Figure appréciée dans l’écosystème de la mobilité électrique, Anne-Sophie Descamps est aussi résolument contre le gaspillage des matières et de l’énergie. Elle estime que 30 kWh constituent une capacité raisonnable et exploitable par beaucoup d’automobilistes.
Leaf France Café
Difficile de présenter Anne-Sophie Descamps sans parler du Leaf France Café et de plusieurs de ses divers engagements qui expliquent ses prises de position tranchées.
« Au départ, le Leaf France Café, c’était un groupe Facebook. Il y a environ 6 ans, Nissan a invité quelques membres au Mondial de l’Auto, à Paris. Il y avait Sébastien Gall, Mark Nitters, etc. C’est là que nous avons décidé de créer l’association. Nissan nous a promis de nous aider un peu financièrement, ce qui est toujours le cas. A travers notre groupe sympathique, amical et festif, nous sommes des ambassadeurs de la Leaf », explique-t-elle. Une ambiance palpable à qui est témoin des retrouvailles du groupe, à l’occasion, par exemple, d’un rallye branché.
Recyclage, économie circulaire, énergies nouvelles
Anne-Sophie Descamps est une femme engagée au service d’un bon nombre de causes.
Elue adjointe en charge de l’environnement et du développement durable pour la mairie d’Aigrefeuille-d’Aunis, présidente de l’Office de tourisme Aunis Marais Poitevin, conseillère à la communauté de communes Aunis Sud, vice-présidente de CyclaB où elle se démène pour l’économie circulaire, etc., elle s’affaire un peu partout lorsqu’elle se sait utile pour faire avancer le recyclage, la mobilité durable, le bio, les énergies renouvelables, et faire reculer le gaspillage.
Elle compte d’ailleurs prendre un peu de recul au sujet de la mobilité électrique, estimant qu’elle est désormais bien lancée.
VAE et VE
Comme d’autres, notre interlocutrice a ouvert la porte de l’électromobilité par le vélo. « Sa batterie est morte d’ailleurs, et il faudrait que je la change. Mais j’ai repris l’habitude de pratiquer le vélo classique », commente-t-elle.
Alors rédactrice pour LeMagAuto.fr, elle découvre la Leaf, bénéficiant d’un prêt de Nissan, en participant au Tour Poitou-Charentes (aujourd’hui Nouvelle-Aquitaine électrique Tour) organisé par Jean-François Villeret et son équipe de Tour véhicules électriques.
« Peu de temps après, mon Sharan diesel est tombé en panne, et je me suis dit que c’était le moment de passer à la voiture électrique », rapporte notre interlocutrice.
Leaf 24 et 30 kWh
Séduite par la Nissan Leaf pendant son trajet entre La Rochelle (17) et Niort (79), Anne-Sophie Descamps se tourne naturellement vers ce modèle. Après 3 ans à rouler avec un exemplaire de la première génération, monté avec une batterie 24 kWh, elle est passée à l’évolution de la compacte, cette fois-ci équipée du pack 30 kWh. « Je dois la rendre en mars 2020, mais, comme le prévoit mon contrat de crédit ballon [formule proche de la LLD et de la LOA], je vais la racheter », souligne-t-elle.
Avec ces 2 voitures électriques, elle a parcouru respectivement 45.000 et 47.000 kilomètres. Elle aurait pu continuer la série avec une Leaf 40, par exemple. « Ce qu’il y a de bien avec les formules de location, c’est qu’il est possible de disposer régulièrement des dernières améliorations technologiques. Mais je n’ai pas besoin d’une grosse batterie pour mes habituels déplacements », confie notre interlocutrice qui nous avoue être désormais sensible au Kia Soul EV.
30 kWh
« La mobilité électrique à batterie lithium-ion a démarré avec des batteries de petite et moyenne capacités. C’était déjà bien ! », se souvient Anne-Sophie Descamps.
