Le groupe italo-américain FCA a proposé une offre de fusion avec Renault ce lundi 27 mai. Une offre que le Français a accepté d’étudier et qui pourrait contenir un enjeu majeur sur l’électrification.

C’est une nouvelle ère qui débute. Après le décès de Sergio Marchionne et le départ de Carlos Ghosn, les deux groupes pourraient faire chemin commun. C’est du moins ce que propose Fiat-Chrysler, qui a envoyé son offre de fusion 50-50 avec Renault. Ce dernier a accepté « d’étudier avec intérêt » l’opération ce lundi.

L’intérêt de Fiat-Chrysler – incluant Alfa Romeo, Jeep, Maserati, RAM ou encore Dodge – est de se positionner sur « la connectivité, l’électrification et la conduite autonome ». Des secteurs où le groupe accuse un retard et où Renault dispose d’une meilleure expérience.

En retour, le groupe français – avec Dacia, Alpine et Lada – s’ouvre davantage les portes de l’Amérique et du véhicule autonome (FCA est partenaire de Waymo, BMW et Aptiv). Un duo qui deviendrait en outre le 3ème constructeur mondial, sans compter les alliés Nissan-Mitsubishi.

Un tremplin pour l’électrification ?

C’est FCA qui le dit, le groupe fusionné de 9 millions de voitures deviendrait « le leader des technologies électriques ». Les synergies se compteraient en plusieurs milliards d’euros par an, dont le développement de plateformes et de moteurs communs. En théorie, ceci permettrait l’accélération des lancements de voitures électriques ou hybrides pour Renault et Fiat-Chrysler. Affaire à suivre !