Sous une ligne de berline GT 4 portes très séduisante et que l’on imaginerait prochainement produite, la Precept est avant tout une vitrine technologique pour les prochains modèles de la filiale de Volvo.

Pas de chiffres ni d’informations précises sur le groupe motopropulseur électrique : ce n’est pas sur ce sujet que Polestar souhaite attirer l’attention.

Fidèle à l’image de sécurité de Volvo, les ingénieurs qui ont développé l’environnement de pilotage de la Precept ont jeté tout ce qui pourrait nuire à l’attention que le conducteur doit porter sur la route, en particulier lorsqu’il fait sombre : pas de couleurs vives ou trop lumineuses, de graphisme de jeux vidéo ou d’interactivité inutiles.

Il s’agit de donner les informations importantes au bon moment. L’interface homme-machine peut le faire en étudiant le regard du conducteur, mais aussi en suivant ses gestes. En approchant une main d’une zone d’un écran tactile, des informations sont ajoutées et les boutons numériques deviennent plus visibles, pour une manipulation plus facile.

Google a été mis à contribution pour développer un assistant qui endossera toujours davantage le rôle de copilote sur des engins de plus en plus autonomes.

Le second point sur lequel Polestar souhaite communiquer par l’intermédiaire de la Precept est l’utilisation de plus en plus importante des matériaux recyclés. A bord : du tissu obtenu à partir de bouteilles PET, du nylon provenant de vieux filets de pêches autrefois jetés en mer, du liège récupéré de l’industrie du vin pour former du PVC, etc. Le résultat ? L’impression d’être dans un univers premium.