En Allemagne, BMW vient de célébrer la 100.000ème BMW i3 assemblée sur son site de Leipzig. L’occasion pour le constructeur d’inaugurer un nouveau dispositif de stockage basé sur des batteries de « seconde vie ».

Chaque jour, le constructeur assemble plus de 120 exemplaires de son i3 à Leipzig. En 2016, 26.631 exemplaires ont été produits sur le site qui fabrique également depuis 2014 la BMW i8, fabriquée à 2.783 exemplaires l’an dernier.

Lancée en 2013, la voiture électrique de BMW n’a cessé d’être modifiée. Après l’arrivée d’une nouvelle batterie 33 kWh l’an dernier, la BMW i3 évolue à nouveau en cette fin d’année avec l’apparition d’une version restylée et enrichie d’une version S, une déclinaison plus sportive.

Selon BMW, le site de Leipzig a nécessité 400 millions d’euros d’investissements et généré la création de plus de 800 nouveaux emplois.

Du stockage pour les batteries en fin de vie

Pour BMW, le cap des 100.000 i3 assemblées a aussi été l’occasion d’inaugurer un nouveau projet d’envergure lié aux batteries dites de « seconde vie ». Après une première collaboration réussie avec Vattenfall aux Pays-Bas, le constructeur a lancé un nouveau site de stockage sur son site de Leipzig.

Aujourd’hui composée de 500 packs batteries – des batteries usagers mais aussi de batteries neuves compte tenu que la i3 reste un modèle récent – cette « ferme énergétique » assure deux fonctions principales. Elle sert d’une part à stocker le surplus d’énergies renouvelables produit par les éoliennes installées sur le site de l’usine et d’autre part à stabiliser le réseau en cas de pic de consommation en vendant son énergie aux fournisseurs d’électricité comme moyen d’équilibrage. A terme, elle pourra accueillir jusqu’à 700 packs batteries.