Tesla Model S

Conduire une voiture électrique est bien plus écologique qu’une voiture à essence – c’est bien connu… mais l’impact environnemental n’est peut-être pas aussi avantageux qu’on ne le croit !

D’après des recherches scientifiques norvégiennes la construction des voitures électriques produit beaucoup plus de matières polluantes que celle des voitures classiques.

Une production polluante

Un centre de recherche en Norvège a publié une étude en Octobre dernier sur la pollution des voitures électriques. En effet il s’avère que les usines productrices de voitures électriques rejettent plus de déchets toxiques que les usines de voitures classiques. L’étude démontre aussi que la production de voitures électriques contribue deux fois plus au réchauffement de la planète que la production de voitures à essence.

Par ailleurs, les voitures électriques n’auraient pas d’effets bénéfiques sur l’environnement si l’électricité qu’elles consomment est produite par des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz…). Il y a aussi des doutes en ce qui concerne le recyclage de ces voitures, en effet si les voitures électriques étaient produites avec des matériaux recyclés leur impact environnemental serait beaucoup moins conséquent.

Les voitures électriques : une option “écolo”, mais pas partout

L’étude conclut que conduire une voiture électrique en soi reste bien plus écologique qu’une voiture classique. En effet au niveau du réchauffement climatique l’étude démontre que les voitures électriques contribuent à diminuer celui-ci entre 10 et 24% comparé aux voitures classiques.

Mais les voitures électriques ne peuvent pas être produites et utilisées partout. Effectivement les conditions de production et leur utilisation dans des endroits ou l’électricité est produite majoritairement par du charbon n’a pas de répercussion bénéfique sur l’environnement. Surtout en France ou 75% de l’énergie produite est issue de centrales nucléaires.

Il est important de comprendre que cette étude vise non pas à critiquer l’impact environnemental des voitures électriques mais plutôt de démontrer qu’il reste beaucoup de progrès à faire dans la conception de ces véhicules pour que l’impact environnemental soit plus bénéfique : d’abord au niveau de la production de ces voitures qui contribue assez lourdement à la toxicité humaine et aussi a un impact indéniable sur l’eutrophisation de l’eau et à l’épuisement de métaux.