Réunis au sein d’un groupe de travail dédié, une quinzaine d’acteurs de l’automobile et de la recharge s’accordent sur la mise en œuvre de la norme « Plug & Charge » d’ici au second semestre 2021.

Évoqué de longue date, le protocole Plug & Charge peine à se déployer. Intégré à la norme ISO 15118 qui définit la communication entre véhicules et infrastructures, celui-ci doit permettre à une voiture électrique de se recharger sur une borne publique sans badge ni application. Le protocole de communication et de facturation est directement établi via un dialogue entre la voiture et la borne de recharge.

Pourquoi tant de retard ? Tout simplement car constructeurs et fabricants peinent à s’entendre pour normaliser les éléments clés du système. Notamment sur le volet transactionnel. Regroupant de nombreux acteurs de la filière, l’association CharIN EV compte accélérer le déploiement du système à travers le groupe de travail « Plug & Charge Europe ». BMW, BP, EDF, EnBW, Renault, Innogy, Porsche, Shell, Total, Stellantis, Volkswagen… l’initiative regroupe une quinzaine d’acteurs. Elle vise à mettre en place les premiers certificats numériques (PKI) indispensables au déploiement du système d’ici au second semestre 2021.

Pour que cela fonctionne, il faudra bien sûr que la voiture soit compatible. Certains modèles comme la Taycan disposent déjà de la fonctionnalité. À moyen terme, le dispositif devrait s’intégrer à l’ensemble des nouveaux modèles. Côté infrastructure, la fonctionnalité devra aussi être activée sur la borne.