C’est probablement le genre de question à laquelle Elon Musk et ses associés ont cherché à répondre dès le début de ce siècle avant de se lancer dans l’aventure Tesla. Avec quelques années de retard, c’est au tour des grands constructeurs automobiles d’essayer d’y répondre. Petit tour d’horizon de l’état d’avancement des réflexions sur le sujet…
I. Le cas Tesla Motors
C’est au détour d’un lien posté sur Twitter il y a quelques semaines que je me suis retrouvé à lire un des premiers billets rédigé par Elon Musk pour le blog Tesla Motors [the secret Tesla Motors master plan (just between you & me)]. Le billet en question date d’août 2006 (!). Il y décrit le plan stratégique de Tesla en tant que futur constructeur de voitures électriques. Avec quelques années de recul, on peut dire que M. Musk ne s’est pas beaucoup trompé jusqu’ici…
En parcourant les autres billets écrits à la même époque, on comprend alors très vite ce que beaucoup refusent encore d’admettre : la voiture du futur sera électrique. [lire à ce sujet, les excellents billets intitulés « The future of cars is electric » et « Electric cars & PV solar cells »]
II. L’électricité, énergie de la force motrice par excellence
À condition de lire l’anglais et de ne pas être trop fâché avec la physique, le lecteur trouvera tous les arguments nécessaires pour faire un brillant exposé sur le sujet : la voiture du futur sera électrique, efficiente et solaire (!) ou à pétrole, moyennement efficace et « sale » compte tenu de la part croissante que représentent les pétroles non conventionnels dans l’approvisionnement énergétique mondial. Pour les fidèles lecteurs d’Automobile Propre, ça n’est pas vraiment un scoop compte-tenu des différents articles déjà publiés sur le blog à ce sujet.
Hélas le sujet ne passionne pas (encore) les foules mais la tendance pourrait assez vite s’inverser étant donné les risques croissants pris par l’industrie pétrolière mondiale en matière d’exploration et d’exploitation pétrolière et les conséquences environnementales absolument dramatiques qui en découlent en cas d’accident (souvenez-vous l’explosion de la plateforme Deep Water Horizon, il y a 4 ans déjà).
III. L’hybride (rechargeable) pour assurer la transition
Malgré les tensions inéluctables à venir sur le pétrole et son impact environnemental de plus en plus lourd, l’automobile à pétrole va continuer à vivre dans ce siècle. Toujours pour la même raison : la compacité du moteur et la densité énergétique du carburant qui va avec. Un atout majeur dès qu’il s’agit de parcourir plusieurs centaines de kilomètres sans escale sur autoroute.
En milieu urbain en revanche, l’hybridation, même légère, va rapidement devenir incontournable pour répondre aux objectifs à venir en matière de qualité de l’air et de réduction des nuisances sonores. Tous les constructeurs et leurs équipementiers y travaillent. Conséquence : d’ici à 2018, l’offre en matière de véhicules hybrides (rechargeables) va considérablement s’étoffer. Il était temps !
IV. La révolution solaire photovoltaïque
L’autre sujet qu’il va falloir surveiller de très prêt dans les toutes prochaines années, c’est l’évolution du coût de l’énergie solaire photovoltaïque. Un sujet sur lequel il est paradoxalement de plus en plus difficile de se faire entendre en France pour toutes les mauvaises raisons que l’on sait (…).
De fait, pour être correctement informé sur le sujet, le mieux est de suivre attentivement ce qui se passe dans plusieurs autres grands pays du monde : Allemagne, Chine, Japon, USA, Italie, etc…
Rendez-vous à intervalle régulier sur ce blog pour suivre l’inversion programmée des coûts entre d’un coté un VE rechargé exclusivement à l’énergie solaire1 et de l’autre un VT alimenté au pétrole lourd…
Vive le futur sobre et intelligent !
