BMW « conteste formellement toute accusation d’espionnage » par le biais d’un communiqué de presse et déclare n’avoir effectué que de simples « tests de routine ».

Automobile Propre vous en parlait il y a quelques jours : Autolib’ porte plainte contre P3 Group, un sous-traitant de BMW, et les accuse d’espionnage industriel. Le 5 septembre, deux ressortissant Allemands étaient pris en flagrant délit, mis en garde à vue, et la Direction centrale de la sécurité intérieure (DCRI, contre-espionnage) lançait une enquête.

BMW, pourtant pas directement mis en cause, conteste formellement toute accusation d’espionnage dans un communiqué de presse et explique : « Dans le cadre du lancement prochain de la BMW i3, BMW Group effectue des tests de routine, à travers l’Europe, pour vérifier la compatibilité des recharges accessibles sur la voie publique. Ces tests ont pour seul et unique but d’identifier les réseaux de bornes de recharge que les véhicules électriques BMW seraient en mesure d’utiliser. »

Il ajoute que, si des tests de routine ont effectivement été effectués les 21, 22 et 26 août à Paris, aucun test n’a en revanche été conduit ni mandaté par BMW le jour de l’interpellation des deux individus.

Contacté par Le Figaro le 9 septembre, le constructeur allemand reportait l’accusation sur un autre constructeur, sans dévoiler de nom… Affaire à suivre…