« Puis les packs sont devenus plus gros sur certains modèles. J’estime que 30 kWh c’est bien pour beaucoup de monde. On n’a pas besoin de batteries de 60, 100 ou 120 kWh la plupart du temps. Beaucoup veulent plus d’autonomie, aller plus vite et plus loin, mais il faut se poser, et arrêter la course à l’échalote ! Avec des packs aussi importants, les voitures électriques pèsent plus lourd et consomment forcément beaucoup plus, alors qu’il faut faire des économies d’énergie », plaide-t-elle.
Voiture électrique = Voiture de riche ?
« Avec des batteries de plus forte capacité, les prix des véhicules augmentent, ou en tout cas ne diminuent pas. On va encore se faire traiter de gens riches, alors qu’il faut démocratiser la voiture électrique », explique-t-elle.
Elle tient à préciser deux points importants à ses yeux : « Je ne suis pas aigrie, mais réaliste ; mes propos n’engagent que moi, et pas les différents groupes dans lesquels je m’investis. J’exprime ici ma seule pensée profonde ».
Ce qui la désole régulièrement : « Entendre des connaissances dire qu’ils ne passeront à la voiture électrique que quand elle aura au moins 1.200 kilomètres d’autonomie sur une charge, alors qu’ils n’ont jamais ou quasiment jamais des besoins de déplacements sur de telles distances ».
Note de France Stratégie
Avant de répondre à nos questions, Anne-Sophie Descamps a tenu à relire la toute récente note de 12 pages de France Stratégie, dans laquelle Nicolas Meilhan, conseiller scientifique pour le département Développement durable et numérique de l’institution, préconise de prendre en compte le poids des véhicules, y compris électriques, dans le calcul du bonus-malus environnemental.
« C’est un document très intéressant qui énonce des vérités. Un SUV électrique de 2,5 tonnes : à quoi ça rime ! Avoir une voiture, thermique ou électrique, qui roule à 180 km/h, quand la limitation sur les autoroutes est à 130, à quoi ça sert, si ce n’est à satisfaire l’égo surdimensionné de certains ! Décrocher le 0-100 km/h en 2,5 secondes, on s’en fout ! », réagit-elle.
Taxer, la bonne idée ?
« Je ne sais pas s’il faut taxer les véhicules en fonction de leur poids. Les Audi e-tron ou les Jaguar i-Pace ont au moins l’utilité de faire évoluer des technologies qui serviront à d’autres applications plus utiles », réfléchit Anne-Sophie Descamps.
Elle serait davantage favorable à l’interdiction de la publicité sur les voitures, et en particulier les thermiques. « Dans une série de publicités, on nous balance à chaque fois 4 bagnoles. Des interdictions ont été mises en place pour le tabac, pour l’alcool. Il faut sans doute que de telles mesures soient mises en place aussi pour d’autres causes, et notamment les voitures les plus polluantes », poursuit-t-elle.
Relocalisons les achats de VE
En raison de la pollution engendrée par les incessants déplacements de conteneurs sur de gros navires dédiés, Anne-Sophie Descamps appelle à opter pour des voitures électriques produites le plus localement possible.
« Les automobilistes qui résident en France devraient acheter leurs voitures électriques en Europe. Les porte-conteneurs balancent pas mal de particules. Une Tesla, par exemple, arrive ainsi en Europe. C’est contradictoire de prôner l’arrêt ou une forte diminution de cette forme de transport et d’acheter une Tesla ou une voiture électrique fabriquée en Asie », indique-t-elle.
Communauté fraternelle
Anne-Sophie Descamps se veut avant tout fraternelle dans ses propos. Elle apprécie l’absence d’animosité entre les conducteurs de Tesla, de Renault Zoé, Nissan Leaf et autres modèles branchés.
« C’est vraiment sympa cette communauté. On devient facilement ami, on reste soudés, même si l’on rencontre moins de problèmes aujourd’hui à rouler au quotidien en voitures électriques, en particulier au niveau des recharges. Cette facilité se traduit par une certaine érosion de la fréquentation des rallyes et des associations dédiés aux véhicules électriques », témoigne-t-elle. « Une érosion, mais pas la fin de ces mouvements ! », modère-t-elle.