Rickobotics,
Oui, on est d’accord, ce qui se pourrait produire …
L’Homme a toujours pris des risques pour avancer. Christophe Colomb en est le parfait exemple, et grâce à lui, on a découvert le monde. Le problème est, quand pourra-t-on enlever définitivement le nucléaire. Dans mes prévissions, on ne maintient pas les centrales 60 ans, mais on ferme celles qui sont obsolètes en temps voulus, on développe parallèlement les EnR le plus possible ET on complète par des EPR. Finalement, il n’en aura plus que 10 en 2050, mais avec du gaz pour les éoliennes.
Steph,
Descendez un peu des nuages !
Les STEP, les volants d’inerties et autres, c’est pinuts pour ce qu’il faudrait. Ne vous laissez par « griser » par ce que disent les antinucléaires, « y a qu’à, faut qu’on », faites vous-même (si vous en êtes capables) vos calculs pour pouvoir juger de ce que cela représente. Moi, je l’ai fait, et la conclusion de mon étude est que l’on ne pourra pas se passer du Nuke, même avec de la bonne volonté. Jumper et moi avons déjà débattu sur ces sujets sur AP.
§
Je ne suis certainement anti-nucleaire dogmatique mais contre le nucleaire car il coute cher et empoisonne notre avenir.
Petit tour de vos intox :
1/ Le nuke ancien est a 5 c€/kWh oui, mais expliquez pourquoi les 2 EPR vendus au RU doivent etre payes 109 € / MWh (soit 11 c€/kWh), et a ce prix-la vous avez une assurance RC ridicule et devrez quand meme stocker vos dechets durants de millenaires ?
2/ Tricastin ca n’est un fuite de tritium mais 2 barres de combustibles restees bloquees dans un reacteur qui ont commence a s’aut-alimenter. Quant au Blayais j’aime bien votre reponse : tant que l’accident n’est pas arrive, c’est pas grave, on va loin comme ca. La realite est qu’au Blayais comme pour tous les accidents nuke, ce fut l’omerta qui permit d’etouffer l’info. Il n’y a pas tres longtemps, l’ASN se voyait discter la politique en matiere de securite par l’Etat et il n’y a que depuis Fukushima que prenant peur se responsabilite, on a entendu ses responsables prendre leur distance et taper du poing sur la table vers EDF. De tous, seul l’incident de Tricastin a ete un peu relaye, merci internet et Greenpeace.
3/ La France est un pays vieux (et pretentieux encore une fois), a l’esprit enkylose et vous le remontrez. Les technologie de stockage se developpent a une vitesse telle que le vieux nucleocrate finiront seuls dans leur cimetiere en moins de temps qu’il ne faut pour le dire : des centrales a volant d’inertie, STEP, centrale a batterie Li, ou pompage-turbinage d’air comprime, toutes ces technos sont deja en route et se developperont.
Souffrez qu’aujourd’hui un onduleurs-batterie (4 kWh) de marque SMA coute aussi cher que la seule fonction onduleur d’il y a 7 ans.
Une seule chose protege les energies polluantes de la deferlantes des EnR : l’intox bien sur mais surtout la tromperie que sont l’absence de taxes carbone sur l’electricite issu du gaz et charbon, et les couts induits (assurance, demantelement, stockage des dechets) non integres dans le kWh nuke en France … et qui sera paye en definitive par qui ? Le contribuable ?
L’automobile électrique n’est pas un effet d exode, aujourd’hui c’est une nécessité. Les constructeurs ont bien compris l’enjeu de démystification de cette motorisation.
La politique des Etats et des villes va également dans le sens de cette motorisation. Conduire en automobile électrique est aujourd’hui un choix difficile mais c’est en explicitant le jargon et les enjeux que de nombreuses personnes y réfléchiront.
Nous nous y engageons.
http://www.tesla-mag.com/2014/03/29/comment-planifier-voyage-voiture-electrique-partie-1/
Jumper,
Le cas de Fukushima n’est pas, mais alors pas du tout, comparable à la situation française.
Même si un « petit risque » de fusion d’un vieux cœur existe, il ne sera pas géré comme l’ont fait les japonais.
Il y eu récemment une émission TV très instructive, sur ce qui s’est réellement passé à Fukushima.
