Bien décidé à conquérir l’Europe, le groupe chinois BYD annonce un investissement de 10 millions d’euros pour la construction d’une usine de bus électriques en France.

Alors que le bus électrique attire de plus en plus de collectivités, le groupe chinois BYD passe à la vitesse supérieure et annonce la construction d’une sur la commune d’Allonne, dans l’Oise (Hauts de France). Le projet n’est pas nouveau, puisque les premières rumeurs datent de 2016, mais il semble désormais résolument acté avec un investissement de 10 millions d’euros.

« Le choix de la France s’explique par le fait que le marché français des bus est le plus important en Europe. Beauvais et la Région Hauts-de-France ont été choisis en raison de la qualité du bâtiment qui nous a été proposé, de la localisation géographique idéale et de la proactivité des autorités locales et régionales » a expliqué Isbrand HO, le directeur Europe de BYD.

Partie prenante du projet, la région subventionne ce nouveau site de production en apportant une aide financière de 3000 € pour chaque emploi crée auxquels s’ajoutent 2000 € supplémentaires pour les moins de 25 ans, des demandeurs d’emplois de plus de six mois ou des personnes âgées de 50 ans ou plus.

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Début de production au 1er semestre 2018

Le début de production est prévu dans le courant du premier semestre 2018 et devrait permettre la création d’une centaine d’emplois. Alors que les bus électriques s’écoulent à plusieurs milliers d’exemplaires en Chine chaque année, les ambitions du constructeur restent assez modestes avec un objectif de 200 véhicules par an, le constructeur proposant à la fois des autocars et des bus urbains.

En sus du site d’assemblage, BYD mettra également en place un centre logistique pour les pièces détachées et un service dédié à l’entretien et à l’après-vente. Selon la région Hauts-de-France, un centre de tests dédié aux batteries pourrait également voir le jour ultérieurement.