Diffusée sur Twitter, l’image d’une Chevrolet Bolt rebadgée Citroën redonne l’espoir de voir débarquer la citadine électrique de GM au sein de la gamme PSA.

Une Opel Ampera ou une Chevrolet Bolt à la sauce Citroën ? Alors qu’on pensait le scénario hautement improbable compte tenu des accords conclus entre GM et PSA suite au rachat d’Opel, qui excluaient à priori la partie liée au véhicule électrique, une photo postée sur Twitter ravive l’espoir de voir un jour une Citroën Bolt dans les concessions de la marque aux chevrons.

C’est Jay Ramey, journaliste pour Autoweek, qui a posté cette mystérieuse photo sur son fil Twitter. “Cette nouvelle Citroën me rappelle quelque chose… quelque chose de très américain et de très électrique” a t-il simplement déclaré sans donner davantage de précisions.

Sur la photo, on voit simplement une vue arrière ce qui semble être une Chevrolet Bolt immatriculée dans l’Etat de New York et rebadgée Citroën.

Des tests en cours ?

Si on ne sait strictement rien de ce que nous prépare PSA, cette Citroën Bolt pourrait être en cours de tests pour la marque aux chevrons avant son éventuelle commercialisation en Europe. Et comme tout marche par paire chez le groupe tricolore, il est hautement probable qu’une version similaire soit en préparation chez Peugeot voire même chez DS puisque les trois marques sont désormais clairement dissociées.

Côté performances, on imagine que cette Citroën Bolt, qui devrait bénéficier d’une appellation spécifique si sa commercialisation est confirmée, reprend les mêmes caractéristiques que sa cousine américaine, soit une motorisation de 204 chevaux associée à une batterie de 60 kWh autorisant jusqu’à 500 kilomètres d’autonomie en cycle NEDC.

Pour PSA, l’arrivée de cette gamme électrique serait une véritable opportunité puisqu’elle permettrait de combler le “vide” jusqu’au lancement de sa nouvelle génération de voitures électriques, prévue en 2019.

De nombreuses questions en suspend

Au final, cette image apporte plus de questions que de réponses. La première est de savoir si PSA parviendra à trouver un accord avec General Motors qui n’avait pas souhaité transférer les brevets de l’Ampera-e lors du rachat d’Opel par PSA. Reste ensuite à résoudre la question de la production… Car si ces versions rebadgées sont également fabriquées à Orion, aux Etat-Unis, les problématiques de livraisons risquent d’être les mêmes qu’avec l’Ampera-e avec un effet “entonnoir” qui pénalise lourdement le continent européen. En France, la sortie de l’Ampera-e a été repoussée à une date indéterminée faute de pouvoir assurer suffisamment de livraisons pour couvrir les différents marchés.

La solution serait que PSA décide de lancer l’industrialisation en Europe pour fluidifier la production. Mais fera t-il l’investissement alors que sa nouvelle gamme électrique arrivera dans deux ans ? Il faut également savoir si le coréen LG, qui fournit batteries et moteurs de la Bolt et de l’Ampera-e, sera en mesure d’assurer sa propre production en amont. Affaire à suivre…