Toyota entame officiellement la production du Toyota C-HR, marquant son entrée sur le segment très convoité des crossovers avec un modèle hybride animé par la 4ème génération du groupe motopropulseur essence-électrique du constructeur nippon.
C’est à Sakarya, en Turquie, que Toyota inaugure aujourd’hui la mise en production de son premier crossover hybride, le Toyota C-HR, qui devient le 3ème véhicule hybride de sa gamme produit en Europe après la Toyota Yaris hybride en France et les Auris/Auris Touring Sports hybrides en Grande-Bretagne.
En Turquie, le C-HR est assemblé sur la même ligne de production que les Corolla et Verso et servira se base pour son exportation vers les États-Unis et le Canada. S’il n’indique pas d’objectif de production, le constructeur précise que la capacité de production de son usine turque passera de 150 000 à 280 000 véhicules par an, laissant présager un volume de production annuel de l’ordre de 130.000 exemplaires pour le nouveau crossover.
La production turque du C-HR fera également appel au site de Deeside, en Grande Bretagne, d’où proviendra la nouvelle motorisation hybride. Une adaptation des outils de production qui a nécessite plus de 9 millions d’euros d’investissements et qui augure une arrivée rapide du nouveau groupe hybride sur les actuelles Auris, toujours équipées de la précédente génération du système.
Le choix de l’hybride
Cherchant à se démarquer sur un segment crossover en plein croissance, Toyota choisit d’équiper son C-HR de la 4ème génération de son groupe motopropulseur essence-électrique, inauguré il y a quelques mois avec la Toyota Prius 4. Celle-ci sera proposée aux côtés de motorisations 100 % essence en deux et quatre roues motrices et devrait représenter la plus grosse part des ventes du constructeurs en Europe.
« L’hybride est la spécificité de Toyota. Depuis la première Prius en 1997, nous avons peu à peu convaincu un nombre toujours plus grand d’automobilistes dans le monde que les véhicules hybrides représentent l’une des meilleures solutions aux problèmes actuels d’environnement. Nous avons déjà vendu plus de 9,5 millions d’hybrides à travers la planète » a souligné Moritaka Yoshida, Président de l’unité opérationnelle Mid-size Vehicle Company de Toyota.
En France, l’arrivée du C-HR est attendue d’ici la fin de l’année. Prix de départ de la version hybride : 28.500 € !
En savoir plus :
Toyota C-HR : caractéristiques, consommation, prix, performances etc…
Michael TOERREGROSSA, le rédacteur de ce papier, devrait s’intéresser à la géographie, à la géopolitique pour ne pas dire d’ânerie du genre : La Turquie est en Europe.
Avez-vous remarqué le tour de passe-passe de Toyota -Lexus?
En fait le concept-car (qui était racé et a fait saliver tout le monde)ne correspond pas à cette bouse qu’est le CH-R mais au futur petit cross over de chez LEXUS.
Quant au design, les Européens font mieux que ce véhicule très moche, je suis désolé!!
Désolé mais la Turquie ce n’est pas l’Europe
Hybride. Synonyme : bâtard. Exemple : le mulet, hybride mâle de l’âne et de la jument ou du cheval et de l’ânesse, toujours infécond. (Le Robert).
Sinon,
Je trouve ce modèle magnifique. :D
Je suis toujours étonné des donneurs de leçons français. Toyoya devrait faire ceci, Machin devrait faire cela. Ben n’hésitez pas les gars, postulez comme cadre dirigeant chez les constructeurs. Voire montez votre boite et risquer votre fric dans vos idées et convictions.
Constat :
– pas d’infra pour les VE hors Tesla dans la plupart des pays
– autonomie de 300 km réel : seul VE à prix abordable : la zoe livrée début 2017 les atteint en attendant quelques concurrents (GM, Leaf …)
– volume de batteries disponible pour les VE : relativement faible et incapable de suivre une forte demande (sauf Tesla et sa GF)
– marché US sur les VE : en baisse ou en stagnation (arrêt de la hausse des vente, à part les écolos et les fans de premium électrique) cause gaz + pétrole de schiste pas cher et baril de pétrole par voie de conséquence pas cher non plus puisque les US n’importe plus de pétrole donc ils ne tirent plus les prix vers le haut.
Pourquoi Toyota face à un tel marché irait investir maintenant massivement dans des VE ?
Et avec l’élection de Trump qui va pousser encore plus fort sur le pétrole et le gaz US, ben les vente en volume de VE viennent de se prendre un coup dans le museau
Toyota nous parle d’investir dans les véhicules électriques, mais en REALITE, les seuls investissements concrets et immédiats, sont dans la production de voitures pétrolleuses intermittentes (hybrides) chères à notre ami Guillaume Porcher.
On aurait préféré l’annonce d’une nouvelle Aygo électrique (éventuellement en commun avec PSA), voir d’une Yaris élec produite en France (sur la même base qu’une nouvelle 208/C3 élec), ce qui aurait un sens industriel.