Selon l’Usine Nouvelle, Renault aurait annoncer se lancer dans le « mild hybrid » à l’occasion du Diesel Powertrain Congres. Une stratégie pour combler la faiblesse des ventes de voitures électriques ?
Les ingénieurs auraient donc annoncé, à l’occasion de ce congrès, que la marque au losange travaille sur des modèles « mild hybrid », ce qui correspond en fait à un « super stop & start ».
Ce projet aurait été confié à une petite équipe au sein de la division véhicules électriques de Renault. Elle a pour mission de mettre sur pied une technologie composée d’une petite batterie, d’un alterno-démarreur et d’un petit moteur électrique. L’objectif est d’installer ce type de dispositif sur des véhicules de petite et moyenne gamme, sur des moteurs essence ou diesel.
Tel que je le comprends, ce système permet de tirer profit de la récupération d’énergie au freinage pour recharger la batterie, et ainsi alimenter le petit moteur électrique qui vient épauler le moteur thermique dans certaines phases, notamment au démarrage. Par contre, il n’y aura certainement pas de mode 100% électrique.
Cette technologie devrait aider à réduire encore un peu les émissions de CO2 des véhicules Renault. Toutefois, elle ne devrait pas être commercialisé avant… 2017… ce qui fait long, très long. Trop long, notamment face à PSA et ses micro-hybrides ?
Source : L’usine nouvelle
Voici peut être une autre explication du succès des hybrides:
un coût à l’entretien plus faible que les autres moteurs
http://www.hybridespourtous.com/le-blog/technologie-hybride/comment-entretenir-son-vehicule-hybride-essence-electrique
L’hybride diesel est un leurre. Si on peut maintenant diminuer de façon drastique les NOx (mais à quel prix!?), il reste le problème des particules ultra-fines, invisibles et inodores, mais les plus dangereuses pour la santé. Je ne suis pas sûr qu’EURO 6 règlera ce problème.
Quelqu’un a-t-il une info à ce sujet?
J’étais à ce congrès. Pourquoi 2017 ? A cette date entre en vigueur la phase 2 d’Euro 6 avec des tests d’homologation plus proches de la réalité. Ce qui oblige donc les constructeurs à faire encore mieux.
Pour la phase 1, dès 2014, plusieurs solutions dont la catalyse SCR et l’EGR basse pression suffiront.
Renault privilégie en effet un alterno démarreur de 10 kW et il n’exclut pas non plus du full hybride diesel pour des modèles haut de gamme. Mais, il ne faut pas le dire trop fort. Tout est une question de communication.
quand on pense que Renault avait présenté la NEXT en 1995 :
http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/CAC96004821/zoom-la-voiture-hybride.fr.html
Que de temps perdu et de décisions erronées depuis 17 ans ….
espérons que l’expérience acquise dans la motorisation électrique ne sera pas perdue. Si elle pouvait nous amener une “Volt à la Française”, on pourrait s’estimer heureux (alors que la NEXT aurait pu griller la priorité à la Prius!).
Ca me rappelle une conférence où un ingé moteur de chez Renault était venu nous expliquer en 1998 qu’avec ce qui allait devenir le HSD, Toyota avait clairement pris 15 ans sur la concurrence…
– un moteur thermique (+ réservoir à carburant) pour les phases à régime constant, capable de parcourir plusieurs centaines de km à 100km/h de moyenne sans besoin de ravitailler
– un moteur électrique (+ batterie) pour tout le reste.
à l’époque, seule l’équation donnant la taille optimale de la batterie en fonction du coût du produit final restait à trouver. Plusieurs millions d’exemplaires plus tard, la recette semble avoir été trouvé et la concurrence toujours autant à la traine pour relancer la course à la sobriété et à l’efficacité.
Sans doute qu’avec une fiscalité automobile un peu plus logique et orientée au bénéfice de l’efficacité réelle en fonction des usages, on en serait pas là aujourd’hui…
“sur des moteurs électriques ou diesel.”
Je crois qui doit avoir une erreur; de électrique sur de électrique?
Sa doit être plutôt essence et diesel.
Oui, je connais cette solution.
C’est Valeo qui la proposé en premier, sous le nom de « Hybrid4all » (hybride pour tous), surtout à PSA qui va l’étendre sur sa gamme essence/diesel. Alors pourquoi pas Renault ! C’est facilement « montable » sur nos véhicules actuels, et le surcoût reste faible (<1300€ d’après Valeo).
Par contre, ce n’est pas en concurrence avec les purs VE et les « vrais » hybrides, type VEHR.
C’est juste pour faire la transition et baisser un peu le CO² en cycle NEDC et en ville.
Personnellement, je préfèrerai aussi que Renault se concentre sur le VEHR, et pour 2015.
Donc, effectivement 2017 pour ça, c’est une peu en retard.
§
Salut les amis !
2017… C’est risqué.
En 2017, il y a fort à parier que les techno des batteries auront évoluées : IBM est sur le coup, et aussi d’autres…
http://www.france-mobilite-electrique.org/l-etain-pourrait-tripler-la-capacite-des-batteries-lithium-ion,3448.html
http://www.france-mobilite-electrique.org/mindset-revolutionne-les-batteries-pour-vehicules-electriques,3121.html?lang=fr
Autonomie augmentée, prix en baisse…
Ils devraient plutôt taper dans les hybrides rechargeables ou à prolongateur, plutôt que de suive Toyota avec 20 ans de retard…
Le Mild hybrid c’est bien, mais 2017, c’est tard!
PSA a du micro-hybrid mais Renault aussi avec tous ses modèles au label “Energy” donc n’est pas vraiment en retard sur le sujet.
Effectivement ca parait moins avancé qu’une Prius mais le coût sera certainement beaucoup plus bas aussi!
Quand je passe de ma Prius à une autre voiture, je suis frustré par toute ces pertes energétiques. Avoir une voiture qui fonctionne à l’électrique c’est une chose, mais avoir une voiture qui récupère un maximum d’energie cinétique, c’est pour moi tout aussi important quand on voit les gains de consommation, surtout en ville.
N’oublions pas que le vehicule hybride est, avant tout, un vehicule “dit” de transition energétique.
Renault mise en priorité, pour les VE zéro emission, sur l’electrique, seul grand constructeur à adopter cette stratégie. Pour ma part, je pense que Renault a intéret à combler cette absence commerciale du vehicule hybride car, un autre grand constructeur nippon, lui, a acquis une solide expérience de la voiture hybride.
Et pourquoi pas des low-cost hybrides ?
Une sorte de Prius, en moins bien, avec 20 ans de retard. On croit rêver!