VE + Energie verte
Pour terminer, Anne-Sophie Descamps a tenu à rappeler ce lien évident entre les véhicules électriques et les énergies renouvelables. Elle-même soutient à la hauteur de ses possibilités, 100 euros par-ci, 200 euros par-là, les filières photovoltaïques et de l’éolien à travers la plateforme Lumo. « Mes investissements se traduisent par des chiffres qui me donne une estimation des kilomètres que je peux effectuer avec ma voiture électrique en me disant que j’utilise de l’énergie verte, indirectement », se réjouit-elle.
Son domicile et par ailleurs alimenté en électricité d’origine renouvelable via le fournisseur collaboratif d’énergie ekWateur. « Nous, particuliers, n’avons pas tous la possibilité d’avoir des panneaux photovoltaïques sur nos toits », met-elle en avant. C’est un sujet pour lequel elle milite également, espérant que « les pouvoirs publics rendront un jour obligatoire, sauf en cas de mauvaises expositions, l’installation de panneaux solaires sur les nouveaux bâtiments industriels, commerciaux et agricoles ».
Automobile Propre et moi-même remercions vivement Anne-Sophie Descamps d’avoir pu nous trouver un créneau libre sur son emploi du temps très chargé.
Tout cela est fort intéressant mais ressemble surtout, argument après argument et la plupart du temps sans le dire, à un plaidoyer contre Tesla. Marque qui propose les meilleures et plus belles voitures électriques du moment et probablement pour quelques années encore, vu leur avance technologique.
Assez drôle de proner l’écologie quand on change de voiture à même pas 50 000 km … Elle pollue donc plus que si elle avait une Micra thermique. Faudrait voir à arrêter de se penser vertueux en faisant n’importe quoi sinon ca va finir comme le diesel.
bonnes remarques !
Bonjour,
Tout à fait d’accord avec Anne-Sophie Descamps.
Les pouvoirs publics devraient aussi rendre obligatoires les
panneaux solaires sur la partie sud des toitures de toute nouvelle
habitation individuelle. Elles seraient ainsi autonomes et pourraient
alimenter les véhicules électriques des gilets jaunes !
Je partage complètement l’avis de cette dame. Il ne faut pas faire la course à l’autonomie. La plupart des voitures n’ont besoin que de 100 km par jour… L’offre proposée aujourd’hui (300 km en moyenne) couvre largement ces besoins.
2 solutions :
1) vous avez une 2e voiture, c’est un VT, ça vous permet de faire les quelques longs voyages dont vous avez besoin
2) vous n’avez qu’une voiture, un VE, et vous louez occasionnellement un VT… cqfd
Vous verrez, ce sera bon pour la planète et vous ferez des économies.
Et, en effet, essayez de ne pas faire venir votre voiture du bout du monde !
l’autonomie c’est le frein principale pour développer la voiture électrique alors si cette dame veut rouler en vélo c’est son choix mais qu’elle n’impose pas son choix sur sa vision de ce que doit etre un véhicule électrique. Pour moi on doit trouver de tout, de la petite à la grosse voiture, petite et grosse batterie et bien sùr aussi à tous les budgets; c’est déja le cas avec les thermiques..
Je partage l’avis d’Anne-Sophie Descamps… La course à l’autonomie n’a pas de sens étant donné la moyenne du nombre de kilomètres quotidien. Lorsqu’on a besoin de faire un grand parcours, soit on a un 2e véhicule thermique, soit on en loue un… Les économies réalisées par le VE permettent de louer un VT quand on a le besoin…
Je ne comprends pas que les gens ne fassent pas leurs calculs ! Je roule presque gratuitement avec mon VE !
J’irais plus loin dans la réflexion sur les capacités :
Oui, une batterie de 30 kWh suffit pour le quotidien, mais avec des trajets (juste Week end dans la famille) qui peuvent atteindre facilement plusieurs centaines de kilomètres s’est plus compliqué. Dans le cadre d’un couple, il faut alors mixer les puissances, plutôt que des batteries moyennes à 30 kWh voici un modèle vertueux mixant les technologies :
– Une voiture de ville / trajet maison boulot ==> petite batterie 22 kWh voir moins, pas forcement de recharge rapide mais une possibilité d’utiliser les bornes T2 à pleine capacité.