En fait, si les Japonais avaient été un peu plus septiques à ce qu’indiquait une sonde de niveau d’eau (marchant avec la pression ???, car initialement coupée par le blackout puis réalimentée par des batteries), et dans le doute, auraient contrôlé le niveau d’eau par un autre moyen, rien ne se serait passé. Ils avaient plus de 12H devant eux pour agir, mais ils ont laissé traîner les choses, en faisant confiance à une sonde qui indiquait un niveau d’eau qui semblait acceptable, mais en fait, indiquait une surpression anormale. On n’a pas ça chez-nous …
De plus, après la fusion, le dégagement d’hydrogène résultant a fait exploser les simples tôles de confinement.
Les piscines de combustibles en refroidissement ont été ébréchées par la déflagration, car juste à côté des cœurs, et des fuites d’eaux radioactives se sont écoulées, laissant à l’air libre les barres usées. Finalement la catastrophe est devenue ingérable. La conclusion de cette catastrophe fût une mauvaise compréhension de l’action à mener, car les livres n’indiquaient pas la marche à suivre, suite à un tsunami de cette ampleur. C’est bête … car un simple technicien aurait ouvert manuellement une vanne de recirculation d’eau par convection naturelle, prévue pour cela, et hop, plus de fusion ou du moins, 2 ou 3 jours devant eux pour réfléchir et amener les groupes électrogènes.
Eh ben, si vous appelez ça un réacteur nucléaire pouvant faire la même chose chez-nous, il y a un grand fossé culturel ! Chez nous au moins, on a du béton. On a des capteurs qui mesurent bien la grandeur physique pour lesquels ils ont été prévus. Après bien-sûr un accident pouvant arriver, l’enceinte tiendra-t-elle la pression ? Là, la question reste ouverte. Aucun rejet radioactif ne sera généré ? Non, il y aura sûrement un petit rejet pour faire baisser la pression. Mais cela ne sera rien comparé à Fukushima. Une sirène, de l’iode disponible en pharmacie, les gens restent chez-eux le temps que les vents dispersent les émanations, et les compteurs Geiger retombent à des valeurs acceptables en moins de trois heures (sauf s’il pleut).
Tout-çà pour dire, qu’au moins en France, c’est un peu plus « sérieux », même si rien n’est parfait en nucléaire.
§
Bonjour Jumper,
je vous propose donc de démontrer à nos lecteurs en quoi l’éco2nomie que je promeut ne serait pas éco2 logique donc un sophisme à vous entendre ! puisque je ne m’attache qu’à cela, l’éco2 logique, les faits, le bon sens, l’industrie, le travail au détriment de la rente… le local = low co2, le low co2st… le retour du made in France, de la proximité…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme
“Un sophisme, ou argumentation à la logique fallacieuse, est un raisonnement qui cherche à apparaître comme rigoureux mais qui en réalité n’est pas valide au sens de la logique (quand bien même sa conclusion serait pourtant vraie).” …
C’est sûr que les mots vert, écolo, green, bio, eux ne mangent pas de pain tant ils sont vagues… mais à y regarder de plus près, ils ont pourtant tous le même point co2mmun ?!
Bref, Jumper, négawatt, négatif, négation, quand on vous écoute, ça ne donne ni envie ni ne fait rêver personne car il n’y a rien de positif ! le sens des mots est pourtant fondamental… le toujours moins cher typiquement français n’est porteur lui aussi que de négatif, de moins…
et le dernier exemple en date sinon ! et quel exemple, emblématique de la voiture thermique ! le pot d’échappement…
http://www.boursorama.com/actualites/l-ue-soupconne-un-cartel-dans-les-systemes-d-echappement-664dcae856a67bb4f32427554c84a95b
il est sûr qu’en roulant en VE, on échappe aussi à ça… mais derrière Faurecia énorme filiale de PSA, il y aussi… de l’emploi !?
Et la pièce auto dite d’usure sur les véhicules thermiques est le coeur même du business auto, de l’entretien, de la rente… donc avec une voiture hybride, il y a encore… le pot d’échappement, l’huile de vidange, les bougies, la courroie de distribution… et ainsi de suite… donc en effet là encore ce sont de vrais choix à faire, et industriels notamment.
