Marque premium de Nissan, Infiniti récupère l’architecture e-Power du groupe en visant l’adoption massive, par les automobilistes, des voitures électriques qu’on ne branche jamais.

Concrètement, un bloc thermique 1,5 litre 3 cylindres VC-Turbo à compression variable, gavé à l’essence, recharge en roulant une batterie de modeste capacité énergétique (3,5 à 5,1 kWh). Le pack alimente 2 moteurs électriques (1 à l’avant et l’autre à l’arrière) qui sont les seuls à transmettre leur couple aux 4 roues motrices. Ensemble, ils développeront une puissance maximale comprise entre 185 et 320 kW, selon modèle.

Si Infiniti table sur cette architecture, c’est afin d’éliminer 2 des points noirs que de nombreux automobilistes mettent en avant pour ne pas franchir le pas de la mobilité électrique : la difficulté à recharger les batteries, et une autonomie insuffisante.

La marque compte électrifier toute sa gamme au cours des 2 prochaines années et, à terme, tendre vers une technologie 100% électrique. Pour ce faire, elle a prévu de développer une plateforme dédiée et 2 types de groupes motopropulseurs : électrique alimenté à l’essence, et 100% sur batterie de traction.

Le milieu de la plateforme, entre les 2 trains de roues, sera totalement occupé par une batterie de grande capacité pour les modèles 100% électriques. Les autres accueilleront dans le même espace un pack réduit, le réservoir à essence et un système d’échappement nettement plus petit que d’ordinaire. Le nouveau bloc thermique MR15DDT, lui, sera classiquement placé à l’avant.

Pas d’infos sur la consommation en énergie. En revanche Infiniti donne le temps du 0 à 100 km/h, mais faut-il le communiquer ? De l’ordre de celui d’une Tesla Model 3 Long Range à transmission intégrale : 4,5 secondes.