Si quelques Bluecar devraient être réaffectées à d’autres services, plusieurs centaines d’entre elles seront détruites par le groupe breton.
Alors que les Bluecar désertent progressivement les rues de la capitale jusqu’à l’arrêt définitif du service, prévu au 31 juillet, Bolloré organise le rapatriement de ses voitures électriques. Car si le syndicat mixte Autolib’ a l’obligation de racheter les bornes de recharge du réseau, il n’en est rien des voitures électriques qui restent à la charge du groupe breton. Elles sont au total environ 4.000 et une partie sera détruite rapporte un article publié ce vendredi 20 juillet par Challenges.
Depuis le début du mois de juillet, des boucles logistiques s’organisent pour rapatrier par camions les Bluecar de Paris vers Romorantin-Lanthenay, dans le Loir-et-Cher. Une localité dans laquelle se situe l’usine de Re Source by Indra. Anciennement propriété de Matra, le site est spécialisé dans le recyclage automobile.
Très discrète sur la situation, BlueSolutions, la filiale de Bolloré, n’a pas donné de détails quant au nombre de Bluecar concernées par cette opération de destruction. Idem quant au devenir des batteries. Développées à partir de la technologie LMP (Lithium-Metal-Polymère) du groupe breton, celles-ci devraient bénéficier d’un traitement différent. Seront-elles ré-embarquées à bord de nouvelles voitures ou utilisées pour d’autres applications telles que le stockage stationnaire ? Encore une fois, Bolloré maintient le flou et ne communique pas sur le sujet…
Selon La Nouvelle République, qui évoque des voitures électriques « à perte de vue » alignées sur le site des anciennes usines Matra, 500 Bluecar auraient déjà rejoint Romorantin sur le millier que compterait détruire Bolloré. Quant aux voitures restantes, elles devraient être reconditionnées et réaffectées à d’autres villes françaises ou européennes où Bolloré est encore présent. Compte tenu du nombre de voitures que Bolloré garde sur les bras, la solution de l’occasion pourrait aussi être envisagée, notamment pour les professionnels.
ça vous intéresserait d’acheter un radiateur permanent de 500 W ? Alors prenez une BlueCar.
Quelle fiasco ! Ségolène Royale avec l’argent des contribuables a été généreuse , comme les Socialistes peuvent l’être .
Mais ces responsables ! ne sont jamais coupables !!!
Quel gachi :( même si ces voitures sont moches , et le batteries douteuse , le ‘service’ était rendu .
J’espère que celles en bon état iront rejoindre les flottes existantes ( et qui n ont pas le problème de gestion désastreux comme Paris ).
la batterie LMP, on peut la décrier ( c est sûr que de devoir rester chaude est un non sens écologique ) mais en utilisation auto partage, ce n est pas un défaut , la voiture est censée tourner et rester le moins possible en stationnaire . Pour un particulier, oui c est une aberration , dans les chiffre, un particulier utilise sa voiture 1h le matin, 1h le soir …. et 22h stationnée (après c est des moyennes … )
j ai du mal a comprendre comment on en est arrivé là ,… tout comme le Vélib,…
A quand un grand et vrai dossier comparatif des différentes technologies de batterie employé dans le secteur de l’électromobilté , avec prise en compte de l’impact environnemental (sommes nous sur automobile PROPRE ?) parce que à lire les commentaires et voir les votes je constate de graves lacunes ou pire des contre-vérités.
Merci d’avance.
Plutôt que les détruire, autant en refiler 2 aux clubs de vol à voile (civil et militaire) de Romorantin, comme véhicule de piste ça devrait faire le boulot (ça vaudra bien les voiturettes de golf électriques de certains clubs).
D’ailleurs, ça serait de bons véhicules pour les tarmacs d’aéroport en général, mais ça empêcherait le renouvellement régulier de leur véhicules quasi neufs avec la revente à vil prix des voitures aux copains.
Posons les bonnes questions
Qui a signé ce contrat pourri avec son ami boloré qui l a aceuilli sur son bateau juste après son élection.
Je vous le donne Émile Nicolas 1er
A la casse ! Quel gâchis.
Mais le pari d’une automobile propre n’était il pas perdu dès le départ ?! Comment s’imaginer qu’un véhicule à 30 000 € la batterie puisse être jamais rentable…
25 % du parc détruit, encore un gâchis de ressources. En espérant que ce millier de pack batterie soient reconverti en stockage stationnaire.
Que cette technologie LMP rejoigne les poubelles de l’Histoire !
Mettre du LMP en stockage stationnaire ? heu, j’hésite entre frayeurs et rires nerveux… c’est peut-être sympa sur le plan de la densité énergétique, mais c’est quand même une sacrée m*rde sur le bilan global sachant qu’il faut le maintenir au chaud en permanence, combien de MWh gâchés pour chauffer ces batteries au demeurant excessivement chères ? (30k€ pièce d’après BlueSolutions)
—
Quel gâchis ! Industriel, énergétique, économique…On est loin de la bonne transition énergétique.