greenwashing

Un projet de loi a vu le jour en Allemagne ; un projet de loi qui ne fait pas plaisir à tout le monde et pour cause : il s’agit de redéfinir l’étiquetage des autos, plus seulement compte tenu de leurs émissions de CO2, mais prenant en compte leur poids.

Cela revient à dire qu’une grosse berline pourra afficher les mêmes résultats qu’une petite citadine… donc, on ne sera plus dans un référentiel absolu, mais relatif, où le poids pondérera (du moins c’est l’interprétation que l’on peut en faire) les émissions. Dans une Allemagne où les grands constructeurs sont légions, il n’y a rien d’étonnant à cela…

Nous sommes face à une manœuvre de greenwashing : pourtant l’écologie automobile ne devrait souffrir d’autant de partialité… Cité dans le journal « Terre-finance » , voici ce qu’en dit Pierre Gaudillat, représentant de l’ONG Transport et Environnement : « Ce projet est une escroquerie, car il consiste à faire croire aux automobilistes qu’un gros 4×4 est un produit vert et économe ».

Décidément, nous ne sommes pas au bout de nos peines pour imposer un système dans lequel seule la « propreté » des véhicules détermine l’achat, en fonction des besoins (de leur utilité). Bien entendu France et Italie ne l’ont pas entendu de cette oreille, et ont dénoncé une mesure injuste. Pas étonnant lorsque l’on sait que ces deux pays ont comme constructeurs des généralistes tels Renault ou Fiat… très orientés faibles et moyennes cylindrée.

Source : Terre Finance