Je ne vous parle même pas là des pots catalytiques… alors, less is more ?! on se place du côté du climat, de la pollution, du profit ou de l’emploi, de la TVA, des taxes ?! parce que les pièces détachées génèrent aussi une invraisemblable mécanique logistique et routière… imaginez la quantité de modèles thermiques en circulation qu’il faut par ailleurs entretenir, ça dépasse l’entendement tout simplement. Et c’est pas près de s’arrêter vu le nombre de véhicules thermiques en circulation sur la planète, soit déjà plus de 1 milliard !!!
Bonjour à tous,
Tous les éléments sans exception vont inéluctablement vers le VE même si c’est très souvent des non dit en France.
Ce matin encore une information sur la pollution de l’air avec une estimation de plus de 7 millions de morts par an annonce l’OMS.
La Chine la France tous les pays et toutes les villes vont avoir leur classement donner par l’OMS.
Berlin est sa zone rétreinte aux véhicules aux pastilles verte comme les 68 autres villes en Allemagne, Londres avec ses Taxis électrique prochainement Athènes avec l’interdiction des véhicules diesel depuis déjà quelques années.
Toutes ses capitales et villes qui passent aux bus électriques.
Je ne vous rabâche par le réchauffement climatique avec sa litanie de catastrophes naturelles de plus en plus pressant avec cette accélération vertigineuse incontrôlable que nous ne contrôlerons plus mais que nous subirons tous les jours et ce n’est qu’un début.
Il n’y a pas une nouvelle favorable a un retour en arrière. Le VE va s’imposer magistralement sur tous les pans de l’économie les postes les bus les taxis les autolib, ainsi que les énergies renouvelables que pour une fois une très grandes majorité des français appel de leur vœux.
http://www.enerzine.com/14/17074+sondage-csa—les-francais-reclament-la-transition-energetique+.html
Ce ne sera pas un choix, cela se fera de manières contraintes car nous sommes déjà dans un étau entre notre santé et notre survie et ce n’est pas demain c’est aujourd’hui.
Il faut simplement ouvrir les yeux et pas se voiler la face. A oui le VE est cher mais la vie va être très cher il ne faut pas se voiler la fasse.
Changer où pourrir de cancer il faut choisir regarder autours de vous bon sans tout le monde tombe comme des mouches ne soyons pas aveuglé.
Se moquer des chinois aujourd’hui sur leur pollution c’est scandaleux quand on est nous même dans notre capital nos villes et même nos campagnes soumis à cette même pollution!
Bonsoir,
Il manque franchement un paragraphe sur le GNV (dont mention des bioGNV et méthane de synthèse), et sa version liquéfiée le GNL pour les poids lourds et le transport maritime.
En France, c’est un marché en établi et en croissance côté bus et véhicules techniques. De plus, ce n’est pas parce que c’est un marché VP quasi-sabordé en France que c’est pareil ailleurs. C’est un marché VP établi et en croissance continue en Italie, Allemagne, Suisse, Brésil, Argentine, Russie, Inde, Asie du sud-est, etc, etc. La Chine s’y met aussi.
L’hybride rechargeable pour assurer la transition? Non, ce ne sera pas la “solution miraculeuse” ni même une révolution. Regardez la Golf GTE par exemple : un coffre plus petit qu’une twingo pour 50% de poids en plus (paramètre majeur en physique des véhicules), et un prix qui s’annonce explosif quand on voit celui de la e-golf. C’est pareil à la concurrence. => l’hybride rechargeable sera structurellement le marché de niche de l’hybride non rechargeable, avec peut-être juste un poil moins de tricherie sur la marchandise vs. conditions spécifiques du cycle NDEC (futurement WLTP) qui comptabilise le carburant liquide au lieu de l’énergie. Enfin, d’un point de vue rationnel, c’est ce que ça devrait être. Mais bon, à force de faire du bourrage de crâne à la solution magique, on fait passer des vessies pour des lanternes. Exemple : Poutine qui a réhabilité le stalinisme en Russie, les armes de destruction massive en Irak, une zoé pour la révolution post-diesel (ça marche surtout avec montebourg, ça :-p )
Aussi, précautions d’usage SVP! C’est ici essentiel.
