Toyota a confirmé les plans de renouvellement de sa plus petite citadine, la remplaçante de l’Aygo. La marque japonaise, pourtant leader de l’hybridation depuis 20 ans, n’offrira aucune électrification à ce modèle. Celui-ci ne disposera que de versions 100 % thermiques.

C’est une décision qui étonne, venant de Toyota, pionnier de l’automobile hybride. Mais la marque a bel et bien confirmé que la remplaçante de l’Aygo ne serait ni hybride ni électrique. Le géant japonais fait le pari de l’accessibilité en termes de prix.

Pour plus de rentabilité, Toyota va utiliser la plateforme GA-B de la nouvelle Yaris comme base de cette nouvelle microcitadine. Cela permettra au constructeur de rester présent sur le segment A et d’offrir des tarifs compétitifs. Au prix, toutefois, de ce qui a fait sa renommée ces 20 dernières années.

Cette petite Yaris embarquera probablement le moteur 3 cylindres 1.0 litre de sa grande sœur. Elle sera assemblée en République tchèque, comme l’Aygo actuelle. Cette usine située à Kolín produit aussi les Citroën C1 et Peugeot 108, qui n’auront pas de descendance.

Cette décision intervient durant l’année où Toyota va sortir ses deux premières voitures électriques. On avait d’ailleurs pu constater les doutes du constructeur autour des technologies « zéro émission ».

La base de la future citadine Toyota

 

Avis de l'auteur

Toyota peut se permettre de commercialiser un véhicule 100 % thermique. Le reste de sa gamme est hybride, et la marque navigue largement sous les normes européennes d’émissions polluantes. Mais le géant hésite aujourd’hui entre baisser ses tarifs et évoluer sur le plan technologique. C’est donc un véritable pas en arrière en termes d’image, pour une marque qui s’est toujours vantée de son objectif écologique et de ses avancées technologiques.