– Une voiture de trajet ==> batterie plus importante 60 kWh (si l’installation des bornes se développe), en CCS avec une recharge rapide efficace.
C’est déjà ce que font de nombreuses familles avec du thermique, et en développant ce modèle à l’électrique cela permet d’avoir une moyenne raisonnable en associant les deux technologies.
De plus, un constructeur qui se lance de ce créneau de véritable 2nd petite voiture serait parfaitement gagnant (j’ai espéré avec Honda malheureusement ils ont fait le choix de la batterie moyenne avec des échos de prix un poil élevé). C’est bête mais une Zoe 22 kWh comme à l’époque en reprenant le prix basé sur les évolutions technologiques (coût de batteries plus faibles, plateforme existante…) , avec l’achat des batteries pourrait véritablement faire fureur en 2nd voiture.
D’ailleurs effectivement combien de Français réalisent des grands déplacements tous les jours? Relativement peu. Néanmoins, malgré ce fait un Français décrira toujours sa voiture principale comme celle pour faire les longs trajets. Comme quoi les mœurs ne seront pas simples à changer, les batteries de 30 kWh servent à la transition mais sont globalement trop grosses pour être des simples voitures boulot / maison et trop petites pour être des batteries de Week end.
Petit message de la petite dame intégriste…. qui a fait 50 000 kms en 2 ans et 4 mois en Leaf 30. Donc pas seulement autour de chez moi car dans ces cas là, pour la baguette, je prends le vélo. 2 voyages de 1400 kms A/R ces deux derniers étés, des rallyes comme le Nouvel Aquitaine Electrique Tour, le rallye de Bob dans les Pyrénées Orientales et en Espagne, et j’en passe.
Habite en milieu rural, entourée de champs (glyphosatés), pas une borne aux alentours en Charente Maritime…. un vrai désert (57 bornes rapides devraient arriver bientôt). Un conjoint qui a encore son Master d’artisan mais à la retraite maintenant et le master ne bouge que très peu. Pas d’autre véhicule. Des enfants à Lille, Paris et dans la Drôme… vive le train !
Mes sujets : raréfaction des ressources et donc leur optimisation, stop le gaspillage quel qu’il soit, rentabilisation des achats…
A chacun de trouver le meilleur véhicule qui lui sera le plus utile. Il semble que les batteries soient de plus en plus fiables.. donc pourquoi changer tout le temps. LA 24 kW était vraiment insuffisante, mais grâce au partenariat Hertz-Nissan, il y a eu des solutions. Avec la 30, pas besoin d’utiliser ces points. 220 kms en été, 190 en hiver.. ça me va bien.
Je ne veux faire de leçon à personne, je n’en ai pas la prétention, juste tenter une prise de conscience, mener une réflexion… et d’ailleurs; à la vue de tous ces commentaires… il y en a des réflexions !!!!
Ceux qui me connaissent connaissent mes sensibilités…
Restons zen…
Anne-Sophie
Je suis d’accord dans la mesure où les constructeurs ne devraient pas focaliser uniquement à fournir la plus grosse batterie possible dans un modèle de VE; mieux vaut donner au client le choix combien d’argent il veut investir dans la batterie. Bien que la plupart des clients (surtout les nouveaux) préférera sans doute le confort d’une grande capacité de stockage d’énergie, il y en a aussi qui savent que leur utilisation ne nécessite pas, et ne mérite pas, une telle capacité. Personnellement, bien que j’admets que des difficultés de recharge m’empêchent d’envisager certains types de voyage, je sais que ce n’est pas la capacité de la batterie que va résoudre ce problème, mais l’uniformisation de l’infrastructure de recharge qui va s’imposer, je l’espère, même en France avec la démocratisation du VE.
sinon c’est qui cette dame qui ne represente qu’elle même ?
Plus grande batterie = plus grande durée de vie
C’est un autre avantage.
