Lorsqu'un employeur met une voiture électrique à disposition d'un salarié, il bénéficie de règles particulières pour le calcul de l'imposition sur les avantages en nature. Sur son site, l'URSSAF a publié quelques précisons sur ce qui changera au 1er janvier 2020.

Si les voitures électriques ne bénéficiaient d’aucun rabais concernant les avantages en nature auparavant, ça ne sera plus le cas l’année prochaine. Un arrêté publié cet été entrant en vigueur au 1er janvier 2020 permettra un abattement incitatif. Sur son site, l’URSSAF clarifie le changement. L’organisme explique ainsi qu’un véhicule exclusivement électrique mis à disposition d’un salarié entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2022 sera éligible à un abattement de 50% plafonné à 1800 euros par an.

Dans le cas d’un avantage calculé au forfait (voiture louée avec ou sans option d’achat), l’employeur devra le déclarer sur la base de 30% du coût global annuel. Un montant qui inclut la location, l’entretien et l’assurance du véhicule. A noter que l’électricité offerte lors de la recharge n’est en aucun cas considérée comme un avantage. Elle n’entre donc pas en compte dans le calcul, même si le salarié l’utilise à des fins personnelles. Pour mieux comprendre, l’URSAFF a publié un tableau citant trois exemples.