Cette semaine se tient à Munich la 4e édition de l’eMove360°, la plus grande foire commerciale consacrée aux mobilités électriques, connectées et autonomes. En un mot, les mobilités 4.0[1] Automobile-propre se devait d’y glaner pour vous les informations les plus intéressantes. Nous les publierons ici au cours des prochains jours.

Destinée aux professionnels du secteur l’eMove360° nous permet de découvrir les tendances, les nouveautés et les nombreuses innovations d’une industrie en pleine expansion et en croissance rapide. Première impression : les industriels chinois sont présents en nombre. La confirmation, s’il en fallait une, qu’ils sont bel et bien en tête du peloton dans le marché mondial des mobilités branchées.

Les constructeurs traditionnels de véhicules, par contre, font défaut. Si, dès l’entrée du premier palais, le stand de Tesla ne passe pas inaperçu, nous n’y découvrirons rien de nouveau, seuls les Model S et X y étant exposés. Nous ne nous y sommes donc pas attardés.

Plus loin les start-ups allemandes e-Go Mobile et Sono Motors suscitent évidemment beaucoup d’intérêt, à quelques mois de l’entrée en production de leurs premiers modèles. L’occasion, pour nous, de découvrir « en vrai » l’e-Go Life et la Sion de Sono.  Mais surtout de les tester sur un circuit situé à l’extérieur des bâtiments. Nous avons également eu la possibilité de nous entretenir longuement avec les sympathiques et jeunes équipes qui développent ces nouvelles voitures, originales à plus d’un titre, et d’y recueillir des infos précieuses à propos de leur prochaine sortie sur le marché. Nous vous ferons évidemment part de tout cela très bientôt.

Pour le reste, nous avons été impressionnés par le grand nombre d’entreprises – dont nous n’avions souvent jamais entendu parler jusqu’à présent – qui exposent des solutions de recharge innovantes comme la charge bidirectionnelle (V2G), la charge par induction, les charges rapides de tout type, etc. Nous avons aussi découvert de nouveaux acteurs offrant des services de car-sharing ou de rétrofit de véhicules thermiques, des fabricants de composants de toutes sortes … et bien d’autres choses que nous aurons beaucoup de plaisir à vous rapporter ici. Restez à l’affut !

En attendant, et pour vous faire patienter, voici, en images, un premier tour d’horizon de l’eMove360° …

 

[1]   Les mobilités 4.0 font référence à l’industrie 4.0, c’est-à-dire l’industrie (et donc aussi la mobilité) qui repose sur l’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Je ne dirais pas la mobilité ou l’industrie du futur car elles sont toutes deux déjà bien actuelles.
Cette façon de nommer des évolutions technologiques est en fait copiée de la façon d’énumérer des versions évolutives de logiciels ou plus généralement de documents. Lorsqu’il y a une petite évolution, le chiffre après le point augmente : 3.0 puis 3.1, 3.2 etc.
Lorsqu’il s’agit d’une évolution majeure, voire d’une rupture technologique, c’est le chiffre avant le point qui augmente : 2.0 puis 3.0 … 4.0 etc

Les mobilités électriques et autonomes représentent bien une évolution majeure par rapport aux mobilités basées sur les voitures à moteur thermique utilisées depuis le début du XXe siècle.

On peut aussi voir ces évolutions des technologies de mobilité de la façon suivante :

Mobilité 1.0 : l’utilisation du cheval, depuis l’antiquité ….. Char romain, carrosse, diligence, etc. étant des évolutions mineures (1.1 puis 1.2, puis 1.3 etc.)

Mobilité 2.0 : invention du chemin de fer mû par la machine à vapeur puis des tramways et du métro ….

Mobilité 3.0 : invention de l’automobile d’abord électrique, puis à moteur essence, puis diesel, etc

Mobilité 4.0 : on y est …. depuis l’entrée sur le marché de la Tesla, électrique, de son autopilote, et de ses concurrentes de plus en plus connectées et autonomes. Il s’agit bien d’une rupture technologique par rapport à la traditionnelle voiture individuelle à moteur thermique. Les vélos à assistance électrique mais aussi les voitures, vélos ou trottinettes partagé(e)s, le co-voiturage, etc. qui peuvent se développer grâce aux nouvelles technologies de l’information (sites internet, applications sur smartphone … ) font aussi partie de cette (r)évolution.