Malheureusement, la voiture thermique est loin d’avoir dit son dernier mot. Le gaz de schiste lui donne un nouvel avenir, et en France aussi, pour l’instant l’exploitation est bloqué, mais pour combien de temps?
Il peut y avoir un mix entre électrique, essence, hydrogène, éthanol…mais pas d’extinction total du thermique.
Déjà, dans l’aéronautique ils leurs faut du liquide à brûler, les bio-carburant on donc plus d’avenir que l’électrique dans ce domaine.
Le parc automobile n’ira pas à plus de 20% d’électrique, il y aura un mix énergétique.
on va bien voir si le sommet de la dernière chance à Paris en 2015 sur le climat va permettre enfin que le monde entier se mette d’acco2rd sur de vrais objectifs partagés et assumés ! pour moi la principale difficulté résident toujours ce jour dans le capital sans attache qui lui peut se jouer de toutes les co2ntraintes ou presque…
Dernier exemple en date frappant : ce types de fuites de pétrole n’arrive pas avec le VE sinon et donc c’est déjà un très bon point… et c’est encore et toujours une bonne publicité pour la mobilité propre, électrique… et plus simple.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/24/97001-20140324FILWWW00172-texas-une-importante-fuite-de-petrole.php
et que la réalité du terrain et de l’économie en Europe fait réfléchir aussi… sur les choix à faire…
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/21/aucun-chef-d-etat-ne-se-bat-vraiment-pour-le-climat-en-europe_4387499_3244.html
car l’austérité énergétique à l’oeuvre chez nos grands voisins européens qui ont eux ralentit de gré et/ou de force leurs croissances économiques faute d’argent et/ou d’énergie disponible, pétrole en tête, fait réfléchir aussi…et que quand on lit ça aussi soit le développement non stop du low cost partout…
http://www.boursorama.com/actualites/en-allemagne-les-bus-longue-distance-progressent-a-toute-allure-e64417578d07a6af8155d554f6a536fb
on peut se demander aussi légitimement parfois “à quoi bon…” avec la tyrannie généralisée du bas prix toujours plus bas pour faire tourner le système inlassablement, mettre de la concurrence et de la compétitivité partout.
Maintenant quand vous co2nnaissez certains chiffres… par exemple que les 38 millions de voitures thermiques en France parcourent en moyenne 500 milliards de kilomètres/an ?! il y a d’énormes marges de progrès à faire aussi… que les grandes années ERDF faisaient 35 millions de kms en véhicules thermiques juste pour relever les compteurs électriques = le compteur Linky relevable à distance via la technologie CPL va être généralisé très bientôt, etc… comme les compteurs d’eau et les compteurs à gaz dits intelligents (d’ou des clients aussi en moins pour les constructeurs auto…), il y a des évolutions technologiques à l’oeuvre partout qui vont aussi dans le bon sens éco2 logique ! mais qui ne peuvent pas et ne pourront pas contenter tout le monde ! et c’est bien là tout le problème des décideurs surtout politiques qui ne voient pour être élu ou réélu que le co2nsensus bien souvent mou… car à force de vouloir contenter tout le monde on finit par mécontenter la majorité faut de route et de direction clairement établie. Et il faut contenter des états, des peuples, des individus, des entreprises, des régions, etc… autant dire tout et son contraire. Soit marier la carpe et le lapin indéfiniment et carpe diem… ou la religion en vogue du “ne surtout pas se prendre la tête”…
Au-delà de la simple gestion trop court termiste… en règle partout. Et de la pression du rendement immédiat des marchés, des charges de toutes natures qui pèsent partout dans un système de rentiers… ou l’énergie physique surtout a tant remplacé l’énergie humaine… et donc souvent le travail.
