Volkswagen ID.3 production usine Zwickau

Responsable des cellules de batteries chez Volkswagen, Frank Blome vient d’affirmer que le constructeur allemand allait commencer à utiliser des éléments avec un taux de 80% de nickel, au lieu de 65%, pour ses voitures électriques.

Jusqu’à présent, les cellules lithium-ion à cathode NMC employées par le groupe Volkswagen et d’autres constructeurs contenaient 65% de nickel, 20% de manganèse et 15% de cobalt.

On savait déjà que la prochaine génération de batteries de traction lithium-ion NMC réviserait ces pourcentages à respectivement 80%, 10% et 10%. Et ce, en particulier en raison des divers problèmes posés par l’extraction du cobalt. Les chercheurs s’activent à réduire au minimum sa part, voire à la supprimer.

Ce n’est pas la seule raison qui pousse un constructeur comme Volkswagen à évoluer technologiquement au niveau des batteries. « Nous travaillons en permanence sur de nouvelles améliorations, notamment au bénéfice du coût, de l’autonomie et du temps de recharge », justifie Frank Blome.

Parmi les nouveautés en vue mises en avant par le cadre, l’utilisation d’anodes en silicium à horizon 2024, pour augmenter la capacité énergétique. Avec une accélération de la demande en accumulateurs afin d’accompagner le virage électromobile, le coût des cellules descendrait alors en dessous du seuil des 100 dollars (93 euros) le kilowattheure.

Frank Blome vise cependant encore un peu plus loin avec les batteries à semi-conducteurs que Volkswagen s’active à mettre au point avec son partenaire QuantumScape, en espérant dépasser 1.000 Wh/kg de densité énergétique.