Et pourquoi ne serait-il pas possible d’imaginer un véhicule de 20 ou 30kWh pour tous les jours, et quand on prévoit de longues vacances, on passe louer sa batteries en garage, montage en 5 minutes, pour la rendre à la fin du périple?
C est le texte le plus biaisé que j ai eu l opportunité de lire depuis longtemps.
Cette dame habite dans un village perdu. Elle a soit un garage soit un emplacement sec pour pouvoir charger QUOTIDIENNEMENT son petit véhicule dans lequel elle met ses 3 carottes. Et elle ne va jamais plus loin que le boulanger a 7km de chez elle. Si elle part en vacances c’est pas trop loin ou en train qu’elle a réservé 8 mois à l’avance sinon trop cher.
D autres personnes ont un grand chien dont la cage prend tout le coffre, d où l utilisation d’un break. Ou vivent en ville et n’ont pas de garage pour recharger quotidiennement leur véhicule. Ou n’ont pas envie de charger tous les jours… Ou vivent a plus de 80km de leur boulot et aimeraient arriver sans le risque de tomber en panne tous les jours. Ou sont dans des embouteillages matin et soir et voient leur autonomie fondre a rester sur place juste par l excès de chaleur du au soleil ou par grand froid.
Ou ont envie de faire leurs trajets a 130km/h sans pause toutes les 40 minutes car batterie vide…
Et quand vous additionnez tout ça, ben force est de constater qu’une leaf ne sert a rien. Et même si ce n’était que 2 des arguments, la leaf n’est qu’un véhicule de remplacement. Acheter un véhicule avec une batterie convenable est la seule option.
“Mais je n’ai pas besoin d’une grosse batterie pour mes habituels déplacements ” = Personne n’a besoin de plus d’autonomie. Generaliser son mode de vie aux autres est une constante chez les ecolos. Et derriere leur discours pro-voiture electrique se cache la verite : ils ne veulent plus voir de voitures du tout. La voiture electrique, de par son cout et son autonomie limitee est l’argument ideal pour eux pour y parvenir.
Encore une bobo qui ne vit qu’en ville avec 30kw tu fais meme pas 200km a 50kmh et sur autoroute t’en fait 100 a tout casser….
Elle ne donne que son avis, basé uniquement sur son propre besoin. Cela ne reflète en rien l’offre et la demande mondiale. Comme pour les véhicules thermiques, il faut proposer une large gamme de batteries de toute taille pour répondre aux différents besoins. C’est l’évidence même.
Je possède également une leaf 30 kw avec 170 km d’autonomie et
pour des parcours urbain cela suffit largement mais pour de long voyage c’est non, Trop d’incertitudes pour recharger.
Je dirais en réel , 150 km pour la ville et 500 km pour les vacances , C’est une très bonne formule.
Ce qui coûte cher se sont les batteries mais le prix diminue d’année en année,
on tend vers 80 dollars le kw et le prix d’un électrique sera comparable à un thermique.
Patience.
en passant : un article intéressant dans le NYTimes :
L.A. to Vegas and Back by Electric Car: 8 Hours Driving; 5 More Plugged In
“…chargers are often missing in the places where people need them — like the parking lots and garages of apartment buildings, where residents have had to go to great lengths to top up their car batteries, even dangling extension cords from their balconies…”
https://www.nytimes.com/2019/06/22/business/energy-environment/electric-cars-charging.html?rref=collection%2Ftimestopic%2FElectric%20and%20Hybrid%20Vehicles&action=click&contentCollection=timestopics®ion=stream&module=stream_unit&version=latest&contentPlacement=1&pgtype=collection
Beaucoup de bon sens Mme Anne-Sophie Descamps, à contrario de beaucoup des commentaires de cet article….
Il faut absolument changer nos habitudes et surtout que nos constructeurs arrêtent de nous proposer des véhicules “toujours plus” de vitesse, de poids, à aérodynamisme d’armoire Normandes, etc…
Mais surtout, il faut multiplier les bornes de charge dans les communes, les parkings locatifs ou privés, bref rendre l’utilisation plus facile plutôt que la performance payée très chère et réservée aux plus aisés.