La pression, les charges, le rendement… il faut apprendre à tous voyager plus légers… et donc moins chargés pour voyager mieux et moins sous pression !?
Et idéalement bien chargés & positifs… car il y a ce jour des bonnes charges qui libèrent et des mauvaises charges qui pèsent encore souvent trop… charge… décharge… trop de produits de grandes co2nsommation finissent pourtant encore bien trop souvent en décharges…?!
Et une lampe électrique à décharge type néon : un tube ou d’une ampoule en verre remplie de gaz ou de vapeur métallique, sous haute ou basse pression, au travers duquel on fait passer un courant électrique, il s’ensuit une conversion en photons donc de lumière !
Parallèles là encore fort intéressants… car on en revient toujours à la conversion. Dont parle souvent bcp d’utilisateurs de VE après coup… et qui se sentent qui sait comme “déchargés” d’un poids… co2nscient ou pas…
Un yaourt il y a quelques années parcourait en moyenne 5400kms sur son cycle de vie… ça a dû baisser j’imagine et j’espère… il y a donc là encore d’énormes progrès à faire, etc…
Oui sûrement, la voiture au « pur » pétrole est condamnée !
_ Mais la question est quand ?
Quand il n’y aura plus de pétrole, pas trop cher !
_ Mais c’est quoi du pétrole cher ?
C’est du pétrole offshore dont le prix du baril sera tel, que le prix à la pompe x la conso (réduite) fera un coût kilométrique définitivement dissuasif !
_ Mais quand cela arrivera-t-il?
Pas avant 2030-2040, au peak-oil physique.
_ Mais pourquoi si tard ?
Parce-que la technologie avance, les moteurs thermiques deviennent de plus en plus sobres, que la part en alcool augmentera aussi, que la montée des hybridations, et de l’industrie orientale en baisse au profit d’une industrie locale, en diminueront drastiquement la demande, ce qui poussera d’autant le peak-oil, donc le prix, donc l’abandon. CQFD.
Comme pour l’instant, le baril suit toujours une loi de type : 60$ + 7.1$ x (an -2006), on voit que même en 2030, le baril ne vaudra que 230€, et donc à la pompe, environ 2.20€/L (sauf problème mondiale, bien-sûr). Comme d’ici-là les moteurs thermiques, aidés d’une assistance électrique, ne consommeront que 2 à 3L/100, nous voyons que cela sera encore abordable. Non, le pétrole ne sera pas mort avant un bon bout de temps. Il va disparaitre tout doucement au profit des alcools et des carburants de substitution.
La question n’est-elle pas plutôt : quand la traction/propulsion sera-t-elle définitivement 100% électrique ?
Facile : quand les batteries le permettront …
Quand produirons-nous l’électricité de masse nécessaire ?
Pas facile : quand on aura résolu le problème du stockage massif pour l’intermittence des EnRs.
Voilà, pour cette transition énergétique tant voulue pour nos transports.
Daniel, le visionnaire …
§
On entend souvent parler que l’auto electrique sur son cycle de vie est tout aussi sale que le pétrole, dû à son coût environnemental pour la fabrication, mais aussi la production de l’energie “propre”. Si on peut comprendre que le faible volume et le phénomène de niche actuelle ne favorisent pas la rationnalisation de ces coûts de production, qu’ils soient financier ou environnementaux, que la marge de progrès sur les energies renouvables existent, que des projets comme l’usine tesla répond en partie et avec ambition à cela, quid des matières premières ? J’entends de plus en plus certains alerter sur la crise qui se profile sur les materiaux tel que le graphite permettant la fabrication de nos batteries, pour les voitures mais tous les appareils électronique. Extraction très sale, reserve limitée, coût humain enorme.
Merci pour cet article, 2 remarques :
1/ Sur le petrole et son devenir, je reste perplexe : alors que beaucoup de pays producteurs a base de petrole conventionnel ont atteint leur pic (RU, Norvege, Egypte, Algerie …), les GdS et la baisse de la demande en Europe stabilisent les prix. A quand le 3e choc petrolier annonce ? La reponse dans l’evolution de la production de GdS americains sans doute.
