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Spécialiste des énergies renouvelables, le groupe chinois Envision va racheter AESC, l'activité batteries du constructeur nippon. Une opération qui devrait être conclue d'ici au mois de mars 2019.

Après avoir annulé début juillet la vente de son activité batteries au fonds privé d’investissement GSR Capital, faute de fonds suffisants, Nissan annonce avoir trouvé un nouvel acquéreur. Chinois également, le groupe Envision a trouvé un accord avec Nissan pour le rachat d’AESC, entité dédiée à la fabrication de batterie. Fondée en 2007 par le constructeur nippon et son partenaire NEC, celle-ci équipe notamment la Nissan Leaf.

En pratique, Nissan va dans un premier temps prendre le contrôle intégral de la co-entreprise, rachetant à NEC ses 49 % de parts, avant de transférer le tout au nouvel acquéreur. Selon les termes de l’accord, le constructeur conservera 25 % des parts de l’entité dont le siège restera localisé au Japon. En parallèle, NEC négocie également avec Envision la vente de NEC Energy Devices, sa division dédiée au développement de composants pour batteries.

Spécialisé dans le domaine des énergies renouvelables et notamment de l’éolien, Envision compte sur cette transaction pour élargir ses activités. L’opération devrait être conclue d’ici au mois de mars 2019. D’ampleur internationale et outre les actifs basés au Japon, la transaction comprend également les sites de production de batteries détenus par Nissan à Smyrna, aux Etats-Unis, et à Sunderland, au Royaume-Uni. Selon le constructeur, l’ensemble des effectifs devrait être maintenu.

Pour Nissan, la vente d’AESC marquera la fin de l’internalisation de sa production de batteries. Souhaitant davantage se concentrer sur le développement et la production de véhicules, la marque va désormais sous-traiter ses cellules à des fournisseurs externes tels que le coréen LG, pressenti pour fournir les cellules de la Leaf 60 kWh.