Dévoilée en même temps que le Semi et à la surprise de tous, la nouvelle Tesla Roadster affiche des caractéristiques époustouflantes. Le véhicule sera commercialisé en 2020, douze ans après la sortie de la toute première version. Un bond technologique de géant franchi en un peu plus d’une décennie…

Il manquait une véritable supercar à l’automobile électrique. D’ici deux à trois ans, la nouvelle Tesla Roadster comblera cette absence. Un nouveau fleuron pour la marque Californienne, symbole d’avancées majeures pour l’entreprise et la mobilité électrique. Pourtant, il n’y a même pas dix ans, Tesla sortait son tout premier modèle : une Roadster au design entièrement basé sur un véhicule existant : la Lotus Elise. En 2008, ses caractéristiques étaient remarquables pour un véhicule électrique. Autonomie élevée, grande vitesse, puissance : c’est à partir de la Roadster que la réputation du véhicule électrique a commencé à changer. Une rupture radicale avec les quelques rares 106 et Clio timidement électrifiées qui, à l’époque, étaient les seules voitures zéro émission en circulation.

Si Tesla tient la date de commercialisation annoncée de 2020 pour la nouvelle Roadster, la firme aura réussi en douze ans, à :

  • Offrir un couple 27 fois plus élevé
  • Doubler la vitesse maximale
  • Diviser par deux la durée du 0 à 100 km/h
  • Presque tripler l’autonomie
  • Sérieusement concurrencer les supercars les plus prestigieuses au monde

Il faut toutefois rester prudent sur les données communiquées par Tesla à ce stade. Des caractéristiques parfois exagérées et inexploitables en conditions réelles. On se souvient par exemple des 700 chevaux annoncés à la sortie de la Model S P85D, impossibles à atteindre en réalité : la batterie ne pouvant pas délivrer suffisamment d’énergie aux moteurs surpuissants.