2/ Sur le PV : on peut des maintenant installer du PV pour auto-consommer, et amortissable en 7 ans au prix du tarif Bleu EDF de journee. Cette affirmation vaut sans aide aucune dans le sud de la France et avec la subvention regionale de la Region Alsace.
“Pour parcourir 100 km au volant d’une Nissan LEAF rechargée exclusivement à l’énergie solaire, il en coûte actuellement un peu moins de 3€ H.T. soit le même prix que la dépense en caburant H.T d’une voiture à pétrole consommant 5L/100km…”
Je n’ai pas compris de dernier calcul.
Etant donné que l’électricité photovoltaïque est “gratuite”, sur quelle base l’investissement est pris en compte ? Sur le prix de l’amortissement du matériel et de la pose sur une base du prix HT du kWh en parité réseau ?
Bonjour Guillaume,
pour aller dans ton sens sinon les dernières déclarations du big boss de BMW sur son programme électrique !
…”Pour le constructeur bavarois, ce passage à l’électrique se résume davantage à une obligation qu’à un choix. “Nous serons forcés d’en produire un nombre à six chiffres pour nous conformer aux normes d’émissions plus strictes” a souligné Norbert Reithofer, Président du directoire de BMW…”
http://www.avem.fr/actualite-bmw-prevoit-100-000-vehicules-electriques-par-an-en-2020-4868.html
ce que j’appelle les fameuses “co2ntraintes” donc les limites aussi soit une forme de régulation et notamment européenne… d’ailleurs quand je lis ceci en parallèle, ça va dans le même sens, mais 2020, c’est encore dans 6 ans !!!!
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/24/97001-20140324FILWWW00121-meteo-les-phenomenes-extremes-coherents.php
Enfin n’oublie pas comme la plupart l’aspect climat qui joue bien des tours et déjoue bcp de pronostics à l’oeuvre… baisse des co2nsommations de gaz de plus de 20% en Europe cet hiver avec les températures très douces (idem pour le fioul ?!), etc…
Mr Bolloré par exemple, très gros vendeur de fioul par exemple en France, avec ses filiales dans les énergies fossiles type Bolloré énergies, la logistique, le transport de produits pétroliers, etc… trouve donc lui aussi d’autres “débouchés” avec ses voitures électriques type bluecar, lui aussi pour co2mpenser ce qu’il perd d’un côté avec la baisse des co2nsommations des énergies fossiles pour le regagner de l’autre côté avec l’électrique et autolib, la bluecar et ses blue solutions, et tant mieux d’ailleurs aussi de continuer à créer de l’activité économique mais cette fois-ci plus vertueuse, mise à part la bourse… à suivre.
Après, pour les panneaux solaires, je suis plus circonspect tant je trouve tout ceci en période de crise sociale aiguë pas à propos alors que l’on déborde déjà de trop d’énergies partout, je trouve que ça frise l’indécence ces milliards gaspillés dans tout ça… alors que tant de gens ont faim.
Alors quel le VE à mon bon sens a lui une bien plus grande utilité sociale et environnementale et énergétique avérée en redonnant notamment du pouvoir d’achat sur le poste énergie éco2nomisée eu égard aux services rendus par ailleurs.
Et permettant à tous ceux qui dépendent vraiment pour leur boulot notamment du carburant fossile de pouvoir co2ntinuer dans leurs activités… sans être trop impactés par les prix à la pompe.
Et là pareil il va falloir aussi faire des choix entre l’utile et le superflus… au niveau des co2nsommations.
Et donc choisir, c’est aussi mécontenter et renoncer… quand on a le courage de le faire, pas de juste le dire.
Comme souvent on le fait depuis si longtemps, parler, dire, communiquer, se réunir, faire des conférences, des communiqués de presse… Copenhague, le Grenelle de l’Environnement, la transition énergétique… soit souvent bcp de blabla… même si les choses évoluent aussi dans le bon sens mais pas encore suffisamment éco2 logique. A suivre…