La voiture Mia Electric

Repreneur de Mia Electric en 2013, le groupe Focus Asia réclame à la région Nouvelle Aquitaine 25.5 millions d’euros. Un nouveau rebondissement qui vise notamment l’ancienne président de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal.

Le feuilleton juridique Mia Electric se poursuit ! Si le petit constructeur de véhicules électriques est mort et enterré depuis plusieurs mois, la guerre fait rage entre l’ancien repreneur et la région Poitou-Charentes, désormais Nouvelle Aquitaine. Selon une information diffusée dans La Charente Libre, Dietmar Schweizer, dirigeant du groupe Focus Asia qui avait repris la marque en 2013, réclame pas moins de 25.5 millions d’euros à la région.

Pointant du doigt l’ancienne Présidente de région, Ségolène Royal, celui-ci estime avoir été floué. Selon lui, la région aurait « violé le pacte d’actionnaire » en apportant des subventions à d’autres acteurs concurrents comme Eco & Mobilité, un autre constructeur local soutenu par la région et placé en liquidation judiciaire en 2012.

La région est également accusée d’avoir « soutenu abusivement » Mia Electric, créant par ce biais une « apparence de solvabilité trompeuse » qui aurait pu fausser l’analyse et la décision du repreneur…

Le groupe accuse enfin l’ancienne présidente du Poitou-Charentes d’avoir refusé de procéder à des licenciements au sein de Mia pour ne pas nuire à son image et à celle de la région.

Si a ministre n’a pas commenté ces informations, les services de la région Nouvelle-Aquitaine étudient actuellement l’argumentaire du dossier.

A noter que Michèle Boos, ancienne présidente de Mia qui réclame depuis plusieurs mois que Ségolène Royal soit auditionnée dans l’affaire, est toujours poursuivie pour banqueroute, escroquerie et abus de biens sociaux. La suite au prochain numéro…