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Considéré comme le « père » du low-cost chez Renault, Gérard Detourbet a confié au quotidien Les Echos ses projets dans le domaine des véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Une électrique abordable pour le marché chinois

Devenu en quelques années un énorme marché pour le constructeur, la Chine est l’un des objectifs du constructeur au losange. Associé à Dongfeng, partenaire de l’Alliance Renault-Nissan pour le marché chinois, Renault pourrait entamer l’électrification de la Kwid.

« Nous devons travailler à un véhicule zéro émission abordable, car aujourd’hui notre offre de véhicules électriques est au cœur des marchés développés au niveau des prix, mais pas des marchés émergents », annonçait Carlos Ghosn en début d’année lors de l’inauguration de son usine de Wuhan (voir notre sujet).

Lancée en Inde pour 3500 euros, la Kwid pourrait servir de base au développement d’une nouvelle voiture électrique à bas coût destinée à la Chine et à d’autres pays émergents. Surtout, la plateforme utilisée est aujourd’hui commune à Renault et Nissan ce qui permettrait au groupe de favoriser la marque nippone sur les marchés où Renault n’est pas forcément très présent.

Reste à savoir comment Renault à diminuer les coûts des composants électriques, notamment la batterie.

Vers une Clio hybride rechargeable ?

L’autre technologie sur laquelle avance le constructeur, c’est l’hybride rechargeable. Alors qu’il s’apprête à lancer en France sa technologie Assist Hybrid sur le Scénic et la Mégane, le constructeur cherche également à casser les prix de l’hybride rechargeable. Il pourrait s’agir d’une technologie dérivée du concept Eolab – dévoilé lors du Mondial de Paris 2014, qui pourrait être intégrée sur des véhicules de petits gabarits de type Clio ou Captur.

D’après Les Echos, la Clio, dont le renouvellement est prévu pour 2018, pourrait être l’un des premiers modèles à la proposer.