Début mai dernier, nous apprenions la création d’un consortium franco-allemand pour la fabrication de batteries au service de la mobilité électrique en particulier. Saft et Opel, respectivement filiales de Total et PSA, s’étaient déclarés pour intégrer cette première structure.

Parmi la trentaine d’entreprises qui a ensuite continué à travailler sur ce même sujet, le constructeur automobile BMW, le chimiste allemand BASF et les fabricants de batteries BMZ et Varta comptent intégrer le deuxième consortium. Ceci, avec le même objectif de s’affranchir d’une dépendance qui était en train de s’installer dans la filière de la mobilité électrique, au profit des pays asiatiques, dont la Chine.

Lancé par l’Allemagne, le nouveau programme rassemblerait 8 autres Etats européens (France, Pologne, Italie, Finlande, Belgique, Suède, Slovaquie, Espagne) qui auraient déjà signé des accords de principe afin de fabriquer et recycler sur le territoire européen des accumulateurs pour véhicules électriques.

Cette nouvelle création n’est pas vraiment une surprise. Peter Altmaier, avait annoncé des aides publiques pour soutenir la formation de 3 consortiums différents à l’initiative d’acteurs industriels de son pays. C’est d’ailleurs au ministre fédéral allemand de l’Economie que nous devons l’info sur la mise en place du 2e consortium, selon des propos confiés au quotidien Handelsblatt.