Oui, pourquoi s’intéresser à la voiture électrique ? S’intéresser à ce thème au point que c’est devenu une passion.
Aussi loin que je me souvienne, je suis devenu un passionné des voitures électriques suite à ma prise de conscience sur le réchauffement climatique anthropique. C’était l’été 2006, suite au « coup de gueule » de Nicolas Hulot dans la presse, sur le réchauffement climatique. J’aimais beaucoup Nicolas Hulot à l’époque.
Eté 2006, je vais donc sur Internet. Ouf ! Très compliqué, aucun site n’explique clairement le réchauffement climatique, y compris le site de la fondation Nicolas Hulot de l’époque.
Je me suis rappelé que Al Gore est passé au printemps 2006 au festival de Cannes, pour un documentaire « An Inconvenient Truth » (Une Vérité qui Dérange). Le film n’est pas encore en salle. Impossible de télécharger le film (Hadopi n’existait pas). J’achète donc sur Internet le livre tiré du film, en anglais.
Je lis le livre et… je ne dors plus, car je suis un jeune papa d’une petite fille, de 3 ans à l’époque. Soit cette histoire est fausse, soit elle est vraie. Dans ce dernier cas, je ne peux pas laisser cet avenir à ma fille.
J’appelle mon ami Max, ingénieur issu d’une école à Palaiseau : « Que pouvons nous faire ? Que ferais-tu ? » Réponse : « Il faut s’affranchir définitivement du pétrole, charbon et gaz, c’est à dire s’intéresser à l’Hydrogène, aux piles à combustible et au nucléaire nouvelle génération. » Peu à peu, je me suis intéressé aux alternatives au pétrole, charbon et gaz. La voiture électrique est devenu progressivement un thème central.
En effet, 80 % des émissions mondiales de CO2 sont issues de la combustion du pétrole, du charbon et du gaz. Les pays du G20 consomment au niveau mondial 84 % du pétrole, 86 % du charbon et 70 % du gaz (source Index Mundi – CIA 2008).
Si nous voulons nous affranchir du pétrole, pour lutter contre le réchauffement climatique anthropique, il faut basculer sur des véhicules électriques. Mais il faut éviter d’utiliser l’électricité en provenance des centrales thermiques à charbon, gaz et pétrole, qui représentent 66 % de la production d’électricité dans le monde (source Wikipedia).
Voilà comment un défi intellectuel est à la source d’une passion, une passion pour l’énergie et les véhicules électriques, qui dure depuis 5 ans.
Et vous, pourquoi vous intéressez-vous à la voiture électrique ?
Pour moi les voitures électriques représentent la possibilité de rouler sans polluer en la combinant avec l’électricité verte.
Elle ouvre la porte à l’indépendance énergétique.
Avec le recyclage elle permet la consommation durable.
Elle permet aussi de réduire le bruit.
A terme, plus simple, elle permet de démocratisé l’accès.
De façon générale, un aperçu de:
Ce que j’aime:
Les éoliennes, les voitures électriques, les panneaux solaires, les biocarburants, les pompes à chaleur, le récupérateur de chaleur de douche, les légumes bio, le recyclage, les LED.
Ce qui m’énerve:
Les villas de luxe sans panneau solaires.
Les voitures polluantes qui coûtent plus qu’une Prius.
Le pétrole du delta du Niger.
L’interdiction plutôt que l’imagination.
L’après moi les mouches.
Si tout le monde fait un geste – ceux qui sont végétariens, ceux qui n’utilisent que les transports en commun, ceux qui roulent ‘vert’, ceux qui adoptent une éco-conduite, ceux qui trient leurs déchets, ceux qui utilisent des produits ménagers ‘verts’, ceux qui évitent de se déplacer en voiture pour des petits trajets etc… – alors je trouve que c’est déjà une belle avancée !
Dans mes actes quotidiens, je m’obstine à être écolo. Parfois j’aimerais l’être davantage, mais j’ai d’autres contraintes (comme tout le monde) qui ne me le permettent pas. Néanmoins, pas une journée ne passe sans que j’y pense.
Si tout le monde avait le réflexe d’y penser, ce serait déjà un grand pas, non ?
Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que ‘nos jeunes’ (enfants et ados) ont conscience de la nécessité de vivre écolo. Ils ont par contre encore du mal à l’appliquer (c’est malheureusement toujours aussi ‘in’ de balancer sa clope par terre, de jeter sont McDo dans la rue …)
On devrait peut-être enseigner ‘l’éducation écologique’ pour encrer davantage cette philosophie dans l’esprit des jeunes. A méditer…
@ tous,
C’est bien beau de dire : « Il faut s’affranchir définitivement du pétrole, charbon et gaz, c’est à dire s’intéresser à l’Hydrogène, aux piles à combustible et au nucléaire nouvelle génération.» …
« … Il faut basculer sur des véhicules électriques. Mais il faut éviter d’utiliser l’électricité en provenance des centrales thermiques à charbon, gaz et pétrole … » Mais comment le faire, actuellement ?
