Aujourd’hui retraité et installé en Ille-et-Vilaine, Frédéric Mangin a travaillé sur divers projets en rapport avec la mobilité électrique. C’est pourtant en Renault Captur e-Tech Plug-in qu’il se déplace aujourd’hui. Il explique son choix aux lecteurs d’Automobile Propre.

Première voiture rechargeable

« J’ai reçu mon Renault Captur hybride rechargeable le 5 novembre 2020. Il totalise 3 300 kilomètres. J’effectue quotidiennement 50-65 kilomètres par jour. J’emmène ma femme à son travail distant d’environ 12 km de la maison et vais la rechercher le soir, soit 48 km par jour », lance Frédéric Mangin.

« En plus de cela, le matin, j’ai souvent quelques petites courses à réaliser à Dinard ou Saint-Malo. Le midi, je branche la voiture sur une prise domestique normale et la retrouve avec sa batterie complètement régénérée plus tard dans la journée », ajoute-t-il.

« Je suis un utilisateur idéal pour ce type de véhicules : je ne roule plus autant qu’avant depuis que je suis à la retraite », souligne-t-il.

1,4 litre d’essence aux 100 km

« Avant d’acheter le Captur, j’ai bien pris connaissance de ce qui se disait sur le sujet dans la presse, en particulier que les hybrides rechargeables roulent le plus souvent avec le moteur thermique », se souvient notre interviewé.

« Les commerciaux que j’ai rencontrés chez Renault, BMW et Volvo m’ont affirmé le contraire en se basant sur leurs propres expériences. Ils m’ont assuré faire très peu souvent le plein en carburant. Quel intérêt auraient-ils eu à me mentir ? », s’interroge-t-il.

« L’utilisation que je fais de mon Captur e-Tech Plug-in est tout à fait conforme à ce qu’ils m’ont dit et à ce que je pensais », témoigne-t-il. « Lorsque j’effectue le calcul de consommation en carburant depuis l’achat, j’obtiens environ 1,4 litre d’essence pour 100 km », précise-t-il.

Moins de frais à l’utilisation

« En choisissant une voiture hybride rechargeable, je cherchais à bénéficier de moins de frais à l’utilisation. C’est effectivement le cas au niveau du carburant, mais aussi sur l’entretien, grâce à une sollicitation bien moindre du bloc thermique », apprécie Frédéric Mangin.

« Avant de me décider pour un modèle, j’ai essayé 3 SUV hybrides rechargeables approximativement de même gabarit. En plus du Captur e-Tech Plug-in, je me suis intéressé au BMW X1 25e et au Volvo XC40 Recharge T5. Un autre critère était de pouvoir loger dans le coffre mon chien, un jeune et fougueux Golden Retriever de 35 kg », explique-t-il.

« Pourquoi j’ai choisi Renault ? J’ai finalement souhaité faire le coq, c’est-à-dire donner ma préférence à la marque française. Et ce malgré une proposition de BMW supérieure d’à peine 2 000 euros pour son X1. Et je ne regrette pas mon choix », avoue-t-il.

Retours sur les BMW et Volvo

« Bien sûr le BMW X1 est très confortable, super bien fini, beaucoup plus souple grâce à un moteur aussi très réactif. Avec ses 220 chevaux face aux 160 du Captur, il n’y a pas photo. On sent tout de suite que ce SUV est un très très bon véhicule, très robuste, très facile à conduire », évalue Frédéric Mangin.

« Dans le Volvo XC40 plus spacieux, on se sent en sécurité. L’intérieur est vraiment super. Mais il est lourd », compare-t-il.

« Ce qu’il faudrait en revanche améliorer pour les 3 marques, c’est le déroulement des essais en concession. On a 20 ou 30 minutes pour se faire une idée sur la route, et on ne va pas en ville. C’est dommage, car j’aurais par exemple remarqué que le système d’aide au stationnement du Captur ne reconnaît pas rapidement les places disponibles. C’est un dispositif raté de mon point de vue. Si vous l’utilisez à Paris, vous vous faites lyncher ! », argumente notre interlocuteur.

Très bonne surprise

« Avec le Renault Captur, passer à l’hybride rechargeable reste une très très bonne surprise. Quand on ne connaît que les voitures classiques, on n’a pas l’habitude du silence de fonctionnement en mode électrique. C’est impressionnant quand on le découvre au premier essai », estime Frédéric Mangin. « Je trouve que le toit ouvrant et ses déflecteurs sont bien foutus et contribuent à préserver le silence de fonctionnement », met-il en avant.

« Même s’il y a moins de chevaux qu’avec le BMW X1, le Captur se montre également très souple et très facile à conduire. En revanche lorsque le moteur thermique fonctionne, le véhicule devient bruyant, plus que les 2 autres. Je pense que ça vient de sa boîte de vitesses. Les changements de rapport sont longs à intervenir par comparaison avec le SUV allemand, et la consommation instantanée grimpe quelques secondes à plus de 20 litres d’essence », oppose-t-il.

À améliorer également

« J’ai noté quelques autres améliorations qui pourraient être apportées au Captur. Elles restent cependant pour moi assez secondaires. C’est par exemple le bouton du volant chauffant qui n’est pas évident à actionner en roulant. Il est situé là où l’on trouvait la molette de réglage de la hauteur des phares sur les voitures plus anciennes », rapporte-t-il.

« La sensibilité de balayage automatique des vitres n’est pas très bonne. Il faut souvent que j’intervienne à la main pour avoir un passage suffisamment rapproché des essuie-glace », a-t-il remarqué.

« Il manque à mon avis aussi, pour la finition haut de gamme que j’ai choisie, une caméra à l’avant et un éclairage du vide-poche sur la console centrale », propose-t-il.

« J’aurais en outre apprécié un coffre plus grand. Il est un peu juste pour le chien ou pour y caser les bagages de plusieurs personnes », conclut-il.

Automobile Propre et moi-même remercions vivement Frédéric Mangin pour son retour sur les 3 véhicules hybrides rechargeables qu’il a essayés, ainsi que son fils Rem’s pour la réalisation et l’envoi des photos d’illustration.