’homme ou de l’animal »

Concrètement, l’affaire n’est pas nouvelle et fait suite à un rapport remis par la DGCCRF qui avait enquêté sur Renault suite à l’affaire Volkswagen. Présenté début novembre, celui-ci annonçait avoir recueilli des informations problématiques sur les méthodologies employées par le constructeur.

De son côté, le constructeur a pris acte de cette décision, clamant toujours son innocence. « Renault respecte la législation française et européenne » a réagi le constructeur dans un communiqué, soulignant la conformité de ses modèles avec les normes en vigueur.

Reste maintenant à connaitre les suites judiciaires apportées à ce dossier. Une chose est sûre… l’affaire risque de durer un certain temps.

En attendant, Renault n’est pas le seul constructeur à être dans le collimateur des autorités. Aux Etats-Unis, le groupe Fiat Chrysler a été récemment accusé de tricherie, les autorités américaines soupçonnant l’installation d’un logiciel fraudeur pour tromper les tests antipollution…