Le cas de la France est un cas isolé sur notre planète ! On n’est pas seul sur celle-ci !
Et puis le nucléaire, ce n’est pas la « panacée », même s’il améliore les taux de CO² des énergies primaires utilisées sur notre bonne vieille planète. Que feront les autres pays, qui eux aussi veulent atteindre notre niveau de vie, c’est légitime d’aspirer aux mêmes prérogatives.
On peut toujours, NOUS, donner l’exemple pour leur montrer la « voie du salut » comme on dit !
Pour les voitures à tractions électriques, oui, il faut tendre vers elles. Mais au lieu de devenir tous végétariens, on ferait mieux de réfléchir aux solutions possibles. Ne soyons pas utopistes !
A noter que le CH4 est 20x plus néfaste en effet de serre que le CO², donc même s’il se résorbe plus facilement par les UV en 12 ans, il fait monter la température d’autant plus vite que le CO². En fait, il vaut mieux le brûler que de le laisser s’échapper (d’où les torchères sur les puits de pétrole).
Ceci dit, même si on arrive à fournir toutes ces quantités d’électricités nécessaires aux VE, il faut bien les mettre dans un « réservoir » pour pouvoir se déplacer. Le problème est là et pas ailleurs, au risque de se répéter.
Comment emporter dans le véhicule les 150kWh d’énergie nécessaire pour faire 600km ?
Actuellement en 2011, il faut 33 litres de gazole, ou 45 litres d’essence, ou 1500kg de batterie, ou si on arrive à réduire les coûts des PAC et les risques du réservoir, de 8kg d’hydrogène pur à 700 bars. Voilà l’enjeu !
Les perspectives du marché automobile donnent en 2020: malheureusement encore 85% en moteurs thermiques, 10% d’hybrides et 5% d’électriques. Je crois que cela reflète assez, le faible potentiel des solutions actuelles pour résoudre se dilemme.
L’espoir du tout électrique à partir de la « fusion nucléaire propre » est encore un simple rêve. Il faut éviter de croire que l’on va y arriver, cela risque d’occulter la recherche sur des solutions palliatives plus réalistes. Et surtout, évitons l’égocentrisme. La France a justement la chance (si je puis dire …) d’avoir une énergie nucléaire, que cela nous serve à trouver les solutions de sources d’énergies pour les autres pays. A noter que, pour les alimenter ces centrales françaises, il faut de l’uranium qui lui est extrait par du pétrole actuellement dans ces pays justement. Sans pétrole pas d’uranium …
Alors pour moi, la voiture électrifiée (le mot a son importance) est une solution pour passer doucement, … mais sûrement, vers une technologie de plus en plus propre sans refaire le monde.
Moi, je verrai bien la solution 50 litres de butanol et 80kg de batterie pour 2013-2014.
§
@ Martin
Dans cet article, j’ai dit que j’aimais Nicolas Hulot. En effet, un jour je vous le raconterais, je me suis fâché avec lui, face à face : je l’ai mis en colère.
Cela m’a rendu malheureux sur le coup, mais peu à peu, j’ai compris qu’il était entouré d’idéologues et qu’il s’était réfugié dans une tour d’ivoire, avec une idée fixe : prôner la décroissance.
LaUne solution malthusienne qui peut ne doit engager que ceux qui la prône. Seule une dictature, accompagnée d’une censure, pourra imposer la décroissance.
la combustion du pétrole dans les voitures thermiques ne representent qu’une infime partie du probleme.
De plus le tout electrique impliquerait une augmentation de production de cette energie, à moins d’une decouverte miracle, par le nucleaire, ce qui implique une autre catastrophe environnementale (non le nucleaire n’est pas propre).
Si on veut vraiment etre pragmatique, la seule solution pour conserver notre planète est de reduire notre consommation d’energie, quelqu’elle soit. Mais pas en etant végétarien et en vivant dans une yourte. Faites le, mais dans les pays emergents ils sont quatre fois plus tendre vers un mode de vie plus polluant et plus nocif. Ca ne servira a rien. Au point où on en est, seule une reduction significative de la population humaine pourrait changer quelque chose. Desolé pour cet avis tranché, j’aimerais pouvoir penser autre chose, mais si on fait le calcul…
Félicitations pour votre engagement personnel contre le réchauffement climatique. Puis-je vous suggérer de devenir végétarien (peut-être l’êtes-vous déjà), puisque la production de viande contribue plus au réchauffement climatique que tous les moyens de transport réunis (sans parler de la souffrance animale).